L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson

Personne ne revint de l'Est.
Tu n'es plus allée au piano.

Dans l'obscurité de la nuit parfois je me perds.Alors,il me faut partir à ma recherche et me rassembler.

Alors Irina, qui toujours avait aimé lire se mit lire de plus en plus. Elle lisait la nuit, elle lisait dans le métro, elle lisait dans le coche d’eau qui du pont Mirabeau menait à la Concorde. Page 75

Tous ceux qu'on croise, tous ceux qu'on aime ou qu'on pourrait aimer et qui s'éloignent parce que leur vie est plus loin.

J'ai pris une bouchée de gâteau. Il avait bien le goût qu'il devait avoir. Alors j'ai contemplé ma vie et il s'est passé quelque chose d'étrange.

Les voyageurs ont décrit la lumière verte de la grande forêt, la plongée des rayons de soleil dans les arbres, la résonance singulière des chants d'oiseaux et des cris d'animaux, des froissements de feuilles, du brusque et lourd envol des caïcarinhas..., battements d'ailes lents et veloutés à l'oreille.

Ainsi a commencé notre échange...
Pour ma part, mes sentiments avaient été si soudains et si puissants que je ne pouvais douter de leur nature.
J'ai guetté le courrier, avide de ses quelques mots et des textes qu'il souhaitait me faire lire et qui, à son insu, disaient ce qu'il ne disait pas.

En le quittant j'étais bouleversée. Quitter cet homme me déchirait, je ne m'expliquais qu'obscurément pourquoi.

Les vivants passent avant les morts.

Elle se souvint comme elle jouait avec ses mains,enfant:lui déplier les doigts sans ménagement puis,lui saisissant le poignet,le secouer brutalement et voir la jolie main docile se balancer,transformée en poupée de chiffon.Elle se souvint de son plaisir de petite brute et du bonheur de sa grand-mère ravie de s'abandonner à sa cruauté de petite-fille.