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Critique de LVI


Je vole !


Tiziano Terzani fut un Florentin né en 1938 et mort en 2004, connu dans le monde entier pour son travail de journaliste, correspondant de guerre, puis correspondant tout court, en Asie, du 'Spiegel' (le miroir), le plus important news magazine allemand de l'après seconde guerre mondiale, l'équivalent germanique de notre 'Express' national. Auteur de nombreux ouvrages, Terzani vécut pendant 30 ans en Asie, couvrit la guerre du Vietnam à partir de Singapour, apprit le chinois et s'installa dans la Chine de Mao dès que le 'Spiegel' put y ouvrir des bureaux, découvrit l'Inde et alla méditer au Tibet jusqu'à ce qu'un cancer l'amena à retourner chez lui, en Toscane, où il finit sa vie auprès de son épouse et travailla à peaufiner avec la collaboration de son fils Folco, cet ouvrage-bilan de ce que fut sa vie.


Réflexion sur la vie et donc la mort, née de conversations à bâtons rompus entre le père et le fils durant les trois derniers mois de la vie de Terzani, l'ouvrage et le film qui en a été tiré (voir 'Das Ende ist mein Anfang' de Jo Baier avec Bruno Ganz) sont empreints d'une grande sagesse : l'homme n'a pas fait que vivre en Asie, il en a aussi adopté la vision globaliste du Monde : tout est lié et l'homme doit accepter la souffrance parce qu'elle va de pair avec la joie, rien n'a vraiment d'importance et l'homme devrait apprendre à se détacher des fausses valeurs de la culture occidentale, tout est en soi et la mort n'est que la conclusion logique de la vie, un nouveau départ pour autre chose. Si vous avez envie de vous régaler, ne vous retenez pas !
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