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Critique de Gwen21


Dans son roman, Sigrid Undset - récipiendaire du Nobel de littérature 1928, soit dit en passant - ne vous parlera pas de drakkars mais de bateaux, et elle ne vous dira pas que son récit se situe au Moyen Age mais vous le laissera deviner tous seuls comme des grands. Toutefois, le doute n'est pas permis, elle vous parlera bel et bien des Vikings, ces légendaires et redoutables guerriers des mers, pilleurs de rivages, forts comme des demi-dieux, beaux comme Thorgal et violents comme seuls pouvaient l'être des hommes heurtés à toutes les hostilités de la nature. Elle vous dira aussi que ces mêmes navigateurs étaient également des laboureurs et des scieurs de bois, que leur sens de l'honneur était intransigeant et, qu'en résumé et à la réflexion, ils n'étaient guère différents des autres hommes lorsqu'ils se livrent à la convoitise, à leurs passions, à leurs vices et à leur ambition.

L'auteur, précocement et résolument moderne, affectionne particulièrement les figures de femmes, son oeuvre en témoigne. Avec Vigdis, le belle et farouche Norvégienne, elle offre au lecteur une héroïne à la personnalité bien trempée et narre de quelle façon la brebis peut devenir louve si elle est trompée par le berger.

"Vigdis la farouche" est un roman qui ne perd pas de temps, qui va droit au but, et dont le rythme s'apparente presque à celui de la chanson de geste ou encore à celui du récit de veillée, que seule la tradition orale peut retranscrire fidèlement tant il importe que les inflexions d'une voix vibrante leur donnent vie.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture des aventures de Vigdis qui réunissent avec bonheur amour, passion, violence et vengeance. Une auteure classique à découvrir.


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