Les mots deviendront doux

En rencontrant cette autrice liégeoise au stand à côté d'Élodie Christophe, son témoignage m'attirait. J'avais peur de pleurer tout au long de la lecture.
Perdre un enfant est inimaginable et qu'aucun parent ne devrait subir ce drame.

En discutant avec elle, j'ai sauté le pas. J'ai acheté son livre en promettant de le lire quand je ne serai pas trop émotive…

Rien qu'à voir la couverture du livre sur mon bureau, j'ai su que je céderai… Me voilà en train de le lire un dimanche après-midi. J'étais tellement plongée dans son témoignage que j'ai terminé le soir même.

J'avoue avoir versé tellement de larmes. Ce témoignage est tellement bouleversant et si poignant. Mes émotions étaient au summum !
Je ne regrette pas du tout de l'avoir lu. Malgré la perte de Paul, on peut y lire un message de vie et d'espoir sans oublier de l'amitié avec les sages-femmes et les infirmières et la bienveillance de Dr Leroy, une gynécologue et obstétricienne, proche de ses patientes et surtout très à l'écoute. Tous les médecins devraient être comme elle.

J'avais même ressenti de la rage d'imposer autant de souffrance aux parents ! Recevoir une taxe d'inhumation le lendemain de l'enterrement de leur fils ! C'est immonde et cruel ! Ou même cette gynéco à la recherche d'un seau, … je ne vais pas citer tout ce qui m'a mis en rogne !

Ce témoignage m'a ouvert les yeux, Evoquer la perte d'un enfant permet également aux parents et à la famille de faire vivre l'enfant perdu, de laisser son empreinte dans nos vie même si on ne l'a pas connu, rencontré, quel que soit l'âge de l'être disparu.
La lettre de Tati Ju' m'a profondément bouleversée. J'en ai des frissons.

Je n'ai pas connu moi-même ce drame, mais dans ma famille et amis, oui.
Même si chaque histoire est différente, individuelle, ce témoignage permet à tout le monde de comprendre le vécu de leur proche, ou de pouvoir se retrouver à travers la lecture.

Merci pour ce témoignage si poignant.

Bonsoir,
Une histoire difficile ce soir « Les mots deviendront doux » de Morane Terlier que je remercie. Une histoire difficile car elle parle du deuil périnatal, qui est encore un sujet tabou dont on ne parle pas beaucoup. Et pourtant de nombreuses femmes, familles y font face et le fait d'en parler fait prendre conscience que l'on n'est jamais seul dans cette situation même si toutes les situations sont différentes. Elle nous parle de l'importance du personnel médical, du choix de son gynécologue, de ce qu'elle a éprouvé, dans son corps, dans son âme, dans son couple et dans toutes les relations familiales et amicales. Elle aborde ces sujets avec beaucoup de justesse, de pudeur, de vérité et d'amour. Un ouvrage autobiographique à lire que vous ayez ou non subi ce deuil.

Quatrième de couv. Ce récit de vie retrace les bouleversements et les questionnements d'une femme ayant perdu son bébé, à presque 6 mois de grossesse. Ce roman se démarque par l'émotion pure et sans filtre émise à travers chaque ligne. Cette épreuve oblige indéniablement à repenser le couple, à se confronter aux trop nombreux tabous autour du deuil périnatal, à s'interroger sur la prise en charge médicale autour de la femme, à composer dans les moments d'espoirs, puis de désespoirs. Un véritable message d'amour est véhiculé au fil des chapitres. Ce récit exprime une forte reconnaissance auprès du personnel soignant ayant donné tellement plus que leur métier ou leur amitié. Ce livre n'est pas uniquement dédié aux personnes ayant un vécu semblable. Il s'engage auprès de chaque individu qui voudra se confronter au coeur même de la vie, mais aussi de la mort. Ce lieu où l'amour perdure, infiniment.

♥ Alerte coup de coeur ♥

Un récit de vie, d'émotions et d'amour.

Merci, merci du fond du coeur @morane.terlier pour ce livre.


Être enceinte, suivre le processus de développement de son embryon, foetus… se projeter parent, imaginer la vie après. Après l'accouchement.

Mais cela n'est pas toujours la réalité. Il arrive, bien malheureusement, des naissances plus compliquées.

Accoucher c'est merveilleux ?
Oui, façon personnelle de voir les choses.

Accoucher d'un mini bébé, bien trop tôt, bien trop vite… et voir ce petit être rejoindre le nuage des anges bien trop vite.



Voici ce que l'auteure nous dévoile.
Une part de son intimité, de son vécu, d'une expérience inoubliable et tellement douloureuse


Oser parler, raconter ce parcours atypique.
Mettre des mots sur des douleurs physiques et psychologiques.

J'ai pleuré.
Pleuré.

Espéré ! Retenu mon souffle, osé y croire encore et encore.



Ce livre a retenu mon attention, je l'ai lu aussi vite que possible.

Je me suis revue, au début de ma grossesse avec toutes ces questions et angoisses qui polluent le quotidien des jeunes femmes enceintes.

Et puis, il y a des grossesses « parfaites » et des grossesses comme celle-ci.

Devoir dire au revoir à ce petit être , à peine sorti de votre corps, et déjà si loin.




Ce livre est porteur d'espoir.

Rempli de courage, de volonté et d'amour.

Envisager de faire un « autre » bébé, un « nouveau » bébé qui viendrait agrandir cette famille endeuillée.

Devenir maman est parfois un parcours de combattant.

Morane est si forte.
Elle n'a pas dû le savoir à ce moment là mais c'est le sentiment qui émane de cette héroïne, à mes yeux



Achetez ce livre.
Mettez des mots sur des épreuves ou des doutes.

Laissez vous porter par ces mots

Lorsque Morane Terlier m'a proposé de découvrir "Les mots deviendront doux", je ne pouvais simplement pas refuser de découvrir ce témoignage qui aborde avec justesse le deuil périnatal. Cette lecture, il est difficile de la juger, de dépose des mots, puisque c'est un vécu, une souffrance, une marque indélébile dans la vie de Morane. Les 314 pages se tournent, défilent et marquent les esprits. Les mots deviendront doux, c'est faire revivre Paul, ce petit être parti trop tôt, trop vite. C'est ouvrir les portes qui parfois vous claquent au visage en ressentant de l'injustice, de l'incompréhension. Morane pose des mots, dessine l'avancement du deuil, du pansement qui se dépose lentement sans soigner pour autant les angoisses et le souvenir. C'est aussi des rencontres, des sages-femmes qui, présente, offrent le réconfort des mots. Ce témoignage, c'est de la résilience, de l'espoir. La pudeur de ce roman laisse parfois les émotions sur le côté, mais Morane dessine de sa plume un chemin emprunté par de nombreux parents incompris et oublié. Elle apporte une lueur d'espoir avec subtilité et douceur pour un moment de douleur inoubliable.