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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eileen rêve...

Fille d'immigrants irlandais, issue du quartier pauvre du Queens à New York, elle rêve de grands lendemains enchanteurs, l'American dream.

Une chronique de l'Amérique des années 1941 -2011 :
Des parents de condition modeste. Son père, camionneur livreur est connu dans le quartier comme un personnage animé, imposant et fort en gueule. Sa mère, femme de ménage, distante, pas maternelle pour un sou, est plus portée sur la bouteille. Eileen fait voeu de sortir de son milieu. Elle devient infirmière et rencontre Ed, un jeune scientifique talentueux mais qui à son désespoir n'a pas de grandes ambitions. Un fils, Connel, qui ressemble fort à son père, va naitre de cette union. Eileen continue seule à rêver de s'installer dans un quartier huppé - loin des nouveaux immigrés. Mais depuis quelque temps, son mari quinquagénaire, Ed a la tête ailleurs. D'ailleurs, il n'est plus lui-même. Face à ses absences répétées, Eileen ne va plus rêver mais vivre sa vie d'américaine.

Matthew Thomas, professeur à New-York a mis 10 ans à écrire ce roman qui questionne subtilement l'American dream à travers le portrait d'Eileen, une femme ambitieuse qui ne cesse de rêver d'une meilleure condition sociale avant de prendre conscience de la valeur de la vie. Elle incarne et devient le porte parole d'une partie de la population américaine, la condition de la femme de la middle classe. Elle nous parle de ses désirs, de ses espoirs, de ses rêves, mais aussi de ses peurs, du rejet de l'autre, du racisme, de ses soucis financiers et de la maladie.
Mais là ou Matthew Thomas frappe fort, c'est qu'il montre que Ed, son mari et Connel son fils n'ont pas cette volonté de réussir à tout la prix. La vie vaut d'être vécue à son propre rythme et selon ses choix. Alors D'où vient ce désir d'Eileen d'ascension sociale? d'obsession sociale des américains?

Au final

Un imposant roman de 8OO pages qui démystifie et décortique brillamment le rêve américain. Des personnages attachants : une héroïne qui à du caractère et de l'ambition pour trois, un mari chercheur qui trouve puis oublie, un fils qui se cherche et qui finit par se trouver. Une écriture fluide, poignante et saisissante surtout pour ceux qui ont connu, comme l'auteur dans leur entourage, la maladie qui attaque la mémoire. Oh zut, j'ai un trou de mémoire....
Petits bémols : quelques longueurs qu'on finit par oublier !

Et un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette découverte.

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Pour venir à bout de ce pavé de quasiment 800 pages, il m'aura fallu pugnacité et courage. Non pas que ce roman m'ait semblé comme la traversée du désert par Moise et les Hébreux. Au contraire, voguer à travers le destin d'Eileen sur plus de 50 ans s'est révélé plein de belles surprises, de beaux moments de vie mais aussi d'amères déconvenues. Eileen appartient à cette catégorie très fermée des héroïnes peu attachantes (et oui c'est ainsi), dont l'opiniâtreté et les rêves chimériques, son obsession à tout réussir et à attendre de sa famille la même perfection, tout cela combiné provoquent un effet "j'aimerais bien lui tordre le cou à cette vieille peau". Néanmoins, comment juger ce petit bout de femme qui a toujours dû se battre pour obtenir ce qu'elle voulait, à la seule force de son courage et de ses efforts, elle la fille d'immigrés irlandais, pur produit new yorkais, qui a combattu dès son enfance populaire un père charismatique mais joueur et une mère alcoolique incapable de témoignages d'affection. Rien n'est jamais tombé tout cru dans la bouche de la jeune Eileen. Alors puisque ses parents n'ont pu lui offrir la vie qu'elle mérite, elle se la construira : des études, un mari ambitieux, des enfants aimants et bon élèves, une magnifique villa en banlieue côtoyant les cyprès centenaires et les belles avenues bien entretenues. Mais la vie est ainsi faite que rien ne se passe jamais comme on l'imagine. Des études oui, un mari aimant oui, un fils oui. Mais d'ambition, de charisme, de villa victorienne, d"aisance matérielle, très peu. Eileen touchera du doigt ses rêves qui resteront toujours de l'ordre de l'illusion. Eileen traverse les décennies chaque jour un peu plus esseulée, un peu plus déçue mais toujours au fond d'elle cette envie de réussite, ce besoin de montrer aux autres qu'elle aussi, la fille d'immigrés, peut accéder au plus beau, à la vie facile vantée par les magazines de décoration chic. Jusqu'à ce qu'un drame chamboule tout. Je n'en dirais pas plus.

Au début j'avoue ne pas avoir compris où voulait en venir Matthew Thomas : pourquoi nous servir une héroine si peu attachante que l'on va devoir suivre durant 800 pages? J'ai failli abandonner. Et puis petit à petit je me suis laissée emporter par ce portrait de femme, si imparfaite, par son mari lui si attachant, par son fils tête à claques qui espère juste l'affection de sa mère qui reproduit son propre schéma familial. Matthew Thomas évite tous les écueils : l'apitoiement, le misérabilisme, l'excès lacrimal. Sans jamais sombrer ni dans le pathos ni dans le profond agacement, il nous conte un bout de vie, celui d'une femme comme les autres, banale, et de sa famille elle-aussi banale, et nous donne à réflechir sur nos propres attentes, nos propres réalisations : qu'avons-nous fait après tout ? Sommes-nous si irréprochables ? La recherche du confort matériel, ce besoin de représentation continuelle nous ont-ils fait perdre des yeux l'essentiel ? Autant de reflexions posées par ce roman et pour ça je remercie les éditions Belfond et Babélio de m'avoir soumis ce livre.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Eileen vient d'une famille pauvre , à vécu dans un minuscule appartement avec une mère alcoolique. Mais adulte ,elle décide de prendre sa vie en main ,devient infirmière , épouse un homme brillant et n'a ,dés lors ,plus qu'un but : sortir de sa condition et trouver la maison de ses rêves. Mais le destin s'en mêle ,auquel Eileen va faire face tant bien que mal .

C'est un pavé de plus de 780 pages mais pas un instant on ne regrette de l'avoir entamé . L'histoire d'Eileen et de sa famille ,c'est une histoire banale mais on dirait que c'est la notre . On s'attache très vite à elle ,on la comprend ,on redoute comme elle ce qui va arriver . On suit Eileen de l'enfance à la retraite et ce récit fait ressortir beaucoup d'émotions ,notamment à partir de la moitié du livre. Rien n'est exagéré dans l'écriture ,l'auteur laisse beaucoup de place à notre imagination .

Eileen est un personnage a la volonté incomparable ,patiente ,qui s'est attendre les occasions et qui ne perd jamais de vue son objectif ,même si il est à plusieurs reprises contrarié. Pourtant ,pas rancunière pour un sous ,elle laisse son mari évoluer librement . Pour son fils ,elle le guidera à des moments décisifs car elle espère pour lui une ascension sociale. C'est une femme vraiment courageuse ,qui toute sa vie ,va s'investir pour les autres.

C'est un livre qui donne un petit coup de poing ,dont ,émotionnellement ,on ne ressort pas indemne. Une épopée familiale brillamment racontée , plein de vie et d'amour !

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette découverte
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Pas loin de huit cents pages pour nous décrire la vie d'Eileen Leary.

A partir de son enfance durant laquelle, très jeune, elle a pris en charge les taches domestiques. Mais pas seulement : c'est elle également qui a décidé d'envoyer sa mère alcoolique en cure de désintoxication. Son père, qu'elle admire, et que tous les hommes du quartier révèrent est trop occupé à travailler, et quand il ne travaille pas, à jouer ou à tenir le crachoir au bar.
Mais Eileen, malgré ces débuts difficiles, compte mener sa barque de manière à avoir une belle vie, de l'argent, des manteaux en vison, une belle maison dans un quartier enviable, etc. Elle entre donc à l'école d'infirmière et obtient son diplôme.
Puis, un soir de nouvel an, on lui présente Ed. Elle tombe tout de suite sous le charme du jeune homme et inversement. Ils se marient quelque temps plus tard. Ed est chercheur, il est intelligent, et très rapidement, de bonnes opportunités se présentent à lui. Mais il les refuse, préférant enseigner. Ces décisions ne correspondent pas au plan d'Eileen qui devrait lui permettre de s'élever socialement. Mais elle s'adapte.
Tardivement, ils ont un fils, Connell. Celui-ci grandit, plus proche de son père que de sa mère, peu démonstrative. Tous deux ont en commun la passion du base-ball.
Lorsque Connell atteint ses dix-sept ans, sa mère remarque des changements chez son père, progressifs mais profonds. Des sautes d'humeurs, des moments de panique, de confusion ou d'agressivité. Elle envisage de divorcer.

A partir de là, pour ceux qui n'auraient pas lu le livre et ne voudraient pas en découvrir trop, faites l'impasse ! Mais au lieu de le quitter, elle prend rendez-vous chez un médecin pour Ed afin d'effectuer un bilan de santé. Quelques semaines plus tard, le verdict tombe : Ed est atteint de la maladie d'Alzheimer. Il a à peine cinquante ans.

La suite, c'est le combat d'une femme pour garder son mari à la maison tout en continuant de travailler car, financièrement, ce n'est pas possible autrement. C'est la déchéance physique et intellectuelle d'un homme intelligent et attentionné. Ce sont les difficultés d'un fils incapable de s'occuper de son père devenu dépendant. Il s'agit également du portrait de la middle class américaine de la deuxième moitié du vingtième siècle à travers les aspirations d'Eileen. Tout est très bien décrit, de manière très réaliste, jusque dans les moindres détails. Les sentiments des différents protagonistes sonnent justes.
Et c'est bien pour ces raisons que ce livre est tout à la fois dur, touchant, sombre, émouvant. Malgré tout, la chute nous laisse sur une touche d'espoir.
Très bon roman, marquant.
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Voici un très beau roman, un pavé de presque 800 pages dans lequel je me suis complètement fondue. Je n'avais pas lu depuis longtemps une si belle histoire d'amour, dans laquelle la maladie d'Alzheimer (puisqu'il faut la nommer) s'invite malheureusement, mais donne au récit une belle dimension, pleine d'humanité. Il est intéressant de suivre dans ce récit l'évolution d'Eileen, presque au jour le jour, de sa vie de petite fille, dure et décourageante, à sa vie de grand-mère, apaisée, en passant par une vie de femme, complexe et remplie de souhaits. La densité du livre, qui peut sembler un défaut, est aussi sa force, car nous assistons à chaque petite victoire du quotidien, à chaque désir parfois couvé dans l'oeuf ou réalisé, et à chaque déception. L'auteur, qui a semble-t-il écrit ce livre dans un petit deux-pièces alors qu'avec sa compagne ils élevaient des jumeaux a su brosser le portrait méticuleux, précis et bouleversant d'une vie, celle d'une femme américaine dans la deuxième moitié du vingtième siècle. D'écriture et d'apparence classique, Nous ne sommes pas nous-mêmes s'avère en fait passionnant à lire, prenant. Il m'a par de multiples petites phrases laissée songeuse... Il est sans conteste une aventure à tenter.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Eileen Tumulty est la fille unique d'un couple d'immigrants irlandais. Née dans l'Amérique de l'après guerre, Eileen admire son père, figure respectée de son quartier, et souffre de l'alcoolisme de sa mère. La petite fille nourrit des rêves d'ascension sociale. Devenue infirmière, elle tombe amoureuse et épouse Edmund Leary, un jeune chercheur en qui elle place beaucoup d'espoir. C'est ensuite vers son fils, Connell, qu'elle déplacera ses ambitions. Mais les rêves d'Eileen ne sont pas forcément ceux de son mari et de son fils, et la vie joue parfois des tours imprévus.

Ce passionnant récit retrace sur soixante-dix ans et plus de 800 pages, la vie d'Eileen. Ses espoirs, ses déceptions, ses combats se racontent ainsi au fil des pages d'un roman qui ne s'essouffle à aucun moment. Ce qui est une gageure, car il ne s'agit pas là d'un roman choral qui multiplierait les personnages et donc les histoires mais bien de se focaliser sur la vie de cette femme de son enfance à sa vieillesse. Et il faut bien l'admettre, Eileen n'est pas un personnage toujours sympathique. Imposant ses vues et ses envies à Ed et à Connell, c'est une forte femme qui cherche à tout maîtriser. Mais on s'attache malgré tout à elle et on finit par respecter ses choix et à les comprendre.

La seconde partie du récit est terriblement touchante. Car si elle force Eileen à renoncer à ses ambitions et à faire face à la maladie d'Ed, elle donne une ampleur et une profondeur particulières à ce personnage. Toutes ses forces se tendent dans la volonté de venir en aide à son mari, d'affronter cet événement avec fermeté et dignité.

Au fil des pages, Matthew Thomas retrace aussi plus d'un demi-siècle de la vie en Amérique et de son évolution en parallèle de la vie de la famille Leary. Sans jamais tomber dans la facilité, l'auteur nous parle aussi de la maladie, des relations familiales, de l'amour et du temps qui passe.

Un livre et des personnages qu'on a du mal à quitter alors même qu'on les a suivis sur toute la longueur de ce pavé.
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Un très très beau roman... je ne pensais pas qu'il me prendrait à ce point!
On suit une femme, Eileen, de son enfance à sa vieillesse, en passant par son mariage, sa descendance... Eileen n'est pas parfaite, loin de là, mais on s'attache malgré tout, grâce à une belle écriture de l'auteur. Sa normalité et ses imperfections rendent justement cet attachement possible.
Certes, il y a parfois des longueurs... le début de la vie d'Eileen est traité dans le premier tiers, alors que sa 2e moitié de vie occupe tout le reste : je me suis inquiétée car commençais à trouver ça long. Puis tout est reparti.
Bref, une écriture entraînante, une longueur adéquate au roman (si c'était plus court, ce serait moins marquant pour le lecteur qui a vraiment l'impression de souffrir avec Eileen)... et ce qui reste, c'est de l'admiration pour cette femme, et des interrogations sur ses propres capacités à faire face à une situation semblable.
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En voyant la couverture, je m'attendais à un roman qui se déroulerait principalement dans les années 50. En fait, Nous ne sommes pas nous-mêmes a une durée bien plus importante, puisqu'il nous mène jusqu'en 2011, à travers près de 50 ans de la vie d'une femme. Eileen naît dans une famille irlandaise immigrée aux États-Unis. Etudier, se marier, avoir un bébé, une belle maison... Pour elle, il est important d'afficher sa réussite. Mais son mari, Ed, ne vit que pour la science qu'il enseigne, ce qui crée d'importantes tensions dans le couple.
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Merci à Babelio et à Belfond pour cette magnifique lecture.

Le décor se plante rapidement (du moins le croit-on). L'immigration irlandaise à New York, cela parle à tout le monde. Depuis Frank McCourt, on voit très bien le topo. Matthew Thomas consacre pas loin de 200 pages aux "bases", à la jeunesse d'Eileen. Entre un père charismatique et révéré par la communauté et une mère alcoolique et dépressive, Eileen se monte une vie rêvée. Une vie plus belle et plus riche. Qu'elle va vivre avec Ed. le lien avec la trilogie de McCourt s'arrête là.

Ed, il est fort et robuste, moralement et physiquement. Ils progressent dans l'ascenseur social, surtout elle finalement, car lui semble opérer de "mauvais" choix, ou du moins des choix moins intéressés, plus détachés des contingences.

Dans les années 80, le Bronx mute. Il évolue, mais dans un sens qui ne plaît pas à Eileen. Même si elle n'est pas raciste, voir son quartier aller vers plus de multiculturalisme ne lui convient pas. de même, se comparer à ses amies la renvoie à son existence et aux choix de son mari.

C'est très habile de l'auteur. Doucement, on en arrive à mettre en parallèle les choix passés d'Ed et les aspirations d'Eileen. Elle l'aime, et ne peut vraiment lui reprocher cela, mais on perçoit peu à peu qu'Ed est un frein à la réalisation du rêve d'Eileen.

Et tout dérape pour les 50 ans d'Ed. Son comportement change. A tous niveaux, école, rapports familiaux, implication, attention, caractère...

De nouveau, c'est très habile de l'auteur. La lente descente d'Ed, sa maladie, n'est pas visible de suite. Elle s'installe sournoisement chez Ed et chez le lecteur. Elle prend plusieurs visages, et le lecteur suit la vision d'Eileen, laquelle fait d'abord semblant de croire qu'il n'y a rien. Puis que les choses vont s'arranger. Ou encore profite des accalmies chez Ed pour marquer des points et avancer dans son rêve. Par exemple, vendre leur maison et déménager dans un beau quartier, loin des épiceries portoricaines, des gangs qui commencent à rôder... Et elle emballe le tout dans un discours "c'est mieux pour tout le monde" auquel elle s'accroche comme un naufragé du Titanic à un morceau de planche.

Car au-delà de l'idée d'une maîtresse ou d'une tumeur pour expliquer les sautes d'humeur ou les accès de colère d'Ed, la réalité s'impose et c'est la Maladie d'Alzheimer qui s'impose. le chapitre 48 où Ed révèle sa maladie à ses proches, puis à son fils est un moment d'une rare intensité, pudique et fort à la fois. Puis l'auteur va jusqu'au bout du bout. Il n'épargne rien, mais c'est toujours maîtrisé, juste et sans jugement. Il porte un regard tendre sur tout le monde, sur les forts, sur les faibles, sur les lâches, et sur ceux qui assument.

Vers la fin, la figure du père d'Eileen revient souvent. Et la boucle est bouclée. Eileen et ses 3 hommes (ou 4 si on compte Sergueï), père mari et fils.

A mon avis, la fin traîne un peu en longueur. Evidemment, le sujet n'est pas Ed et on suit les pas d'Eileen. C'est bien vu de l'auteur, mais l'intensité étant retombée, je me suis moins investi en tant que lecteur dans les derniers chapitres. Par son dernier chapitre, toutefois, Matthew Thomas élargit la perpective, il bouleverse quelque peu le propos. Il s'agit de transmission, d'être père, de comment faire pour être à la hauteur de l'idée que l'on se fait des attentes de ses parents... Ce dernier chapitre est fort. Il ouvre tout un champ des possibles, tout en bouclant la boucle. Bel exercice.

Au final, un degré de maîtrise de l'écriture incroyable, un roman profond et qui fait mouche bien souvent. Un premier roman (avec adaptation au cinéma) et 10 années de travail. Une vraie découverte.
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Nous ne sommes pas nous mêmes
Matthew THOMAS

Eileen et Ed sont mari et femme.
Eileen est infirmière et Ed est professeur de sciences.
De bons métiers, une belle maison, des amis, un fils.
Tout est parfait dans leur vie.
Eileen souhaite plus que tout s'éloigner de son enfance pauvre entre un père camionneur et une mère devenue alcoolique.
Elle veut toujours plus.
Pour elle et sa famille.
Mais ce sur quoi Eileen n'aura pas de prise c'est la santé de son mari.
Et elle va accompagner son mari dans cette déchéance inexorable.
Au travers d'une vie nous allons marcher à côté de la famille Leary.

Un roman que je n'oublierai pas.
Un vrai roman qui raconte ce qu'est l'Amour avec un grand A.
De cet amour qui accompagne jusqu'à la mort.
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