C'est avec un humour discret et bien placé, que
Didier Tronchet nous conte sa vie lorsqu'il était en Equateur avec sa petite famille. Un trait naïf nous rapproche de sa rue, sa ville et de ses alentours, donne à la bande dessinée une allure de carnet de voyage, qui instruit et nous amuse par les situations insolites qu'il expose : les légendes qui courent sur le Salar (le plus grand lac de sel du monde), le peuple de ce petit pays inconnu du grand public. Mais aussi, c'est un récit qui dénonce !
Didier Tronchet nous fait rire, tout en montrant la cupidité qu'engendre le pétrole, et le racisme envers les indigènes.
Pendant les trois ans que nous passons avec lui nous en voyons de toutes les couleurs : rouge, jaune, bleu, vert en sont les principales. Les faits divers y sont relatés, le peu de détails des événements qu'il donne nous permet de nous concentrer sur l'idée générale qui se révèle amusante même si dans le fond le sujet est sérieux. On y trouve aussi le point de vue de son fils grâce à l'introduction de dessins fait par celui-ci, qui d'ailleurs, à le même sens de l'humour que son père !