Citations sur Le dictionnaire de ma vie (52)
Vivre sans être aimée ? Vivre sans être amoureuse ? C’est comme si je vivais dans une pièce sans allumer la lumière ! J’adore partager mon quotidien avec un homme, cela m’enrichit et m’épanouit. Du petit déjeuner au coucher, je n’ai jamais trouvé cela pesant ou ennuyeux contrairement à beaucoup de couples autour de moi.
J’ai l’impression que nous, les femmes, on a souvent peur de s’aventurer hors de notre périmètre, de notre milieu, de nos habitudes et je vois bien que cela restreint les possibilités de rencontres. Je ne sais plus qui a écrit cette phrase tellement juste : « Il ne se passe jamais rien d’intéressant dans la zone de sécurité. »
Ce goût pour le bricolage et le faire soi-même a développé chez moi un esprit particulier : je ne supporte pas de ne pas trouver une solution à un problème pratique et je peux même devenir désagréable si j’entends « ça n’est pas possible » ! J’ai aussi tendance à ne pas me contenter des réponses toutes faites. Actuellement, le manque d’eau est vraiment préoccupant en Provence.
Il faut aussi certaines prédispositions pour faire le clown, oser être ridicule ou s’enlaidir. Pas facile, surtout pour les femmes. Il faut avoir confiance dans sa féminité pour la piétiner en public !
Avec le même texte, on peut provoquer un fou rire ou faire un flop. Il y a ceux qui savent raconter une blague et ceux qui fusillent la vanne du siècle parce qu’ils ne trouvent pas le bon tempo ! Faire rire, je pense que cela ne s’apprend pas.
J"ai bien conscience que ma position est en contradiction avec ma vie de femme libre et indépendante mais, même si cela me fait paraître vieux jeu, je n’aime pas ces thèmes dits « féminins ». Pourtant, la ménopause, j’en ai bavé ! À 49 ans, je n’imaginais pas le tsunami qui allait bouleverser mon métabolisme. J’ai souffert de bouffées de chaleur monstrueuses qui m’obligeaient à me déshabiller dans les toilettes des restaurants, je suis devenue insomniaque, désagréable…
Être parent, c’est compliqué, et pourtant personne n’est là pour apprendre aux hommes et aux femmes à le devenir. Comme si cela allait de soi ! Aujourd’hui, il existe des cours de cuisine, de photographie, de yoga, de tricot, d’astronomie, des cours de tout… mais rien pour devenir parent !
Ce n’est pas l’enfant lui-même qu’elles remettent en cause, mais ce sont les conséquences de ce choix sur leur vie qu’elles ont du mal à assumer. Elles estiment que cette responsabilité est trop lourde à porter, ou que la naissance d’un bébé fragilise leur vie. Tant que celles qui refusent de mettre au monde un enfant seront considérées comme des égoïstes, des folles ou des « ersatz » de femmes, la décision de devenir mère ne sera pas prise dans un contexte serein et assumé.
On sait à quel point cette langue est importante dans la vie quotidienne, alors pourquoi ne pas l’apprendre avec Amy Winehouse ou un rappeur américain ? Les jeunes seraient bien plus motivés… Je me demande ce que je serais devenue si j’étais allée dans une école Steiner ou Montessori. Qui sait, je serais peut-être devenue astronome, mathématicienne, pâtissière ?
Ce dont j’aurais rêvé, c’est un apprentissage où les maths, l’histoire et la littérature soient reliées, comme dans la vie. En Suède, par exemple, les enfants apprennent les maths en jouant à la marchande ou en faisant de la pâtisserie. Le bricolage, la couture, la musique, le jardinage, la danse ou la cuisine, toutes ces matières sont valorisées à égalité. Les profs emmènent les enfants en forêt pour leur apprendre à reconnaître les arbres et à se débrouiller dans un milieu naturel. Ces méthodes épanouissent les enfants, développent leur créativité et leur donnent confiance.