AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 102 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie tout d'abord Netgalley et les éditions Rageots qui m'ont permis de découvrir ce livre et cet auteur. Si j'ai demandé à recevoir celui-ci parmi le large catalogue de Netgalley c'est avant tout à cause de son résumé très intriguant qui m'a tout de suite fait pensé au film « Time Out » même s'il n'en est rien. Alors j'ai aimé ou pas ? La réponse tout de suite…

Je pense qu'il est inutile de préciser que ce roman est une dystopie et je ne sais pas vous mais ce genre commence à me lasser. J'ai l'impression d'avoir fait le tour… bref je disais donc il s'agit d'une dystopie certes mais aboutie et complexe. La société décrite par Jean-Christophe Tixier est glaçante par son potentiel réalisme. Qu'est ce qui nous prouve que nous n'en arriverons pas là. Après tout avec l'avancée des technologies, ce term-test ne nous parait pas hors de portée… Cela me fait froid dans le dos. le postulat de départ est vraiment effrayant. Nous devons réagir maintenant pour éviter de telles dérives, parce que « Demain, il sera trop tard ».

Ce roman est à voix multiples : nous suivons plus particulièrement Lou, Virgil, Enna et Jolson. Chacun tente de trouver sa place dans cette société de castes. Chacun livre un combat qu'il croit juste. J'aime beaucoup les alternances de point de vue. Et ici encore, je trouve que c'est un vrai point fort pour l'intrigue. Cela rend le roman haletant. le rythme est très rapide, on ne s'ennuie pas. Mais j'ai trouvé que parfois l'action était un peu décousue…j'avais du mal à suivre. Je ne comprenais pas tous les tenants et aboutissants. pour moi, l'auteur a pris des raccourcis un peu faciles… J'ai trouvé ce roman trop « mécanique ». Je l'ai lu comme un automate, je n'ai pas réussi à m'attacher autant que je l'aurai voulu aux personnages et les rebondissements et retournements de situation sont peut-être trop nombreux et trop succins. Leur combat n'a créé aucune émotion chez moi même si au fond, je n'étais pas indifférentes à toutes ces injustices.

Mon sentiment global sur ce livre a été confirmé avec l'épilogue qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Les péripéties de nos protagonistes s'arrêtent brusquement et hop, on nous explique comment ils s'en sortent en quelques pages à peine. J'ai un sentiment d'inachevé, c'est dommage.

Par contre, ce livre nous offre une réelle réflexion sur la vie et comment le fait de connaitre son « terme » influence notre façon de vivre. le propre de la vie s'est justement de ne pas savoir quand elle s'arrêtera pour profiter au maximum de chaque jour. Dans cette société dépeinte par l'auteur, les gens sont définis et classés suivant l'age supposé de leur mort. Mais une vie même courte a autant de valeur qu'une autre…

En bref, c'est une dystopie très complexe, percutante et captivante (oui j'ai bien dit captivante). J'ai regretté le coté trop automatique de l'action qui ne m'a pas permis de m'immerger complètement dans l'histoire. Malgré ces quelques remarques, j'ai passé un bon moment. A vous de juger !


Lien : https://monjardinlitteraire...
Commenter  J’apprécie          20
Merci à NetGalley et aux éditions Rageot pour leur confiance. =)

Un jour, après avoir acheté des places de concert, Virgil reçoit un coup de téléphone de sa mère comme quoi il ne doit pas venir à la maison. Les unités Spéciales sont là pour l'appréhender. Pourquoi ? Parallèlement Lou, une hackeuse, se demande ce qu'il se passe comme événement et Enna, va prendre une décision après un tragique épisode.
C'est un monde dominé par une société qui a inventé les Termes. Grâce à un test à la naissance, les personnes peuvent savoir à quel âge ils vont mourir. La société a changé et des classes sociales (hors riche et pauvre) ont émergé. En fonction du Terme, chacun a une vie différente dans une condition glorieuse ou misérable. Comme pourquoi avoir de l'éducation, avoir accès aux connaissances quand tu meurs à l'âge de 12 ans ? Tu sers juste d'esclave au Long Terme. Ils sont divisés en catégorie par rapport à l'âge du Terme : Court Terme, Moyen Terme et Long Terme.

C'est une dystopie crédible et assez réaliste. J'ai été déçue du pourquoi du comment mais en prenant du recul, je trouve ça logique et non abracadabrant. C'est un livre qui délivre plusieurs messages comme « être soi-même », « vivre sa vie comme on a envie », « ne pas avoir peur de réaliser ses rêves » et j'en passe... Certains arrivent comme un cheveu sur la soupe. D'autres, heureusement, arrivent au bon moment. Parfois, certaines scènes ne me semblaient pas nécessaires. Je me suis quand même laissée transporter par le récit. Je n'étais pas complètement dedans néanmoins j'ai aimé suivre nos protagonistes et les voir s'envoler, évoluer, prendre conscience de beaucoup de choses.
Ce n'est pas parce qu'on meurt jeune qu'on n'a pas le droit de vivre sa vie. Il faut profiter, en tout cas, savoir profiter.

« Ce système ne tient debout que parce qu'on ne se pose pas les bonnes questions et que tout le monde y trouve son compte, ou presque, poursuit-elle, laissant exploser sa colère. Chacun trouve normal que les fonctions importantes soient occupées par des Longs Termes, auxquels on offre une vie de rêve. Ce ne sont pas eux qui vont remettre en question ce principe. »

Ce roman, dans un sens, fait peur. Pourquoi ? Car demain, ce monde peut être vrai. Pas un jour prochain non mais de suite. le récit est assez complet. Nous rentrons directement dans le vif du sujet. Les différents points de vue nous imposent un rythme assez entraînant (même si certains, je voulais les expédier). On balaye un large panel. Ce n'est pas rocambolesque. On suit les sentiments des personnages, leurs vies, leurs vécus, leurs réactions. Ils passent par énormément d'émotions : le doute, la rage, l'amitié, le désir, la tristesse, la joie… Un monde en ébullition.
Comment prouver la manipulation, l'endoctrinent et la propagande ? Une dystopie très différente de ce que j'ai lu. C'est concentré sur l'essentiel, sur les préparatifs, sur les preuves et sur cette société. Elle est calme et pourtant explosive dans les émotions et les sentiments. J'avoue que je n'ai pas ressenti énormément d'émotions. J'ai lu tel un robot ce qui est dommage. Ce récit aborde un large éventail de sujet de la vie : le problème des classes sociales qui entraîne des comportements différents en fonction d'où on vient, un problème d'identité où on remet tout en question en découvrant d'où on vient et en venant d'où on vient, des aspects idéalistes ou extrémistes. Un univers violent bercé dans des convictions différentes. Une société dirigée par une entreprise, la FGAH, (sympa la spécificité des noms !) qui décide qui doit vivre et mourir. Des personnes opprimés, bercés d'illusions et bernés par un système. Des personnes fières qui ferment les yeux. Un monde de souffrance et de joie, d'envie et de répulsion. Les plus petits événements, les plus petits détails peuvent tout changer. Il suffit d'une seule erreur pour se rendre compte du monde. Il suffit d'une étincelle pour que l'espoir renaisse. Je préfère ne pas savoir l'âge de ma mort pour vivre tout simplement et ne pas stresser à l'approche de l'âge fatidique.

« Il se penche en avant, observe Lou un moment, puis reprend :
- Tu voudrais que l'on revienne à l'époque où on ne savait pas ?
Elle reprend un moment pour réfléchir.
- Peut-être. Je n'aime pas l'idée d'organiser ma vie en fonction d'un compte à rebours qui égraine inlassablement les secondes. Car nos vies sont devenues d'implacables comptes à rebours. »

L'écriture riche de l'auteur est fluide et entraînante. On rentre dans le vif du sujet : les valeurs de la vie et les problèmes rencontrés, les oeillères pour rester dans un cocon au lieu d'ouvrir les yeux…

« Je vois que le pouvoir a parfaitement domestiqué la population, le raille-t-elle. A croire qu'avec la généralisation du Term-Test®, tout le monde accepte son Terme comme une fatalité, et personne ne remet en question la dictature que cela induit. Tu es un parfait mouton, comme les autres. »

Virgil m'a étonné. Un garçon qui voit sa vie basculer et qui va faire plein d'erreurs. Il va tout remettre en question et a un sacré caractère. Enna est pareil, elle rêve tellement de liberté, qu'elle voit jusqu'où ça peut aller. Elle est en colère et réactive. Virgil et Enna se ressemblent. Et Lou celle qui ne change pas, reste elle-même et qui est l'ombre. Ils sont très différents. Certains comportements sont très réalistes, par contre d'autres c'est un cheveu sur la soupe. Je me suis plus attachée à Lou et Enna (un moment non, je levais les yeux au ciel) que Virgil. C'est celui qui m'a agacé. Il voit sa vie chamboulée, ses repères détruits… ses réactions semblent justes (c'est vrai, qu'il y en n'a pas des « pas justes ») mais il était chiant, énervant… Parfois ils ne réfléchissaient pas. le truc que je n'ai vraiment pas aimé ce sont les sentiments « amoureux » et/ou « désireux » spécialement concernant Enna et Virgil… J'ai rien compris. Ça ne m'a pas plus du tout. Je n'aime pas qu'on mette une scène pour délivrer un message spécifique. Ça ne l'a pas fait. J'étais super déçue du choix de l'auteur.
Par contre Jolson, c'est un de mes personnages favoris. Il est enroulé dans un moule, une société régit par le Terme qui est l'âge de la mort. Il en veut aux Courts Termes qui pour lui sont des déchets. Pourtant, petit à petit, on voit l'esprit conditionné, fermé qui se rend compte du monde, des joies des différences et de tout ce que ça a engendré et engendre.
Donc ils sont tous diversifiés, réagissent différemment à leur malheur. Des réactions extrêmes tellement humaines et parfois ignobles de tout de même. Des réactions réfléchies à des réactions soumises aux humeurs.



C'est un roman qui fait réfléchir. L'auteur réussit à montrer l'endoctrinement d'un système. Ce récit ne monte pas en crescendo, mais nous montre juste l'essentiel, un envers du décor et les conséquences. Les petits détails qui peuvent faire tout la différence. Un univers effrayant qui nous dit qu'il faut changer et ouvrir les yeux sinon Demain, il sera trop tard. Dommage, que je n'ai ressenti limite aucune émotion.
Lien : http://de-fil-en-histoire.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Imaginez connaître la date exacte de votre mort. Envisageriez-vous la même vie selon qu'elle dure 20 ou 80 ans ?
Ce roman dystopique repose sur un principe simple et clair : la date de péremption. Si le concept est attrayant et les codes du genre bien respectés, les longueurs sont toutefois très présentes. C'est dommage car il aurait suffi de quelques coupes franches pour aérer et dynamiser l'ensemble.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Jean-Christophe TIXIER imagine un monde où tout serait calculé, y compris l'espérance de vie. Enna et Virgil nous amènent à nous poser des questions sur notre propre société.
Les courts termes, les gens qui ne vivent pas longtemps et
les longs termes, ceux qui vivent plus longtemps.
Tout se base alors sur la discrimination des courts termes.
Dans ce roman il y a des passages inutiles et décrochant, mais j'avoue avoir aimé ce livre.

Maélia
Commenter  J’apprécie          10
Je suis toujours curieuse de découvrir une nouvelle dystopie et je le fais toujours avec grand enthousiasme. Toutefois, si ce titre m'a beaucoup interpelée et intéressée dès les premières pages, j'ai eu de plus en plus de mal à être dans l'histoire...

Virgil fait partie des Long Terme, plus précisément un 72. Il sait qu'il va donc vivre jusqu'à 72 ans. Pourtant la Brigade des Termes cherche à l'arrêter, alors qu'il est bien loin de son terme. Pourquoi en ont-ils après lui ? Qu'a-t-il fait de mal ? S'il va chercher à le comprendre, ce n'est pas en leur tombant dans les griffes en tout cas. Il va alors faire la connaissance de Lou qui lutte contre le système dans l'ombre, et va effectivement en apprendre davantage...
En parallèle, Enna, une Court Terme, se révolte autrement, à sa façon... Pour cela, elle graffe tout ce qu'elle a sur le coeur, pour faire entendre l'injustice aux autres. Jusqu'où jour où son amie se fait tuer par des Long Terme. Là, elle a envie d'aller plus loin, et est prête à se venger...

Si j'adore l'idée, et ce que l'auteur en a fait, j'ai eu plus de mal avec le style d'écriture. C'est vraiment ce qui rend mon avis mitigé finalement, parce que l'histoire a d'excellentes bases et une bonne intrigue, même si c'est assez long à se mettre en place...
Je dois quand même reconnaître que l'idée m'a énormément plu : la société est divisée en plusieurs classe : les Court Terme, les Moyen Terme et les Long Terme. Si ce n'est pas original, ça reste plaisant qu'ils soient tous catégorisés parce que ça promet une bonne révolte, tôt ou tard. Et même venant de nous-mêmes, c'est toujours révoltant de voir que, dans le futur, il y a encore cette notion de pauvreté bien marquée, même si là il s'agit surtout d'une espérance de vie plus ou moins longue, il n'empêche que les Court Terme sont mis de côté et n'ont pas droit à grand chose, alors que les Long Terme sont promis à un grand avenir et ne manque de rien... Ça ne laisse donc pas le lecteur indifférent. Et puis, il y a beaucoup de nouvelles technologies pour mettre à bien tout ce système de vie. C'est un peu un frein, je trouve, dans cette histoire, parce qu'il y en a trop et ce n'est pas forcément toujours simple à retenir, on est vite noyé dans un flot de termes nouveaux et compliqués. D'un autre côté, ça ajoute plus de poids à l'intrigue, donc ce n'est pas vraiment une mauvaise chose. Et s'il y a en a autant, je pense que c'est pour bien montrer à quel point le gouvernement à le monopole sur absolument tout...
Donc, pour résumer, toutes les idées sont franchement intéressantes et entrainantes. Toutefois, le style m'a bien refroidie parce que j'ai eu l'impression qu'il y avait trop d'explications pour peu d'action et de rebondissements. Pourtant, il y a pas mal d'action mais je ne l'ai pas tellement ressentie, j'ai trouvé le texte assez dense même si paradoxalement ça se lisait assez vite. En tout cas, je ne suis que rarement rentrée vraiment dans l'histoire.

Il en est de même pour les personnages. Autant j'ai beaucoup apprécié Enna, et Virgil aussi, mais pas de la même façon, autant j'ai eu du mal à m'attacher à eux ou à apprécier d'autres. Je pense que j'ai apprécié Virgil surtout parce qu'on se retrouve dans le flou en même temps que lui, que l'on découvre tout en même temps que lui et que c'est l'un des personnages qu'on suit le plus. Mais ça s'arrête là.
Et si j'ai beaucoup apprécié Enna, c'est parce qu'elle en veut, elle donne beaucoup de sa personne, à sa façon, dans des conditions de vie qui laissent clairement à désirer. Mais ce n'est pas pour autant que je ressentais vraiment quelque chose vis à vis d'elle, c'est plus qu'elle était agréable à suivre.

La fin est assez frustrante parce que trop ouverte. Je ne sais pas s'il y aura une suite mais je ne pense pas la lire pour autant. Je suis un peu partagée parce que les idées m'ont vraiment plu et l'intrigue est bien menée, mais j'ai peur de ne pas accrocher comme ça m'est arrivée pour celui-ci...
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          10
Demain il sera trop tard est une dystopie dans laquelle la société est divisée en plusieurs classes, celles-ci correspondant à un Terme déterminé à la naissance de chaque citoyen : Court Terme, Moyen Terme ou Long Terme. Ainsi, chacun sait à quel âge il mourra. Ce Terme, diagnostiqué à l'aide d'un outil technologique appelé le Term-test, régit la vie de tous, ouvre comme réduit à néant les perspectives d'avenir de chaque homme, et sépare ces hommes. Les Longs Termes sont amenés à exercer les plus hautes fonctions dans la sociétés tandis que les Courts Termes sont les laissés pour compte, ceux qu'on isole et qu'on laisse vivre dans la misère sans aucune éducation ou considération. Néanmoins, le système a des failles, et c'est à partir de là que l'histoire va démarrer et que l'on va suivre les histoires de personnages qui vont s'entrecroiser. Court, Moyen ou Long Terme, ils vont être amenés à se rencontrer et à lutter ensemble pour combattre ce Système qui cache énormément de secrets.

S'agissant du fond de l'histoire, j'ai trouvé l'idée des Termes attribués à chaque citoyen originale. le système mis en place sort un peu de l'ordinaire par rapport aux dystopies que l'on a l'habitude de lire, et j'ai donc apprécié ce point du roman. Toutefois, il y a énormément de termes techniques imaginés par l'auteur pour mettre vie à cette société dystopique, et j'avoue m'être un peu perdue au milieu de tous ces sigles, ces logos, ces marques. L'auteur entre très vite dans le vif du sujet ce qui fait que je me suis parfois noyée dans une masse d'informations. Parallèlement, j'aurais aimé avoir plus de réponses à certaines questions que je me suis posées, concernant notamment l'origine de ce système qui n'est finalement que peu développée.

En ce qui concerne les personnages, il y a en a beaucoup ce qui fait que j'ai parfois eu du mal à savoir qui était qui. Il y a tout de même certains personnages que l'on va suivre plus que les autres, et auxquels j'ai eu plus ou moins de difficultés à m'attacher. Tout d'abord Virgil, le personnage principal, Long Terme qui va devoir fuir lorsque la Brigade du Terme se met à sa poursuite. J'ai vraiment eu du mal avec ce personnage auquel je ne me suis tout simplement pas attachée. de fait, je pense être passée à côté des moments de l'histoire où son point de vue était mis en avant. J'ai par contre beaucoup plus apprécié les personnages féminins, Enna, et surtout Lou, que j'ai trouvé toutes deux très courageuses, et prêtes à se battre pour leur cause. J'ai aimé le fait qu'elles étaient capables de remettre en cause le système, de prendre du recul sur celui-ci afin d'en déceler les failles et d'en révéler les scandales.

Je pense que l'idée du livre en général est bonne, l'univers assez bien ficelé quoi qu'un peu trop technique à mon goût, mais j'ai été par contre assez déçue de la fin. Je ne sais pas s'il y aura un tome 2, ce qui justifierait cette fin un peu abrupte à mon goût, et beaucoup trop rapide. Si ce n'est qu'un one-shot, je resterai clairement sur ma faim, car il reste beaucoup de questions sans réponse, ce qui m'a gênée lorsque je suis arrivée à la dernière page de ce roman. C'est un fin ouverte et si dans certains romans cela fonctionne très bien, j'ai trouvé que ce n'était pas forcément le cas dans Demain il sera trop tard. J'aurais aimé en savoir plus et découvrir ce qu'allaient devenir les personnages. Affaire à suivre donc… Quoi qu'il en soit, si vous aimez les dystopies jeunesse, je vous conseille ce roman car il est probable qu'il vous plaise. le livre se lit très rapidement grâce à une écriture simple et fluide et le sujet reste très intéressant, nous poussant à nous interroger sur la place des technologies dans notre société. Ce que j'aime dans les dystopies, et qui est encore réussi dans ce roman, est qu'il y a toujours un fond de vérité qui nous raccroche à notre société actuelle, quitte à parfois nous effrayer.
Lien : https://abookcatcher.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Virgil pense être un long terme et vivre 87 ans, son espérance de vie. Il mène une existence semblable à celle des longs-termes, va a l'école, fait du hockey jusqu'au jour où il est recherché. Il s'enfuit sans savoir pourquoi on cherche à l'attraper. On découvre peu à peu avec lui qu'il est victime d'une terrible erreur, erreur qu'il faut à tout prix dissimuler. Sa vie bascule en effet lorsqu'il découvre qu'il n'est pas un long-terme, mais un court-terme et que sa vie prendra fin bientôt. Cela met en lumière les failles et les abus d'un système, tout en soulignant les injustices dont sont victimes les courts-termes. Sur sa route Virgil rencontrera des personnages essentiellement féminins qui vont l'aider ou le faire grandir. Une roman avec un parfum d'ode à la liberté, l'égalité et la fraternité. Je n'ai personnellement pas été embarquée dans cette histoire : les thèmes y sont pourtant intéressants (adoption, remise en question de sa vie, les inégalités...), mais les personnages ne m'ont pas, ou peu, convaincus. La fin est très rapide.
Commenter  J’apprécie          00
--- Comme un feu de paille ---

L'action s'installe dès les premiers chapitres, ce qui ne laisse pas au lecteur le temps de s'ennuyer. Cependant, j'ai constaté comme un relâchement de l'intrigue une fois l'élément déclencheur révélé – entendez par là l'erreur concernant le Terme de Virgil -, voire même quelques longueurs. Pourtant, le postulat de départ était très bon ; vivre en connaissant la date de sa mort offrait de multiples possibilités à l'auteur… qui n'a malheureusement pas réussi à exploiter tout le potentiel de son histoire, selon moi.

De plus, celle-ci manque cruellement de réalisme, et j'en suis la première peinée. Pour preuve, voici un exemple concret : Demain est un camp secret où se réfugient ceux ayant décidé de vivre sans tenir compte de leur Terme mais, étrangement, il est très facile à localiser. Enfin, seulement pour ceux qui souhaitent rejoindre la communauté, pour les autres il reste mystérieusement introuvable…

Alors, certes, c'est de la dystopie jeunesse. Mais, comme je l'ai déjà expliqué, je ne transige pas sur la qualité du récit pour la simple raison qu'il est destiné à un public adolescent. Et il me paraît évident que Demain il sera trop tard manque de matière, d'approfondissement.

--- Comme tenue à distance des personnages ---

Même s'ils se révèlent profondément humains – ils ont des émotions, des envies de révolte, des projets d'avenir, etc. -, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, car ils ne sont pas suffisamment fouillés. Il faut dire qu'ils sont très nombreux, ce qui a laissé peu de marge de manoeuvre à Jean-Christophe Tixier pour les développer tous, à plus forte raison en jeunesse où l'action doit être constante.

Néanmoins, rester totalement insensible à l'avenir des protagonistes principaux ne m'a pas aidée à apprécier davantage ma lecture. J'ai tout de même une petite préférence pour Lou, endurcie par son passé et décidée à changer les choses.

--- Un message fort ---

Abordons enfin un point positif : les thématiques traitées par l'auteur – la manipulation de l'opinion publique, l'impuissance ressentie face à un système corrompu mais indestructible, le recours à la violence pour se faire entendre, etc. – dénoncent certaines dérives de notre société actuelle. La disparité court Terme/long Terme n'est pas sans rappeler celle existant entre les riches et les pauvres, les puissants et les gens du peuple. Bref, vous l'aurez compris, les sujets offrent matière à réflexion et ça, c'est une réelle valeur ajoutée pour ce one-shot.

--- Une romance inutile, encore une ! ---

Je le dis et le répète : les histoires d'amour, ce n'est pas pour moi. Oui, bon, c'est vrai, il y a eu des exceptions, je l'avoue. Mais, quand j'ai vu apparaître le triangle amoureux tant redouté, comme sorti de nulle part, je suis tombée des nues. En plus d'être sans intérêt, il dessert totalement l'histoire, car ce n'est pas l'aspect le plus recherché dans un thriller dystopique.

--- Chose rare, je n'ai pas aimé la fin ---

Et oui, ça n'arrive pas si souvent. Car si j'aime par-dessus tout être surprise (comme tout le monde, j'imagine), j'apprécie tant les fins ouvertes que celles qui apportent des réponses à mes questions.

Mais là, non ! Ce dénouement est clairement tiré par les cheveux. Il est trop rapide, trop facile, comme si l'auteur était pressé de mettre un point final à son histoire ou ne savait pas trop comment s'en sortir – il faut dire que l'intrigue s'est largement complexifiée au fil des 427 pages !

Quoi qu'il en soit, je n'adhère pas à ce final, ce qui me conforte dans l'idée que ce livre n'était pas fait pour moi.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Commenter  J’apprécie          00
C'est surtout le début du roman qui m'a plu. En effet, l'auteur prend le temps de nous dresser la situation et de nous présenter le monde qu'il a créé. Toute cette partie est riche et m'a fait peur. Elle démontre bien les travers de notre société et, bien que cette conjoncture n'existera, je l'espère, jamais, on pourrait se retrouver à vivre des situations très inconfortables. Pendant toute cette partie, je n'ai pu m'empêcher de penser à toute l'horreur de l'Holocauste. J'ai trouvé énormément de similitudes, y compris dans certains termes choisis par l'auteur. J'en ai eu froid dans le dos.

Puis nous entrons dans le reste du roman qui est beaucoup plus basé sur l'action. Même si cette partie était toujours très intéressante, elle m'a moins séduite, probablement parce que j'ai trouvé qu'il y avait trop d'actions et de rebondissements. de plus, la fin arrive de manière trop brutale à mon goût et j'aurais aimé avoir davantage d'explications.

Quant aux personnages, j'ai commencé par m'y attacher pour ensuite, m'éloigner d'eux. Je pense que ceci est dû à cette action qui m'a semblé trop foisonnante. Et pourtant, ils sont victimes de nombreuses injustices qui m'ont révoltée, mais quelque chose a fait que je me suis en partie détachée d'eux.

Cependant, malgré tout, ce livre est très intéressant de par ses sujets abordés et surtout par le système effrayant mis en place par l'auteur.

Je remercie le site NetGalley et les éditions Rageot pour ce service presse et leur confiance.
Lien : https://humbleavis.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Un roman dystopique qui m'a fait froid dans le dos, l'univers dépeint par l'auteur n'est pas sans rappeler les inégalités sociales qui existent également dans notre société actuelle. Un jour une faille intervient dans le système. Virgil, un 87 - l'âge de sa mort - est une anomalie. Il est en fait un Courts-Termes et il n'est pas le seul dans ce cas. le gouvernement traquera ces anomalies sans relâche afin que personne ne s'aperçoive de cette erreur dans le système.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur. Elle a ce petit quelque chose qui vous embarque complètement dans l'histoire. Elle est fluide et rythmée, j'ai englouti les pages à une vitesse folle. le fait que nous suivions plusieurs points de vue apporte une vraie richesse au contenu et une vision globale de la société.

L'ambiance du roman est angoissante, pesante. On a peur avec nos personnages, on est soulagé avec eux… L'univers est parfaitement maîtrisé et nous amène à nous poser des questions sur notre propre société. Un roman à faire lire et qui fera réfléchir les plus jeunes.

CHRONIQUE COMPLÈTE SUR MON BLOG
Lien : http://unpetitbout2moi.blogs..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (234) Voir plus



Quiz Voir plus

Demain il sera trop tard

Qu'indique le "Terme" d'une personne ?

la durée de sa vie
la manière dont la personne va mourir
un résumé de la vie d'une personne

12 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Demain il sera trop tard de Jean-Christophe TixierCréer un quiz sur ce livre

{* *}