AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zorazur


Tout était réuni pour faire de ce livre un moment passionnant, un temps de découverte, un foisonnement d'expériences. Un contexte historique sans équivalent. La ségrégation aux Etats-Unis jusqu'à l'assassinat de Martin Luther King. Une enfance dans un bois de bouleaux. L'indépendance des Etats d'Afrique noire. L'Urss des pires années d'oppression et de censure. le héros abandonné par son père, qui s'en trouve un autre, et qui ne cesse de se chercher lui-même au fil de voyages qui le mèneront des Etats-Unis au Ghana, du Ghana en Europe de l'Est. L'autre héros, broyé par la dictaure communiste, échoué dans les caves de la Loubianka ou au fond de quelque Goulag. L'imimaginable supercherie artistique. La grande soeur à jamais dévouée. L'histoire d'amour inaboutie. La fidélité au-delà de la mort, à une femme, à un ami, à une idée, à un projet fou.
Et pourtant, des longueurs et des lourdeurs qui étirent à l'infini le récit, qui en font perdre le fil au lecteur, qui en vient à ne plus savoir qui est qui et qui fait quoi. J'ai failli plus d'une fois m'arrêter en route, au milieu d'une phrase dont je ne parvenais plus à retrouver le début.
J'ai persisté, et finalement je n'ai pas été déçue du voyage. La fin du roman vaut tous les détours et toutes les longueurs. On s'y croit, on s'y voit, on est Curtis et, coup de force de l'auteur, une fois la dernière page tournée, on a une seule envie : se replonger dans Dostoïevski ou dans Gogol.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}