Le roman «
La malandre » de
Henri Troyat fait partie de la série « Les Eygletière », du nom de cette famille dont elle est le thème.
Qu'on soit d'un âge avancé, parent d'adultes, ou leurs enfants, jeunes parents d'enfants en bas âge, on fait partie d'un enchevêtrement de couples (mal) recomposés, ou en instance de (re)séparation, en co-habitation improbable, et avec un avenir professionnel incertain.
Ce n'est pas tout-à-fait le genre de roman auquel je m'attendais de la part de
Henri Troyat. Pour faire bonne mesure, il nous met un Boris d'origine russe, qui ne manque pas de quitter son épouse, afin de retrouver sa patrie d'origine.
Si j'aimais cette expression, je dirais que c'est un « roman de gare ». Mais je n'aime pas cette expression, car dans les gares, on y trouve aussi, et peut-être surtout, de la grande littérature. En Poche, voila tout. La preuve ici, il s'agit tout de même d'un académicien, dût-on ne trouver que ce compliment à ce livre, qui est quand même bien écrit.
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