Citations sur The Clan MacDougall, tome 1 : La fille de Laiden (14)
Ces pensées et désirs lui étaient auparavant totalement étrangers. Jusqu’à ces derniers jours, il s’était toujours imaginé être un esprit libre. Il n’avait jamais voulu être assujetti aux responsabilités qu’une femme et des enfants impliquaient. Il avait toujours apprécié de pouvoir aller et venir comme bon lui semblait, et il ne comptait plus la quantité de femmes avec lesquelles il avait partagé son lit. Mais aucune n’avait retenu son attention plus de quelques heures. Et aucune ne lui avait jamais fait désirer quoi que ce soit de plus que d’assouvir ses besoins physiques.
Quand nous faisons un serment ou une promesse, nous les tenons jusqu’à notre dernier souffle. Quand nous avons juré de vous protéger, vous et votre honneur, nous le pensions vraiment.
Isobel poussa un grand soupir en se demandant ce qu'elle allait faire de ces deux là. On ne pouvait pas s'opposer au grand amour. elle le savait et y croyait de tout son coeur. elle pourrait envoyer Aishlinn à l'autre bout de la terre que cela n'arrangerait pas les choses. quelle que soit la distance quon pouvait instaurer entre 2 personnes qui s'aimaient d'un amour sincère, leurs sentiments ne s'en verraient pas altérés. au contraire, cela ne ferait que les renforcer.
oh ! s'exclama Duncan en esquissant un sourire en coin, et voici Petit William.
Aishlinn se demande comment un homme si monumental pouvait être qualifié de petit. Elle se tourna pour chuchotter à l'oreille de Duncan :
S'il est petit, je détesterais croiser Grand William.
Duncan glousse avant de répéter aux autres ce qu'elle venait de lui dire, et il rirent tous à gorge déployée. Aishlinn rougit de gêne face au vacarme qu'elle avait déclenché.
Daniel McAllister intervint :
- on l'appelle Petit William, jeune fille, parce qu'il a un petiiit.....
Ses yeux étaient d’un vert si prononcé… Ils contenaient beaucoup de douleur et de peur, trop à son goût. Mais quelque chose d’autre reposait juste sous la surface, quelque chose qui ne demandait qu’à être libéré. De la passion, du désir, oui ; mais pas dans un sens romantique ou physique. Non, il s’agissait de quelque chose de plus profond et précieux que ça. Au fond, elle voulait être plus que ce que les gens exigeaient d’elle, et c’était ce qu’il voulait lui offrir : la liberté d’être celle qu’elle était vraiment.
Peut-être que son nez n’était pas aussi gros que ses frères l’avaient prétendu. Ce n’était qu’un nez, un nez on ne peut plus simple.
Mes lèvres… peut-être que mes lèvres ne sont pas trop fines, ni trop bombées, mais elles n’en restent pas moins des lèvres banales. Et mes joues… elles auraient sans doute meilleure mine si je les pinçais pour les faire rosir un peu et masquer les taches verdâtres qui les recouvrent actuellement.
Peut-être ne suis-je pas si hideuse, pensa-t-elle. Une chose est sûre, je n’ai pas la beauté de Bree. Alors quelconque, oui, mais sans doute pas si hideuse que mes frères me le disaient.
Ils ne lui vouaient que de la sympathie. C’était leur façon d’être, et ils ne pouvaient rien y changer, pas plus qu’elle n’aurait pu elle-même modifier la couleur de ses yeux.
À Londres, on ne l’aurait pas forcée à passer pour une idiote en lui faisant porter une robe et des pantoufles si somptueuses. Peu importait le mal qu’ils se donnaient à la convaincre du contraire, cela ne lui semblait tout simplement pas naturel ni approprié de s’habiller de cette manière.
Les filles ordinaires, se dit-elle en elle-même, ne s’habillent pas ainsi, et seules les personnes fortunées ou membres de la royauté portent de la soie ! Les paysans étaient cantonnés à la laine et au lin.
Elle garda le visage enfoui et se dit qu’une mort par suffocation ne serait peut-être pas si terrible… Il serait assurément préférable de mourir ainsi que de succomber à la gêne qui ravageait son corps affaibli.