Il avait l'impression d'être sur le point de gonfler pour s'envoler comme un ballon d'anniversaire.
Mary n'était qu'un assortiment de textures.
Dans le miroir de la salle de bain, la pensée de Mary la séparait de son reflet telle une brume en suspens
Ce qu'il y a de triste, en ce monde, c'est que les actes qui vous coûtent le plus sont généralement ceux qui passent inaperçus.
À lui seul, il était tout à fait révélateur de sa vision des choses. C’est bien simple, Mère ne provoquait jamais de changement. Elle n’en avait pas le courage. Si elle voyait une fissure s’insinuer dans le mortier ou la grille s’incliner vers le sol, elle se contentait de dire : « Mais qui suis-je pour y changer quoi que ce soit ? » Ces gens-là m’exaspèrent.
Lire un livre, seule dans une pièce, sans que personne ne vienne m'interrompre. Consciemment, je n'ai jamais espéré autre chose de la vie.
Il a changé. Tout comme moi. Il a amassé au fil des années une force secrète, obstinée, alors que je devenais de plus en plus sensible à tout ce qui était petit et vulnérable, et si nous avons chacun évolué sous l'influence de l'autre, c'est précisément ce qui nous a séparés et nous séparera toujours. Me demander de revenir serait admettre sa faiblesse. Revenir sans qu'il me le demande serait l'écraser et l'enfoncer plus bas que terre.
Ce qu'il y a de triste, en ce monde, c'est que les actes qui vous coûtent le plus sont généralement ceux qui passent inaperçus.
Seuls les gens tristes sont sincères. Ils vous disent la vérité. Ils savent depuis toujours qu'il n'est personne au monde sur qui on puisse indéfiniment compter et qu'aucun changement dans votre vie, aussi majeur soit-il, ne pourra vous empêcher de finir comme vous aviez commencé : solitaire et perdu, assis sur une vieille toile cirée à regarder le reste du monde nager la brasse papillon.
L’honnêteté : c’est son unique défaut. C’est une chose d’être trop perspicace, c’en est une autre d’aller livrer à un homme le fruit de ses spéculations, mais cela, je ne sais quand elle le comprendra.