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Critique de Galirad
Dès les premières lignes, la plongée est directe dans le XVIIème siècle et l'immersion dans la cour de Louis XIV est totale, au beau milieu du Château de Versailles.Telle est l'ambition réussie par Jean Teulé avec ce roman qui nous dévoile enfin la « véritable » histoire de Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan.
L'histoire est savoureuse. Voyez plutôt, un mari refuse l'honneur royal accordé par son souverain qui choisit sa belle épouse pour la placer sur le trône si convoitée de favorite.
Pire ! A l'instar de Don Quichotte combattant ses moulins à vents, notre marquis guerroie pour soustraire au suzerain son épouse adorée. Même si notre auteur prend quelques libertés avec l'histoire avec un grand H, il a le souci de nous emmener au coeur de la cour pour que nous puissions en humer tous les relents et les hypocrisies propres à l'époque.
Pour ce faire, il fait appel à un narrateur qui, mieux que personne, conte au lecteur les déboires de ce bon marquis. Il le prend à partie de façon si habile qu'il en devient quasi, lui-aussi, un personnage qui partage les tourments de l'époux abusé.
Et s'il vous plait, aucune bassesse dans le récit. Cette fresque historique est peinte avec finesse et un génie dévastateur qui flirte tantôt avec la satire, tantôt avec l'humour noir, mais ne tombe jamais, au grand jamais dans le graveleux.
Une performance littéraire vous dis-je.
J'ai adoré !
L'histoire est savoureuse. Voyez plutôt, un mari refuse l'honneur royal accordé par son souverain qui choisit sa belle épouse pour la placer sur le trône si convoitée de favorite.
Pire ! A l'instar de Don Quichotte combattant ses moulins à vents, notre marquis guerroie pour soustraire au suzerain son épouse adorée. Même si notre auteur prend quelques libertés avec l'histoire avec un grand H, il a le souci de nous emmener au coeur de la cour pour que nous puissions en humer tous les relents et les hypocrisies propres à l'époque.
Pour ce faire, il fait appel à un narrateur qui, mieux que personne, conte au lecteur les déboires de ce bon marquis. Il le prend à partie de façon si habile qu'il en devient quasi, lui-aussi, un personnage qui partage les tourments de l'époux abusé.
Et s'il vous plait, aucune bassesse dans le récit. Cette fresque historique est peinte avec finesse et un génie dévastateur qui flirte tantôt avec la satire, tantôt avec l'humour noir, mais ne tombe jamais, au grand jamais dans le graveleux.
Une performance littéraire vous dis-je.
J'ai adoré !
