Le jeune Henri-Albert Cornuty quitte sa province et monte à Paris. Dans sa ligne de mire : le poète
Paul Verlaine, qu'il admire. Il aspire à rencontrer celui qu'il considère tel un maître, à la fois pour lui crier son admiration mais, également, pour devenir son disciple. Sur place, il découvre un homme déchu, qui erre de bar en bar, rongé par l'alcoolisme, la syphilis et la pneumonie. Se peut-il que cette épave soit le grand génie idolâtré ? Bien entendu, il s'agit de l'adaptation bédé du roman de
Jean Teulé. Ce dernier présente l'écrivain au terme de son existence, ruiné, dépravé, partageant le lit d'une fille vénale et d'une catin dont il est épris. Une sorte d'épouvantail qui déclame des vers contre un verre d'absinthe. Pourtant, la jeunesse du Quartier latin se met à le redécouvrir, oublie sa déchéance et vénère la beauté de sa plume qui, d'un trait d'encre, efface la laideur du monde qui l'entoure.
Commenter  J’apprécie         10