AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 1301 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Winslow-Trevanian, Trevanian-Winslow : qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ?

Avant même de lire une ligne de « Shibumi », je connaissais déjà le héros Nicholaï Hel à travers le roman « Satori » écrit par Winslow en hommage à Trevanian. Sous la plume du grand auteur américain, Satori imaginait dans divers pays asiatiques la destinée de Nicholaï en tueur à gages à partir du moment où il a été fait prisonnier et torturé par les Américains à l'âge de 26 ans.

Dépassant désormais la cinquantaine dans « Shibumi », Hel a pris sa « retraite d'assassin » et passe des jours paisibles dans un château perdu dans le Pays basque français. Hel occupe son temps libre à embellir son jardin japonais, à pratiquer la spéléologie avec son compagnon le Cagot, notamment dans le gouffre de Port de Larrau ou encore à explorer les « techniques érotiques japonaises » avec sa maitresse nippone Hana.

Mais un jour, Mlle Stern, une jeune femme aux abois débarque dans le chateau basque après l'assassinat dans l'aéroport de Rome de ses deux compagnons d'infortune. Traquée par une vielle connaissance de notre héros, la Mother Company, une organisation américaine supra-nationale, Hannah Stern va malgré-elle remettre en selle Nicholaï Hel dans son costume de Zorro (sans épée, ni masque).

Pour un ouvrage écrit en 1979, ce roman de Travanian, pseudonyme de Rodney William Whitaker, n'a pas pris une seule ride. On peut même le qualifier d'intemporel, d'inclassable ou encore de déroutant. Totalement Déroutant en effet.

Je ne m'attendais pas à cette histoire se déroulant en France qui sert de fil rouge à la découverte de ce curieux personnage mi-ange mi-démon sportif et polyglotte (Nicholaï parle couramment le russe, l'anglais, le français, le chinois et le japonais).

Même si l'on imagine assez bien la fin du livre, l'auteur nous sème parfois au cours de ce chemin tortueux et nous surprend avec cette longue escapade au fond d'un gouffre.

Que vous souhaitiez percer le mystère de Nicholaï Hel, connaitre la signification de Shibumi ou bien encore découvrir les bienfaits du « Délice du Rasoir », la seule solution qui s'offre à vous est de se procurer le roman d'espionnage de Trevanian : "SHUBLIME".

Commenter  J’apprécie          584
Shibumi c'est une merveille. On peut l'atteindre en lisant Trevanian. C'est un auteur incontestablement bon. Dans ce livre, il y du beau style. de l'espionnage, contre-espionnage, de l'histoire aussi, de la poésie, de l'humour et même une immersion en cavités souterraines, en plein ventre de la terre.
Notre homme s'appelle Hel.
Il est russifié par sa mère et on ne sait pas trop par son père, perdu de vue. Elle, une aristocrate et lui, devenu son père de coeur, est un maître de Go, le général Kishikawa. Ça donne un type qui ne ressemble à personne. Il a des yeux verts et froids. Il possède le don de proximité qui fait que rien ne lui échappera, surtout pas vous. Il est donc très perspicace et peut s'exprimer en pas moins de cinq langues. C'est un excellent stratège de par sa maturité intellectuelle et sa performance au jeu de Go.
Hel a une compagne avec laquelle il partage sa vie ; tous les deux atteignent un certain nirvana en termes de jeux sexuels, mais on n'en saura rien en profondeur et c'est très bien. Nous irons aussi loin qu'il est possible, mais dans les entrailles de la terre, en spéléologie, et là, il nous faudra bien nous équiper. Hel a aussi son jardin secret où aucune fleur ne pousse ; en ce lieu, on entend bruisser, gémir, murmurer, ourdir les pierres et l'eau. Hel est un magicien de beauté et de tendresse mais il est aussi un redoutable tueur. Quand Hannah disparaîtra, la fille de son ami Asa Stern, elle ne repartira pas sans rien de lui, ni son ami le Cagot, un basque né, fervent Biarrot. Et, que dire de ses ennemis, jusqu'à un certain point, ils auront à ‘coeur' un souvenir de Hel. Et, ce prêtre, dit-on (l'habit ne fait pas le moine), sera-t-il un exfiltré du purgatoire ?
Vous en dire plus serait, malhonnêtement, ternir votre éblouissement, tellement je peux supposer, que, comme moi, vous l'aimerez. D'ailleurs, tous ces livres me sont chers par la force de l'écriture.
Commenter  J’apprécie          576
Apatride né à Shangaï, d'une mère russe et d'un père prussien, élevé au Japon par un maître de go, Nicholaï Hel, après une carrière de tueur à gages, vit désormais dans son château du Pays basque. Son temps se partage entre l'entretien de son jardin japonais, les plaisirs de la chair avec sa maîtresse Hana et les explorations spéléologiques avec son ami le Cagot. Une vie de retraité paisible avec pour seul objectif d'atteindre le shibumi. Mais une vie qui va être chamboulée par l'arrivée d'une jeune fille en détresse. Hannah Stern, seule survivante d'un commando qui s'apprêtait à abattre des terroristes palestiniens, le replonge dans son ancienne vie et le met face à son plus grand ennemi : La Mother Compagny. Un consortium nébuleux, riche et influent, plus fort et plus implacable que la CIA, qui dirige le monde sans en avoir l'air. Pour honorer une vieille dette, Nicholaï reprend du service et s'oppose à la Mother Compagny, malgré les risques.

Encore un super héros dont Trevanian a le secret. Nicholaï Hel est séduisant, polyglotte, doué d'une perception hors du commun et peut, tout en conservant un calme olympien, donner la mort de moultes façons et avec n'importe quel objet à sa portée. Oui, entre ses mains expertes, un stylo ou un trombone deviennent des armes mortelles ! On l'aura compris, Nicholaï est un homme exceptionnel, paré de toutes les qualités. Mais ce qui pourrait le rendre imbuvable, au contraire, fait de lui quelqu'un qu'on a bien envie d'aimer. Parce qu'il a beau être un tueur, il a aussi des valeurs, le sens de l'honneur, celui de l'amitié et des opinions très arrêtées sur les Etats-Unis, le monde occidental en général, le capitalisme, la marche du monde.
Adepte du shibumi, une philosophie japonaise qui tend à se détacher des contingences bassement matérielles du monde, l'homme est une sorte de samouraï moderne qui reprend les armes au nom de l'amitié.
Face à lui, le Mal est incarné par une compagnie qui étend son hégémonie sur le vaste monde en contrôlant les finances, les politiques, le pétrole.
Roman initiatique, roman d'aventures, roman d'espionnage, Shibumi est une vaste fresque portée par ce personnage si parfait qu'il en devient parodique. Était-ce le but de Trevanian ? le parer de tant de vertus qu'il en fait une caricature ? Ou correspond-il à l'idéal masculin de l'auteur ? Quoi qu'il en soit, on adore ce personnage et ses tribulations en Asie, son attachement au Pays basque, sa grande culture, sa bonté.
Shibumi est un bon, gros, grand roman qu'on ne lâche plus une fois entamé, tant on est subjugué par son lyrisme, sa poésie, son humour, son cynisme, son envergure. A dévorer !
Commenter  J’apprécie          522
Intelligence, imagination, écriture envoûtante, humour, parfois limite misanthrope un peu à la Edward Abbey. L'apothéose m'arrive en pleine face quand Nicholaï se prend de passion, après le jeu de go, pour la spéléologie et qu'il mentionne La pierre Saint-Martin, gouffre que j'ai exploré avec sa grandiose salle de la Verna. Un roman dense où le héros principal vivra en Chine et au Japon, sera emprisonné 3 ans dans la solitude, travaillera comme tueur et se retira dans le pays basque comme l'auteur américain, ou l'on suppose, qu'il y est décédé en 2005. Y transpire une grande tendresse pour les basques avec des personnages hauts en couleurs. Bref, j'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          482
Voici donc ce fameux roman culte, oeuvre du mystérieux Trevanian dont j'avais déjà beaucoup aimé l'alpestre « la sanction » et le truculent western « Incident à twenty miles ».

C'est peu dire qu'on y décèle d'emblée toute son influence sur de nombreux créateurs, de Tarantino (Kill Bill, dis bonjour à Papa) à Fred Vargas (l'inspecteur Adamsberg aurait sans doute pelleté moins de nuages s'il n'avait pas d'abord contemplé Nicholas Hel déplaçant au coeur d'une nuit pluvieuse la pierre dans sa rivière afin que son chant s'accorde à la perfection au son du vent traversant les pétales de l'unique fleur de son jardin japonais...)

Le volet « espionnage », assez court et finalement assez secondaire, ne m'a pas vraiment convaincue. Heureusement, il ne dénature pas le roman qui laisse la place à de beaux passages littéraires, qui eux m'ont fascinée :

La longue introduction sur les origines et la formation de Nicholas Hel, antihéros mystique irradiant de lumière noire à la recherche de l'état parfait de shibumi, dans la Chine coloniale décadente puis le Japon en guerre, sa formation auprès d'un maître de Go et sa souffrance sourde face aux horreurs subies par la population japonaise ;
Ses escapades spéléologiques au fond des gouffres du pays basque en compagnie du truculent Benat le Cagot, instructives et passionnantes ;
La beauté de sa relation à son jardin qu'il passe des nuits à ordonner,
Et la maturité de celle qu'il entretient avec Hana sa concubine…
Et aussi, bien sûr, la critique acerbe des valeurs délétères de l'Occident, fil conducteur du roman. Le trait est poussé à l'extrême, autour d'une vision, dont Nicholas Hel est une sorte de point de rupture, opposant un Occident matérialiste et décadent à un Orient à la profondeur éternelle magnifiée ; il n'en reste pas moins que la prescience de Trévanian sur la puissance de l'ordre libéral à venir (le livre date de 1979) d'ordonnancement débilitant des sociétés et de stérilisation des aspirations nobles des individus est étonnante.

Roman inclassable, « Shibumi » possède un pouvoir magnétique envoutant dans lequel je vous recommande de vous plonger pour y vivre une expérience sensorielle et intellectuelle très originale.
Commenter  J’apprécie          484
Vraiment incroyable...
Je dois avouer que des personnages dotés d'un charisme pareil ne sont pas légion dans la littérature contemporaine. Personnellement, le seul qui m'ait autant frappé que Nicolaï Hel est Max Dembo dans Aucune bête aussi féroce d'Edward Bunker.
Mais revenons à notre roman. Nicolaï Hel est un ancien tueur, retiré dans son chateau du pays basque. Un beau jour, une jeune étrangère fait irruption dans son domaine pour lui demander son aide. L'agent reprend alors du service pour s'opposer à la surpuissante Mother Company, un conglomérat de grandes entreprises qui domine la CIA et presque tout l'appareil d'Etat américain.
Ce roman est vraiment très puissant. Au fil des pages, Trevanian construit devant nous la personnalité de son personnage principal, et ce dernier devient véritablement magnétique. Même les passages sur la spéléologie qui auraient pu faire quelques longueurs ne m'ont pas ennuyé une seule seconde.
Shibumi est d'une force hallucinante, et est probablement à mon sens l'un des meilleurs romans que j'ai jamais lu.
Commenter  J’apprécie          360
Titre : Shibumi
Auteur : Trevanian
Editeur : Gallmeister
Année : 1979
Résumé : Nicholaï Hel mène une vie tranquille, retiré dans son château du pays basque. Cet apatride aux allures débonnaires est pourtant un tueur implacable, un homme élevé dans le japon d'après guerre, initié aux techniques d'assassinats les plus raffinées, les plus efficaces. L'irruption de Melle Stern, rescapée d'une tuerie récente, va mettre le feu aux poudres.
Mon humble avis : En cette période de grande disette littéraire, l'irruption de ce roman original a été pour moi une grande bouffée d'air frais. Alors que les bouquins se succédaient, les uns après les autres, sans provoquer de réel intérêt, sans même déclencher l'envie d'en parler, ni en bien ni en mal, je tombais sur ce Shibumi. Une histoire d'espionnage à priori, un texte considéré par beaucoup comme le chef d'oeuvre de Trevanian. Sans grande conviction je me plongeais alors dans ce texte et là, ô miracle, j'étais happé dès les premières pages de ce roman inclassable. Trevanian, de son vrai nom Rodney William Whitaker, fut un auteur mystérieux, refusant les photos et les interviews, un homme vivant reclus dans sa propriété du pays basque français, tout comme Hel, le héros de ce roman. Un héros inclassable, maître de GO et expert en arts martiaux, nourri de culture chinoise et japonaise et fils d'une comtesse russe. Ce tueur aux dons exceptionnels, cet homme qui vécut mille vies, est un héros marquant, un personnage en recherche de perfection, d'excellence personnelle : le fameux Shibumi. Roman protéiforme, roman d'apprentissage, roman d'espionnage, roman engagé, philosophique, ce patchwork d'idées et de réflexions est d'une liberté folle et même si la seconde partie, plus centrée sur l'intrigue mêlant la CIA et la Mother company, m'a paru bien moins convaincante, l'humour et certains personnages, comme celui du cagot - un tartarin basque, poète et fort en gueule - , emporte l'adhésion. Shibumi est un roman libre, et ce n'est pas si courant. L'auteur peut s'égarer dans des grottes basques pendant plusieurs chapitres - pas les meilleurs - puis nous faire partager son avis tranché sur les traits de caractère qui différencie un américain d'un français - hilarant et d'une acuité certaine - puis basculer dans le roman d'espionnage pur et dur avec des meurtres, de l'action et des rebondissements. Inclassable vous dis-je. Inclassable et marquant, comme toute la première partie se déroulant en Asie, avec de superbes descriptions, une analyse très fine et passionnante de l'esprit japonais, et l'éclosion d'un personnage tellement marquant qu'il fut repris des années plus tard par un des meilleurs auteurs de polars américain, j'ai nommé l'illustre Don Winslow.
J'achète ? : Les yeux fermés. Un bouquin d'une originalité folle, une charge sans concession contre l'occident matérialiste, un roman rare, libre, magnétique. Shibumi, retenez bien ce titre et surtout, surtout, ne passez pas à côté de ce texte.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          320
Imiter les filles du roi Danaos et vouloir combler plus rapidement mes lacunes en classiques US en doublant mes lectures du genre : si ça ne ressemble pas à de la bonne vieille résolution de début d'année, je ne sais pas ce que c'est !

Ainsi, après Nabokov, voilà donc Trevanian, dont j'avais quasiment tout lu sauf le cultissime Shibumi – traduit par Anne Damour et ici révisé par Mathilde Gallmeister - qui attendait depuis longtemps son tour en Totem mais qu'une édition collector superbement illustrée par Qu Lan fit remonter en tête de mes priorités.

Pur bonheur que ces heures passées en compagnie de Nicholaï Hel, espion hors du commun, apatride nourri de la multiplicité de ses cultures japonaises, soviétiques et basques, esthète autant qu'ascète ayant suffisamment cultivé les facultés de ses sens, pour atteindre la grâce de l'état de Shibumi.

Paraphrasant à nouveau Clouzot, un bon livre c'est une bonne histoire, une bonne histoire et encore une bonne histoire. Shibumi fait le job dans une intrigue d'espionnage international à la fin des années 70, où la grande histoire se mêle à celle un peu plus romancée : l'attentat des JO de Munich, Septembre noir, le jeu trouble entre les pays arabes, l'OLP et les USA, avec la CIA pour arbitre et la Mother Company en Big Brother. Les équilibres sont changeants ; les proches des cinq de Munich crient vengeance ; elle aura lieu, dans le sang et la dualité.

Un bon livre c'est un personnage et quel art du portrait chez Trevanian, retraçant à coup de flash-backs de très haut niveau le parcours de Nicholaï et semant un à un, patiemment comme au Go, les indices de compréhension de son implication dans la bataille d'espions.

Un bon livre c'est une atmosphère, en trois dimensions ici : tendue et rythmée dans l'action ; drôle (très drôle) et efficacement sarcastique quand Trevanian se paye (à peu près pendant tout le livre) ses compatriotes américains ; extrêmement poétique et délicate, quand il évoque les paysages naturels asiatiques, son Pays Basque d'adoption ou la seule grâce d'un jardin peu fleuri et pas fini.

J'ajouterais qu'un bon livre enfin – et en ce qui me concerne - c'est un objet éditorial abouti, et que cette édition collector au papier soyeux et aux illustrations noir et blanc épurées donc très évocatrices, est un régal de contenant pour aborder un tel contenu !
Commenter  J’apprécie          311
Aucun doute : cinq étoiles pour Shibumi. Une lecture dont le plaisir est doublé par le sentiment de sortir de sentiers mille fois parcourus. Un récit que je ne lâche pas et qui m'emmène dans des endroits surprenants et inconnus.
Ce texte date de 1979. Il évoque quelques évènements réels mais m'a semblé complètement intemporel.
Le contexte : Après la prise d'otages et du meurtre de onze athlètes israëliens, les tensions géopolitiques et les enjeux économiques liés au pétrole sont au maximum. La Mother Company, entité secrète cherche, avec son bras armé la CIA, à maintenir les intérêts financiers américains qui se soucient peu de morale.
Les personnages en présence : Diamond, de la Mother Company, chargé par le président de cadrer les activités de la CIA au moyen orient. Quelques bras cassés de la CIA ayant laissé s'échapper une jeune femme d'une opération de nettoyage. Nicholaï Hel, ancien mercenaire retiré, impliqué malgré lui par ladite jeune femme dans un enième combat dont il se serait bien passé.
Avec le parcours de Nicholaï Hel, personnage déroutant, fascinant, l'auteur nous immerge dans l'histoire du Japon avant et pendant la seconde guerre mondiale, pour ensuite migrer dans les montagnes Pyrénéennes basque. Ma lecture m'a emmenée en voyage dans la simplicité des jardins japonais, à travers les stratégies de jeu de Go, en passant par la spéléologie, quelques-unes des facettes du concept philosophique du Shibumi.
Caustique, très caustique : la CIA en prend pour son grade, les ‘imbéciles' en prennent pour leur grade (c'est-à-dire à peu près tout le monde), le cynisme s'y déploie dans toute sa splendeur. Il faut aimer. J'aime.
Voici comment un coup de coeur surgit d'un étal Gallmeister comme il en fleurit de plus en plus chez nos libraires préférés. Un bandeau qui attire mon attention. Une quatrième de couverture qui enfonce le clou. Comme quoi, des opérations de marketing bien menées peuvent aboutir à de vrais moments de plaisir.
Commenter  J’apprécie          291
J'avoue avoir été surprise par ce roman.
On débute dans le Japon de l'après-guerre avec Nicholaï, un jeune apatride, adepte du jeu de go et de son maître. Il se retrouve enfermé pour meurtre, torturé, sans procès, pendant des années. On le retrouve après, vieil homme au pays Basque, devenu assassin, chasseur de terroristes, et spéléologue affirmé aux prises avec une compagnie internationale secrète.
Ce roman est protéiforme. Art et honneur japonais, situation politique internationale, géologie et spéléologie, culture basque, érotisme... En réalité tous les aspects ont réussi à m'intéresser, même la spéléologie ! Il faut dire que le point central, la personnalité de Nicholaï Hel est fascinant. J'ai été entraînée dans cette lecture du début à la fin, sans perte d'attention, même en livre audio.
Un très très bon moment !
Commenter  J’apprécie          230




Lecteurs (2673) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}