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Critique de BMR


Après avoir traversé la Chine à pied avec Ma Jian sur les chemins de poussière rouge, voici de quoi la parcourir de nouveau en train avec Paul Theroux et son roman : la Chine à petite vapeur.
Cet américain globe-trotter a livré de nombreux récits de ses voyages et son parcours en train dans la Chine de Deng Xiaoping (il y a près de vingt ans) est d'une belle écriture.
Le récit de ses rencontres pittoresques dans les gares, les wagons ou les villes est pimenté d'un humour très caustique et on ne s'y ennuie pas un instant.
Paul Theroux est parti de Londres pour gagner Pékin par le transmongolien : c'est donc tout naturellement ce livre qui nous aura accompagnés tout au long de notre voyage en Asie.
Theroux devra finir son voyage en voiture pour gagner Lhassa au Tibet (on est en 1986) et il aura ces mots prémonitoires alors que, vingt ans plus tard, la Chine vient tout juste d'inaugurer le train Qinghai-Tibet (le dernier tronçon Golmud-Lhassa vient d'ouvrir en juillet 2006), le train le plus haut du monde : Mais la raison principale pour laquelle le Tibet reste si peu développé et si anti-chinois - et si totalement démodé et plaisant - c'est qu'il est l'une des seules merveilles de la Chine qui ne soit pas desservie par le chemin de fer. La chaîne du Kunlun garantit que le train n'atteindra jamais Lhassa.
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