AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 1300 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
« Roman culte »,, « Rien que du bonheur… », « formidable roman […] critique acerbe de l'Amérique », le tout en 2 millions d'exemplaires. On y croit, on s'administre 520 p et on a finalement le sentiment d'avoir perdu bien du temps et de s'être fait rouler. Roman des années 70 que je ne soupçonnerai pas d'avoir mal vieilli car ses ingrédients de base sont avariés depuis le début. Histoire grotesque et infantile, personnages caricaturaux, cultures japonaise et basque bafouées, rythme essoufflé, rebondissements souffreteux, longueurs insupportables participant au délayage, bref un roman d'espionnage sans intérêt. Un John le Carré ou un Robert Little passent alors pour des prix Nobel et Gérard de Villiers (SAS) pour un Goncourt ! Seul le style correctement classique et précis (peut-être grâce à la traductrice) mérite un peu d'indulgence. Une lamentable foutaise pour laquelle je n'aurai pour une fois aucune indulgence !
Commenter  J’apprécie          100
Nicolaï Hel est germano-russe né en Chine. Outre ses langues maternelles, Nicolaï parle le français, l'anglais, le chinois, le japonais et le basque, langue qu'il a appris en prison en lisant des livres religieux.
Nicolaï, qui a un passeport costaricien, exerce le métier de tueurs de terroristes et il lutte contre un « illuminaty » qui a pour nom la mother compagny.
Nicolaï a tous les talents, il joue au Go. Expert en combat, il est capable de transformer un gobelet en plastique ou un cure-dent en armes mortelles.
Nicolaï exerce ses activités grâce à un ami gourmet de petit taille (un « gastronome en coulotte courte » pour ainsi dire), surnommé « le Gnome ».
Et pour couronner le tout, non seulement Nicolaï est spéléologue (il explore les « grottes »… vous noterez la métaphore) et il dispose de capacités et de connaissances sexuelles hors du commun, permettant de faire jouir n'importe quelle femme, plusieurs fois de suite, et même parfois sans la toucher.
Mais malgré tous les talents de Nicolaï et aussi à cause de toutes les invraisemblances de cette histoire (ce que j'ai décrit ci-dessus n'est qu'une petite partie du grand n'importe-quoi), j'ai trouvé les aventures de Nicolaï (sur 600 pages) consternantes !
Plutôt de lire Shimubi, j'aurai mieux fait de jouer au chifoumi !
Commenter  J’apprécie          92
Cher M Gallmeister,
je suis plutôt favorable à vos collections, en dépit d'une absence totale de reconnaissance de votre part confinant à l'avarice absolue (à quand un bon de fidélité ?)
Toutefois, je dois avouer que si je suis parfois déçu par ce que vous proposez, c'est bien la première fois que je constate un tel manquement éditorial.
En effet, conforté par l'unanimité critique que vous étalez à coups d'extraits flatteurs : « Une lecture d'un plaisir d'enfer », « …le culot et l'intelligence… », « Une langue mordante à l'encontre de la société américaine… », « Conteur hors pair… », « Roman culte… », je succombais sans méfiance, voire avec hâte.

Certes, la critique figurant en 4ème de couverture : « un roman stupéfiant, parmi les plus grands de la littérature américaine », aurait du logiquement m'alerter, puisque émanant de Télérama. Mais que voulez-vous, le Covid, le confinement…Tout ça m'a ramolli et a endormi mes défenses naturelles.

Toujours est-il que les 500 pages de ce roman ont si peu à voir avec ce que vous promettiez que la seule conclusion qui s'impose est que vous avez échangé le contenu original par un fonds de tiroir retrouvé chez Gérard de Villiers. Erreur, inadvertance, humour ? Je ne sais quelle hypothèse retenir. Une enquête dans vos services s'impose.

Ce livre est tellement caricatural avec une espèce de James Bond apatride ayant trouvé refuge au Pays Basque (!), champion de Go et de meurtre au gobelet en carton ou à la paille en plastique, qu'on éprouve une sorte de fascination (qui m'a permis de tenir jusqu'au bout) devant le vide qui renvoie à ceux que côtoient notre Malko Linge au xahaco, qui en plus d'être un expert du sexe, explore les grottes pyrénéennes.

En attendant donc que vous me renvoyiez le texte original de ce Trevanian, veuillez agréer M Gallmeister etc.

NB. Pour vous aider dans vos recherches sur l'auteur mystérieux de cette bouse, je vous fais part d'une intuition, vous en ferez ce que vous voudrez. « La virginité est capitale pour les arabes, qui craignent avec raison les comparaisons », « la protection des juifs ne faisant toujours pas partie des thèmes dominants de la conscience allemande », et une foule d'autres poncifs que je vous épargne, estimant que vous disposez de suffisamment d'indices pour envisager que celui qui propose de désinfecter les bronches à la javel…
Commenter  J’apprécie          42
D'abord séduit par les premiers épisodes, l'attentat, les services secrets, j'en fus vite à m'interroger sur les interminables pages relatant l'Histoire, la guerre sino-japonaise. Enfin je me sentis floué. Où était le roman d'espionnage tant vanté ? Quel temps perdu ! J'ai abandonné ce laborieux pensum avant la moitié, offert le livre à une boîte de lecture, et me mets derechef en quête d'un ouvrage moins abscons.
Commenter  J’apprécie          21
Lecture pénible. J'ai terminé ce livre en espérant qu'il se passerait quelque chose avant la fin, qu'une véritable intrigue se formerait... mais rien.

Du début à la fin ce n'est qu'un ramassis de clichés à deux balles, de points de vue sexistes et des déballages aussi prétentieux qu'inexacts et interminables sur des sujets aléatoires comme la spéléologie, les constructeurs de voitures, les technologies de l'information, la sexualité, etc, etc.
L'auteur est mal informé, mais néanmoins péremptoire.

Ce roman me semble être un prétexte pour imposer au lecteur une litanie de jugements culturels généralisés. Ceux-ci sont tellement grossiers qu'ils seraient peut-être drôles dans une parodie, mais assenés avec autant de bêtise et de condescendance, ils sont absolument insupportables.
Commenter  J’apprécie          10
Affligeant.
Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (2673) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}