C'est la souffrance qui porte à la réflexion ; elle détruit la légèreté de l'esprit ; si elle affaiblit momentanément les forces physiques, elle donne par la suite, au cœur et à l'âme, une vigueur nouvelle ; elle rassainit le jugement en dirigeant vers les choses graves ; c'est par elle qu'on connaît les hommes ; c'est elle qui les instruit, enfin la souffrance est le plus puissant auxiliaire de l'expérience, et qui n'a pas souffert sait peu de choses.