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Critique de joedi


C'est après avoir déposé ce livre chez son éditeur que Sylvain Tesson a eu son accident stupide dont il est miraculeusement ressorti mais non sans séquelles. C'est avec impatience que j'attends ses écrits de l'après car je pense que cet accident l'aura mûri. J'entame la lecture de Berezina, bérézina, une expression commune mais j'avoue connaître moins les faits historiques qui en ont fait un nom commun tout en n'ignorant pas cette guerre menée par Napoléon en Russie. Une chose qui m'a étonnée est qu'il n'ait fallu que treize jours pour couvrir la distance de Moscou à Paris. Sylvain Tesson, Goisque, Gras et deux Russes embarquent à bord de side-cars Oural, marque Russe, et entreprennent plus ou moins le même itinéraire qu'a suivi Napoléon deux cents ans plus tôt, Napoléon en décembre 1812 et l'équipe de Sylvain Tesson en décembre 2012. Un voyage éprouvant, il neige et les températures sont négatives tout comme deux cent ans auparavant à la différence que Sylvain et ses amis ont le gîte assuré tous les soirs, la chaleur d'un lit et la vodka pour déconner entre amis. Les narrations de l'époque Napoléonienne et le présent se suivent dans un même chapitre, ceux-ci étant titrés suivant les énièmes jours du voyage. de la campagne Napoléonienne, les faits que racontent Sylvain Tesson sont crus, la réalité dépasse l'imagination, il faut avoir le coeur bien accroché mais toutes les guerres sont cruelles et la cruauté est le propre de l'homme.
J'ai apprécié Berezina comme tous les livres que j'ai lu de Sylvain Tesson ; en attente du suivant.
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