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Citations sur Les quatre cavaliers, tome 1 : Pestilence (12)

J’ai l’impression d’avoir vécu une centaine de vies, toutes violentes et sanglantes. Je suppose que c’est ainsi que la tristesse procède : elle fait vieillir l’âme prématurément.
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— Je n’arrive pas à déterminer si tu es une toxine ou un tonique… Tu empoisonnes mes pensées et tu coules dans mes veines.
Pestilence devrait vraiment bosser sur ses compliments.
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Comment peut-il avoir la patience de s’adonner aux préliminaires ? Mais bon… Petite, j’étais la gamine qui allait jeter un coup d’œil à ses cadeaux avant qu’ils ne soient emballés alors... Peut-être suis-je un peu trop zélée quand le plaisir est à clé.
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Je suis sûre qu’une partie de lui – aussi infime soit-elle – commence à apprécier ma compagnie, effronteries et tout.
D’accord, peut-être que « tolérer » est plus adéquat. Nous nous tolérons, même si nous nous détestons ouvertement. Notre relation est carrément bizarre, mais puisqu’il refuse de mourir ou de me tuer, nous sommes coincés ensemble.
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-Qu'y a-t-il, Sara ?
Sara. Il prononce mon nom comme si c'était une prière.
-Rien, dis-je en me frottant les bras.
Sous mes couches de vêtements, j'ai la chair de poule. Il remarque mon geste et fronce les sourcils.
-Manifestement, ce n'est pas rien.(Il se lève et inspecte les alentours.) De quoi as-tu peur ?
Je ne veux pas avoir cette conversation. Pas question. Je repousse mes cheveux hors de mon visage.
-J'ai juste...cru entendre quelque chose.
-Quiconque essaie de s'approcher de nous est condamné. Tu ne crains rien Sara.
C'est faux. Je le crains lui, et mon propre cœur aussi.
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Je déplace mon poids. Ce ne sont pas seulement mes poignets et mes jambes qui me font mal. Mon estomac grogne depuis je ne sais combien de temps et ma vessie est sur le point d’exploser.

Je me racle la gorge.

- Je dois aller aux toilettes.

- Alors soulage-toi où tu es, répond le cavalier en scrutant toujours le brasier comme s’il pouvait y lire l’avenir.

Il me facilite la tâche : je me sens de moins en moins coupable de lui avoir tiré dessus et de l’avoir brûlé vif.

- Si vous voulez me garder en vie, il va falloir me faire manger, boire, dormir, chier et pisser.

Des regrets, mon pote ?
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La dernière à succomber est Stacy, leur petite fille. Elle meurt dans son pyjama à licornes, étendue sous un ciel d’étoiles phosphorescentes. Elle me réclame sa maman quand la Fièvre la consume, appelle son papa quand ses plaies lui font si mal qu’elle ne le supporte plus.

Je lui tiens la main et lui caresse les cheveux tout le temps, en faisant semblant d’être sa mère pour que, dans sa confusion, elle connaisse un peu de paix. Et puis elle s’éteint à son tour, comme le reste de sa famille. Silencieusement. Comme si elle sortait d’une pièce et entrait dans une autre, sa poitrine se soulevant et s’abaissant de plus en plus lentement jusqu’à ce qu’elle cesse de bouger à jamais.
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L'orgueil est un soldat solitaire qui abandonne sa mission quand personne ne lui prête attention...
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J'ai l'impression d'avoir vécu une centaine de vies, toutes violentes et sanglantes. Je suppose que c'est ainsi que la tristesse procède : elle fait vieillir l'âme prématurément...
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La souffrance est l'apanage des vivants. Et Dieu sait si je vais te faire souffrir.
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