Vertiges de Quito: Les aventures extraordinaires de l'auteur, sa famille et son chat en Amérique du Sud (bande dessinée)

Cette bande dessinée est un récit autobiographique qui raconte le séjour de l'auteur en Equateur. le graphisme est assez brut, le trait épais, comme des prises de notes sur le vif, les couleurs sont chaudes et intenses... sud-américaines. Didier Tronchet nous fait découvrir l'étrangeté de ce pays, de ses habitants, de cette société. L'essentiel de récit se passe à Quito, mais on descendra jusqu'au sud de la Bolivie. C'est touchant, parfois drôle, édifiant, jamais fastidieux, il y a une certaine légèreté, à la manière des récits de Guy Delisle. On parvient à s'imprégner de ce pays grâce au graphisme, au ton, à l'ambiance que l'auteur a su transmettre avec talent.

Découvert un peu par hasard. le livre m'a été recommandé par mes parents, qui en avaient entendu parler peu avant.
Original, décalé, dépaysant mais pas seulement. Vraiment à découvrir !

BD ou plutôt roman graphique au sujet original.
Didier Tronchet, sa femme et leur fils Antoine (et le chat !) vont passer 3 ans à Quito, dans la capitale de ce pays mystérieux que les Français peinent souvent à situer, l'Equateur.

Premier chapitre savoureux, où l'auteur se laisse aller à son imagination, les Français qui ne situent pas trop pensent peut-être que "les gens vivent sur une ligne ..." Deuxième chapitre déroutant au début, mais pleinement justifié, au titre choc "Ma rue au bord du vide" ! Il faut dire que la géographie de Quito n'est pas simple. du dénivelé partout, des virages, des chicanes, une "fin de rue" presque circulaire comme un rond-point pas fini ... Dans cette "zona maldita", située juste sur une ligne de faille, près des volcans, et où les avions atterrissent parfois dans un étage d'immeuble, on trouve une cartomancienne, un cyber-café, plein de gens qui exercent plusieurs métiers ... Insolite et intéressant donc.
Les chapitres suivants sont à la hauteur aussi. A Quito, dans la forêt amazonienne, ailleurs (mythique Salar de Uyuni, avec ses illusions d'optique et ses "photos pour touriste" ...)

A conseiller aux amoureux de l'Amérique Latine, aux fans de roman graphique, et pourquoi pas aux autres aussi ...

Ce livre n'est pas un carnet de voyage.... mais il y ressemble beaucoup. Les dessins semblent fait sur le vif... le tout est une découverte de la vie d'expat' en Equateur, sur un ton assez léger, qui malgré les histoires pas forcément faciles qu'il raconte, donne très envie d'aller voir comment c'est en vrai.
Je ne savais pas ce que j'allais lire en ouvrant cette BD, donc il n'y a pas de surprise, ni bonne ni mauvaise, juste un grand plaisir à parcourir ces pages.

En ce qui me concerne, c'est la meilleure BD réalisée par Didier Tronchet. Cette découverte de l'Equateur et notamment de la capitale de ce pays à savoir Quito a été un moment exceptionnellement rare. J'aime les BD qui parle des autres pays, des autres cultures avec ce qu'il faut d'anecdotes pour pouvoir nous faire une idée. Peu ont abordé jusqu'ici l'Equateur, préférant sans doute s'intéresser au Pérou et surtout au Brésil.

On entre pour la première fois dans l'intimité familiale de l'auteur avec une famille d'aventuriers qui n'a pas peur de vivre trois ans dans un pays totalement étranger à nos moeurs et plutôt exotique. Les personnages sont très attachants. On comprend leur réaction ainsi que leur ouverture d'esprit notamment vis à vis des indigènes (et non des indiens). On découvre les relations entre les différentes composantes de la population locale.

Nous avons une oeuvre assez intéressante et instructive. J'ai littéralement adoré cette lecture où l'humour est cette fois-ci plutôt discret. On dirait que l'auteur a enfin atteint son niveau de maturité en nous proposant des sujets traités de manière plus sérieuse. J'ai aimé par exemple la description du quartier dans lequel a vécu l'auteur et où il s'est passé des choses totalement incroyables en trois années. Je regrette juste que le passage sur la route du Pacifique soit si court alors qu'il y avait certainement de la matière. Ainsi, on ne verra pas du tout l'océan.

Au final, un très joli album aussi bien sur le fond que sur la forme. Oui, c'est de quoi donner le vertige !

Didier Tronchet nous fait découvrir l'Équateur où il a vécu pendant 3 ans avec sa femme , son fils et son chat. C'est une BD très personnelle et originale , intéressante et agréable à lire .

Entre récit de voyage et récit du quotidien, Didier Tronchet offre avec cette BD toute une série d'instantanés, d'anecdotes, de découvertes sur les trois années que lui et sa famille ont passées en Equateur. On découvre les habitants de leur quartier et les événements, fêtes, auxquels ils ont pu assister, les tensions entre les communautés, une formidable escapade dans un village amazonien et une autre sur le plus grand lac salé du monde... Didier Tronchet sait rire de lui-même et des situations, le ton est léger et sérieux quand il faut (on apprend une foule de choses), mais ce qui ressort le plus de ce récit, c'est une forme d'affection pour le pays et cette période de sa vie. Cela passe par des petites touches, par le dessin, par le ton... En fermant le livre, je me suis dit : "c'était chouette !", et cela me semblait aussi bien convenir à ce moment de lecture qu'à ce qu'avait pu vivre Tronchet.

Apres avoir passé 3 ans en équateur tronchet nous raconte sa vision de l'Amérique du sud.
Tout autant critique sociale que chronique familiale ce carnet de voyage alterne les grands et les petits espaces.Que ce soit avec la mer de sel, aux légendes fantastiques et aux faits divers surréalistes, ou en nous faisant simplement parcourir sa rue, Tronchet nous raconte l'histoire et l'étrangeté de l'Amérique du sud. Son style graphique s'adapte parfaitement au genre. Il croque avec beaucoup de sensibilité et d'humour ce nouveau monde qui l'entoure.

Ce récit autobiographique retrace un séjour de 3 ans de l'auteur et de sa petite famille en Équateur, principalement à Quito, sur les flancs vertigineux du volcan Guagua Pichaincha. Une expédition périlleuse au désert de sel d'Uyuni, une autre dans la jungle amazonienne de Bolivie pour se plonger dans le mode de vie menacé des indigènes de Sarayaku.
Entre carnet de voyage et journal intime, Didier Tronchet décrit avec tendresse l'organisation de sa vie quotidienne, sa vie d'expatrié en Équateur. Loin d'une démarche journalistique, l'auteur se fait observateur attentif, simple touriste.
Les dessins sont faussement naïfs. L'ambiance restituée est colorée, chaude et intense... sud-américaine. Les couleurs variées, vives et saturées accompagnent le récit.
A l'instar de titres à rallonge tel que « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa » de Romain Puertolas paru un an plus tôt, Tronchet ramène la 4ème de couverture dans le titre de son ouvrage en offrant ainsi des indices explicites au contenu du livre. le superlatif « extraordinaire » confère un caractère goguenard et sarcastique à l'ensemble.
Une très plaisante lecture pour qui, comme moi, découvre avec intérêt Didier Tronchet.

Un carnet de voyage sur l'Équateur réalisé par un auteur de bande dessinée modeste et sensible.

Tronchet et sa petite famille, chat inclus, quittent la France pour vivre quelques mois à Quito, capitale de l'Equateur …. Ils y resteront 3 ans.
On découvre dans cet album, genre carnet de voyage ou carnet de route, la vie locale des autochtones, quelques anecdotes croustillantes, beaucoup de quotidien…. un peu de politique ou d'économie du pays, mais point trop n'en faut …
Le sujet reste survolé …. Pour ne garder qu'une bd agréable, comme une invitation à y mettre les pieds...

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