Dernièrement, j'avais donné toute ma collection de "Petit Spirou" à un petit-neveu car mes petits-enfants ne semblaient pas s'y intéresser.
La semaine prochaine, nous avons prévu avec Oscar( 11 ans) d'aller voir le film avec François Damiens dans le rôle du prof de gym pas très appétissant, Monsieur Mégot.
J'ai donc racheté le numéro 1 de la série "Dis bonjour à la dame" afin d'avoir un exemplaire sous la main et j'en ai profité pour le relire.
L'album s'ouvre sur la présentation du Petit Spirou et ensuite sur le décès du photographe du village, Otto Polisson. Ce monsieur a fait quelques clichés compromettants des personnages importants du village qui défilent dans la maison du défunt pour récupérer les photos qui les concernent et ce, sous les yeux de petit Spirou et Vertignasse.
Paru en 1990, j'appréciais beaucoup cette bande dessinée dans laquelle je retrouvais un peu de vie d'antan et des enfants à l'impertinence intemporelle.
C'est toujours le cas, j'aime les illustrations, l'humour...presque tout car certains gags sont je dois dire un peu lourds mais...pas beaucoup.
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Jusqu'à ce week-end, je ne connaissais que le grand Spirou.
Profitant de la pluie, j'ai enfin pu jeter un oeil dans un album du petit Spirou.
j'avoue que j'étais assez dubitative en prenant l'album en main, mais j'ai tres vite changé d'avis !!
Je reconnais que je me suis bien amusée à la lecture de ce premier tome d'une série que j'ai bien l'intention de continuer à découvrir...Les dialogues font mouche et il faut avouer que le petit Spirou est un garnement qui n'a pas la langue dans sa poche et qui a beaucoup d'imagination !! Il n'a d'ailleurs pas été sans me rappeler par moments un autre petit mec nommé Titeuf !
On découvre son environnement, ses copains ( et sa copine... ), et sa famille. Sa famille, dont tous les membres, détail amusant, sont habillés en grooms. Son grand-père semble être un sacré voyou lui aussi...
A suivre...
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Il y avait déjà le GRAND SPIROU.
Désormais, il y aura le PETIT SPIROU.
Comprenons-nous:
Même si le PETIT est plus petit que le GRAND (qui est le plus grand)
...Le PETIT SPIROU,
c'est tout simplement le GRAND quand il était petit.
Mais attention :
En simplifiant, on pourrais penser que le GRAND est pour les grands lecteurs et le PETIT pour les petits...
Ce serait trop simple.
Le PETIT SPIROU est aussi bien pour les petits et grands que le GRAND... (qui a déjà conquis tant de grands et petits).
Vous suivez ?
Non ?
Alors le mieux, c'est encore que petits ou grands, vous tourniez la page et découvriez vous-même :
"LES AVENTURES DU PETIT SPIROU"...
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Spirou toujours prêt pour une nouvelle aventure.
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Vraiment une excellente BD que je reprends pour pouvoir noter chaque tome sur Babelio!
Je n'ai personnellement jamais lu le Grand Spirou, ce qui est certainement une erreur de ma part que je vais rectifier tout bientôt, mais pas besoin de l'avoir fait pour apprécier à sa juste valeur cette BD de qualité qu'est le Petit Spirou.
Les gags sont excellents, et les chutes se font bien souvent plus par le dessin que par le texte, ce qui explique le peu de citations proposées par les utilisateurs de Babelio, mais ce n'est de loin pas un défaut! Déjà pour le premier tome le style est bien posé, le dessin au top!
On se reconnait tous dans les gaffes du Petit Spirou, petits comme grands, et l'ambiance nous remémore nos années d'école, avec une typicité des personnages tout à fait remarquable: le prêtre qui prêche son amour pour Dieu à tout le monde en objectant un dégoût total pour tout ce qui attrait au corps..., le prof de gym qui fume et boit toujours affublé de son training "Adadas", la jolie infirmière bonne soeur, le petit à lunettes, le goinfre de la bande et j'en passe! Tout cela dans un style d'époque: ce n'est donc pas la contemporanéité d'un Titeuf par exemple!
Non vraiment, c'est une super BD et je la recommande vivement! Je me réjouis d'avance de m'atteler à la lectures des autres tomes!
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Premier album de cette série retraçant de manière humoristique l'enfance de Spirou. Il adopte la forme que prendront les albums suivants, c'est à dire, une histoire sur 6 pages suivie de gags qui tiennent sur une seule page.
Nous découvrons l'univers du Petit Spirou, soit celui d'un garçonnet de 7-8 ans de la fin des années 70-début des années 80 dans une petite ville de province. Il va à l'école (apparemment catholique) dont nous ne connaissons pour l'instant que le professeur de sport (un lourdaud fumeur, buveur, dragueur qui foire toutes ces démonstrations sportives). Il joue avec ses copains dans la rue et dans les champs, fait d'innombrables bêtises, et surtout cherche à savoir comment sont les filles nues (gag récurrent du libraire). Son meilleur ami est Vertignasse, un petit à lunettes plus ou moins souffre-douleur (très différent de Fantasio) et son "amoureuse" est une petite blonde prénommée Suzette.
Il est évidemment vêtu d'un uniforme de groom (comme lorsqu'il est adulte) ainsi que sa mère, son père (dont on ne verra jamais le visage) et son grand-père avec lequel il accumule également les bêtises.
Pour résumer, le Petit Spirou est l'équivalent du Petit Nicolas pour la génération précédente et de Titeuf pour la génération suivante, et c'est donc une excellente série que je recommande vivement plutôt pour les trentenaires et les quadragénaires.
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Le fait que Spirou soit un personnage dans lequel Tome & Janry s'étaient toujours sentis à l'étroit était tout à fait excusable, étant plus souvent adeptes du trash qu'à la gentille école franquinienne. On pouvait donc comprendre leur besoin de faire une autre série. Or une série comportant le même héros était sans doute une erreur, d'autant plus composée quasi-exclusivement de gags alors qu'ils n'ont jamais eu la subtilité pour premier atout.
C'est donc un Spirou sévèrement atteint du syndrome de la Tourette et d'affection pour les bonnes soeurs qui apparut en ce début de siècle sous l'oeil mi-atterré mi-amusé des lecteurs de son célèbre journal. Les gags dans les vestiaires des filles s'accumulent, les gamineries en tout genre fusent et refusent toute forme de pudeur, et nos charmants bambins collectionnent les cochonneries en tout genre, que c'est mignon. Qu'on ne se mente pas, il y a eu de très bons gags ; je n'ai rien non plus contre les blagues de sexe bon enfant, mais à un moment, trop c'est trop, on sature.
Attention, néanmoins, cette critique ne se portant que sur un tome, je dois donc bien vous dire que ne lire que celui-ci (ou n'importe quel autre) est tout à fait digeste. Également, quitte à faire dans le salopiot, les deux auteurs s'en donnent à coeur joie : comment oublier le si beauf, si malchanceux et si jouissif M. Mégot ? Et le fait de mettre un peu de sel et de vaudeville dans des pseudo-années 50 bien trop sages est-il si désagréable ? Ou celui de donner à chacun de ses albums un titre moralisateur et ironique ? À bien y réfléchir, le petit Spirou aurait été, si on s'était arrêtés au bout de deux ou trois albums, presque une bonne chose. Mais voilà...
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