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Critique de Yanoune
Le Montespan.... Ou le bouquin où t'as autant de peine, de pitié de bienveillance pour un gars... Mais où tu te dis aussi l'amour ça rend bien …. heu.... aveugle... pour pas dire autre chose ^^
Pitch :
Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan ( c'te nom de cinglé) est Gascon et désargenté... il a pas de ronds, bon ça l'empêche pas de mener belle vie dans les salons de jeux... et de boire de l'eau de vie de fenouil ( et là je me demande quel goût peut avoir ce truc.. mais en même temps vu que le fenouil et moi … donc bon..) Il est jeune, il est beau... il est célibataire... Et au détour d'un procès il tombe amoureux, comme ça là paf.. le côté coup de foudre pas prévu ni prémédité... Elle s'appelle Françoise de Rochechouart de Mortemart, elle est jeune ( 23 balais, comme lui d'ailleurs), elle est belle, fraîche comme une rose, blonde comme les blés, intelligente pleine d'humour et d'esprit, et célibataire... et... heu... elle a un de ces cul ! Ni une ni deux « marions-nous ! » .. et oui.... Et connaissant la suite ( on connaît tous La Montespan, je crois) on se dit mon pauvre Louis-Henri t'es pas sorti le cul des ronces...Pasque la jolie Françoise elle est aussi vénale, orgueilleuse comme un petit poux et a des désirs de faste de luxe et de position sociale... Non mon brave Louis-Henri ça va vraiment être la zone... ^^
ça faisait un moment que j'avais envie de le lire... Je connaissais l'histoire... la vraie, celle des livres sérieux, je connaissais La Montespan... devenue favorite du Roi- Soleil... Mais lui faut dire pas trop, lui le plus grand cocu de France... mais le pauvre !
Je me suis aussi demandée au cours de ma lecture si être aussi têtu et romantique c'était un truc de Gascon... comme d'autres avant lui, vous savez les « uns pour tous tous pour uns! » Être têtu est peut-être un truc régional.... comme la naïveté et la niaiserie quant à l'amour ? Allez savoir...
Quoi que Louis-Henri n'est niais à propos que deux choses,
1) L'amour, la croyance que sa femme va lui revenir, la croyance que sa femme l'aime toujours.. là-dessus j'avais bien envie de lui dire, mais passe à autre chose gars, c'est mort, cuit, cramé... Et non !
2) le fait de devenir riche grâce à de hauts faits de guerre et de batailles... « je vais me refaire tranquille »... et non, pas de bol...
Et de cette naïveté, de cet amour sans tache ( heuuuu non) va découler une bataille tant d'esprit que physique avec Louis XIV... qui lui demandait de la fermer.. et non ! La fermer pas une chance ! Faire profil bas.. même pas en rêve ! Accepter argent et titre, son amour ne se monnayait pas, et il les a envoyé chier.. Faut dire ce qu'y est ça faisait désordre dans le royaume de France...
ça faisait peut-être désordre, mais moi en lisant ça me faisait plutôt rigoler... ^^
Alors c'est un ROMAN, ce n'est pas un livre d'histoire, et pourtant j'ai appris un truc avec Molière et son Amphitryon (je ne savais pas du tout)... c'est sur ce genre de choses qu'on peut apprendre des trucs dans les romans historiques... le reste, ça porte à caution... en gros faut pas croire tout ce qu'on lit ( et pas que pour les romans historiques d'ailleurs... Romans égal imaginations, affabulations, fantastique voir fantasmé, sinon on appellerait pas ça roman, mais autre chose ( bio, autobio, essai... etc)...
Et pour ma part je trouve qu'un roman historique réussi, c'est le roman qui te donne envie d'en savoir plus, de savoir en « vrai », qui te fait te poser des questions, parce qu'il n'y répond pas, parce que ce n'est pas la vocation du roman, de répondre à des questions précises sur des faits/personnages historiques. Dans le roman historique, c'est une question d'ambiance, de petits détails et coutumes de la vie de l'époque, de quelques fait sur lesquels appuyer sa trame narrative, mais le reste, c'est open-bar...
Et avec le Montespan ce fut le cas.. j'ai bien envie de me pencher plus sur ce personnage, sur cette cours, sur cette vie de tous les jours.. et sur ces foutus Gascons ( en plus c'est mon coin ^^, ça devrait pas être trop dur!)
L'écriture de Teulé est enlevée, drôle facile, ça coule tout seul... un mélange entre un ampoulage comme on imagine à l'époque ( vulgarité comprise, parce qu'il ne faut pas croire ça y allait sévère), des expressions, des idiomes et un une langue moderne, vivante... Et les deux vont parfaitement ensembles...
Ah si aussi... pour prévenir, y a pas mal de fesse... M'enfin d'un côté on te parle aussi de la maîtresse attitrée du Roi... ils jouaient pas au scrabble...
Pitch :
Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan ( c'te nom de cinglé) est Gascon et désargenté... il a pas de ronds, bon ça l'empêche pas de mener belle vie dans les salons de jeux... et de boire de l'eau de vie de fenouil ( et là je me demande quel goût peut avoir ce truc.. mais en même temps vu que le fenouil et moi … donc bon..) Il est jeune, il est beau... il est célibataire... Et au détour d'un procès il tombe amoureux, comme ça là paf.. le côté coup de foudre pas prévu ni prémédité... Elle s'appelle Françoise de Rochechouart de Mortemart, elle est jeune ( 23 balais, comme lui d'ailleurs), elle est belle, fraîche comme une rose, blonde comme les blés, intelligente pleine d'humour et d'esprit, et célibataire... et... heu... elle a un de ces cul ! Ni une ni deux « marions-nous ! » .. et oui.... Et connaissant la suite ( on connaît tous La Montespan, je crois) on se dit mon pauvre Louis-Henri t'es pas sorti le cul des ronces...Pasque la jolie Françoise elle est aussi vénale, orgueilleuse comme un petit poux et a des désirs de faste de luxe et de position sociale... Non mon brave Louis-Henri ça va vraiment être la zone... ^^
ça faisait un moment que j'avais envie de le lire... Je connaissais l'histoire... la vraie, celle des livres sérieux, je connaissais La Montespan... devenue favorite du Roi- Soleil... Mais lui faut dire pas trop, lui le plus grand cocu de France... mais le pauvre !
Je me suis aussi demandée au cours de ma lecture si être aussi têtu et romantique c'était un truc de Gascon... comme d'autres avant lui, vous savez les « uns pour tous tous pour uns! » Être têtu est peut-être un truc régional.... comme la naïveté et la niaiserie quant à l'amour ? Allez savoir...
Quoi que Louis-Henri n'est niais à propos que deux choses,
1) L'amour, la croyance que sa femme va lui revenir, la croyance que sa femme l'aime toujours.. là-dessus j'avais bien envie de lui dire, mais passe à autre chose gars, c'est mort, cuit, cramé... Et non !
2) le fait de devenir riche grâce à de hauts faits de guerre et de batailles... « je vais me refaire tranquille »... et non, pas de bol...
Et de cette naïveté, de cet amour sans tache ( heuuuu non) va découler une bataille tant d'esprit que physique avec Louis XIV... qui lui demandait de la fermer.. et non ! La fermer pas une chance ! Faire profil bas.. même pas en rêve ! Accepter argent et titre, son amour ne se monnayait pas, et il les a envoyé chier.. Faut dire ce qu'y est ça faisait désordre dans le royaume de France...
ça faisait peut-être désordre, mais moi en lisant ça me faisait plutôt rigoler... ^^
Alors c'est un ROMAN, ce n'est pas un livre d'histoire, et pourtant j'ai appris un truc avec Molière et son Amphitryon (je ne savais pas du tout)... c'est sur ce genre de choses qu'on peut apprendre des trucs dans les romans historiques... le reste, ça porte à caution... en gros faut pas croire tout ce qu'on lit ( et pas que pour les romans historiques d'ailleurs... Romans égal imaginations, affabulations, fantastique voir fantasmé, sinon on appellerait pas ça roman, mais autre chose ( bio, autobio, essai... etc)...
Et pour ma part je trouve qu'un roman historique réussi, c'est le roman qui te donne envie d'en savoir plus, de savoir en « vrai », qui te fait te poser des questions, parce qu'il n'y répond pas, parce que ce n'est pas la vocation du roman, de répondre à des questions précises sur des faits/personnages historiques. Dans le roman historique, c'est une question d'ambiance, de petits détails et coutumes de la vie de l'époque, de quelques fait sur lesquels appuyer sa trame narrative, mais le reste, c'est open-bar...
Et avec le Montespan ce fut le cas.. j'ai bien envie de me pencher plus sur ce personnage, sur cette cours, sur cette vie de tous les jours.. et sur ces foutus Gascons ( en plus c'est mon coin ^^, ça devrait pas être trop dur!)
L'écriture de Teulé est enlevée, drôle facile, ça coule tout seul... un mélange entre un ampoulage comme on imagine à l'époque ( vulgarité comprise, parce qu'il ne faut pas croire ça y allait sévère), des expressions, des idiomes et un une langue moderne, vivante... Et les deux vont parfaitement ensembles...
Ah si aussi... pour prévenir, y a pas mal de fesse... M'enfin d'un côté on te parle aussi de la maîtresse attitrée du Roi... ils jouaient pas au scrabble...
