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Critique de Esorlecram


Le « papy » de la famille juive Foxman meurt. Bizarrement, malgré son athéisme, il a demandé « in extremis » que l'on respecte la shiv'ah, rite de deuil qui exige que tous les membres de la famille vivent sept jours ensemble sous le toit du défunt pour recevoir les condoléances des amis et pour se recueillir en pensant au disparu.
le problème, c'est que les Foxman ne s'entendent vraiment pas bien. Ils se voient peu, et quand ils se voient, c'est pour s'engueuler mutuellement, ou même pour se taper dessus…
On imagine l'épreuve que cette shiv'ah va représenter pour eux.
Au travers d'un des enfants du défunt, Tropper nous décrit cette semaine infernale avec beaucoup d' humour, mais un humour très grinçant. Il effectue une analyse psychologique sans pitié des personnages , et dépeint finalement à travers eux les petits et gros défauts de nous tous. C'est remarquable ! Epinglons le personnage de la veuve, psychologue célèbre qui prône la liberté totale de langage et même de comportement, pour « rester soi-même ». A plus de soixante ans, elle se maquille et s'habille comme une jeune fille sexy, et devient même lesbienne, au grand étonnement de ses enfants.
Cette shiv'ah ne se déroulera bien sûr pas comme le voudrait la tradition, bien au contraire. Mais malgré toutes leurs dissensions, une certaine tendresse finira par rassembler quelque peu les membres du clan…
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