"Je suis végan, mon père est végétalien, le père de mon père était végétarien. Il s'était donné la mort parce que son voisin camerounais avait tué son chat et l'avait mangé dans un rôti de mbongo tchobi avec, comme garniture, la banane plantain mûre à la vapeur. C'est un triste souvenir que je n'arrive pas à effacer de ma mémoire, ni à comprendre. Comment le père de mon père avait-il pu se soustraire à la vie pour un motif pareil ? Je ne dis pas qu'il était dépourvu d'intelligence, mais c'est mon ami Leroy qui avait trouvé son suicide ridicule et s'était longuement esclaffé quand je le lui avais raconté. Je ferai l'effort d'oublier cette sombre histoire."
Ce bouquin est d'un humour exquis. Il se laisse dévorer sans indigestion. Il a le mérite de relayer 2 absolus qui se côtoient sans se dissoudre. A lire absolument.
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Un végan chez les Pygmées peut ainsi se lire comme un plaidoyer pour les minorités, qu’il s’agisse de populations africaines ou de militants en avance sur leur temps.
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Je suis végan, mon père est végétalien, le père de mon père était végétarien. Il s’était donné la mort parce que son voisin camerounais avait tué son chat et l’avait mangé dans un rôti de mbongo tchobi avec, comme garniture, la banane plantain mûre à la vapeur. C’est un triste souvenir que je n’arrive pas à effacer de ma mémoire, ni à comprendre. Comment le père de mon père avait-il pu se soustraire à la vie pour un motif pareil ? Je ne dis pas qu’il était dépourvu d’intelligence, mais c’est mon ami Leroy qui avait trouvé son suicide ridicule et s’était longuement esclaffé quand je le lui avais raconté. Je ferai l’effort d’oublier cette sombre histoire.
Le père de mon père disait qu’il n’y a pas de différence entre manger un pangolin et manger un veau, entre manger une chauve-souris et manger un poulet, entre manger un serpent et manger un agneau ; la seule différence qu’il percevait était culturelle.