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Quand Viga Ljot rencontre Vigdis la farouche cela ne peut faire que boum !
Ils sont beaux, jeunes et ont chacun des tempéraments de feu.
De jeux de séduction en actes démonstratifs, la passion entre ces deux jeunes Vikings se dessine, prometteuse de joie, de bonheur mais... MAIS ce serait oublier les nornes, ces puissances magiques, divinités de la mythologie nordique, gardiennes de la destinée de chaque être.

Ouh la la quel souffle ! Une magnifique envolée ! J' en frissonne encore ….

Dans une Scandinavie printanière où l'eau, source de vie, ruisselle, les ténèbres vont bientôt obscurcir les passions des vivants. de solstices en équinoxes la vie change de cours pour suivre des eaux tumultueuses, dangereuses gorgées de boue.
Le bonheur n'est bientôt plus qu' un songe, un songe d'été, et de longs hivers amènent leur lot de malheurs et de douleurs à chacun de nos deux héros.


Sigrid Undset nous offre une histoire merveilleuse et extraordinaire qui prend la forme au fil des pages d'une sombre tragédie. Sous les apparences d'une captivante saga, elle transforme les aventures de Viga Ljot et de Vigdis la farouche en combat des héros . Un défilé de personnages entiers, courageux, obstinés anime le tableau de cette société médiévale Viking, qui prend une allure de spectacle, lorsque guerriers redoutables et violents, femmes déterminées et indépendantes traversent non sans encombre obstacles et épreuves.

Happée, J'ai été littéralement happée par ce récit, où la tension s' immisce par de longues ondulations jusqu'à la terrible vague du dénouement.

Admiratrice de la Saga de Njall le Brûlé, Sigrid Undset nous délivre un magnifique roman dans un décor sombre et majestueux , l'Islande et la vallée d'Oslo aux alentours de l'an Mil. A travers le prisme de l'amour que se voue Viga Ljot (Ljot le meurtrier) et Vigdis la farouche, elle nous conte les tourments de cette passion terrible et démesurée.

Un voyage au coeur d'une passion ravageuse.
C'est beau, terrifiant et émouvant.

Une lecture que je ne peux que vous conseiller.
Gros coup de coeur.


Précisions sur l'oeuvre : Vigdis la farouche a été écrit en 1909 par Sigrid Undset sous le titre original L'histoire de Viga-Ljot et Vigdis. Publié en France en 1953 , j'ai eu la chance de découvrir ce récit dans les éditions de la robe noire, traduction de Marta Metzger, dont les magnifiques illustrations de Julien Brunet renforcent le côté inextricable des enjeux qui s'y jouent et amplifie la part de mystère de ces destinées.
Ayant découvert par hasard cette auteure avec L'âge heureux, je n'ai qu'une hâte me procurer Kristin Lavrandsdatter qui semble être une de ces oeuvres majeures et pour lequel Sigrid Undset reçu le prix Nobel de Littérature en 1928.
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Dans son roman, Sigrid Undset - récipiendaire du Nobel de littérature 1928, soit dit en passant - ne vous parlera pas de drakkars mais de bateaux, et elle ne vous dira pas que son récit se situe au Moyen Age mais vous le laissera deviner tous seuls comme des grands. Toutefois, le doute n'est pas permis, elle vous parlera bel et bien des Vikings, ces légendaires et redoutables guerriers des mers, pilleurs de rivages, forts comme des demi-dieux, beaux comme Thorgal et violents comme seuls pouvaient l'être des hommes heurtés à toutes les hostilités de la nature. Elle vous dira aussi que ces mêmes navigateurs étaient également des laboureurs et des scieurs de bois, que leur sens de l'honneur était intransigeant et, qu'en résumé et à la réflexion, ils n'étaient guère différents des autres hommes lorsqu'ils se livrent à la convoitise, à leurs passions, à leurs vices et à leur ambition.

L'auteur, précocement et résolument moderne, affectionne particulièrement les figures de femmes, son oeuvre en témoigne. Avec Vigdis, le belle et farouche Norvégienne, elle offre au lecteur une héroïne à la personnalité bien trempée et narre de quelle façon la brebis peut devenir louve si elle est trompée par le berger.

"Vigdis la farouche" est un roman qui ne perd pas de temps, qui va droit au but, et dont le rythme s'apparente presque à celui de la chanson de geste ou encore à celui du récit de veillée, que seule la tradition orale peut retranscrire fidèlement tant il importe que les inflexions d'une voix vibrante leur donnent vie.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture des aventures de Vigdis qui réunissent avec bonheur amour, passion, violence et vengeance. Une auteure classique à découvrir.


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Challenge ATOUT PRIX 2016 - 2017
Challenge PETITS PLAISIRS 2016
Challenge ABC 2015 - 2016
Challenge 19ème siècle 2016
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Quel beau roman ! Et quel superbe personnage !
Je ferai court, certains babéliotes ont déjà tressé de jolies couronnes de lauriers (méritées) à ce merveilleux roman et il n'y a pas grand chose à rajouter.

Avec "Vigdis la farouche", Sigrid Undset raconte une histoire simple. Mais simplicité ne veut pas dire simplisme, au contraire ce récit est d'une grande subtilité, d'une grande finesse. Sa simplicité c'est sa beauté, l'humilité de l'auteure qui transparait dans le texte. Undstet ne joue pas l'emphase, ne fait pas de manières. Elle raconte, simplement, le destin magnifique d'une femme ordinaire. Il y a une belle ampleur dans ce récit à la fois épique et intime.

L'auteure créé des personnages superbes. En premier lieu, bien sûr, Vigdis. Forte, fière, volontaire mais pas infaillible. Elle est très humaine et Undset n'est jamais simpliste dans sa caractérisation. Son héroïne est admirable mais elle se trompe aussi. Ne sacrifie-t-elle pas l'amour de son fils sur l'autel d'une vengeance (aussi légitime soit elle) ?
Quant à Ljot, je l'ai trouvé très intéressant. Ce personnage est admirablement construit. C'est un tour de force que réussit Undset en suscitant, peu à peu, de l'empathie pour ce personnage. Bien sûr, on est choqué de ce qu'il commet à l'encontre de Vigdis, on le déteste pour ça, mais au fur et à mesure on finit par s'attacher malgré tout à lui et on finit bouleversé par sa rédemption.

J'ai vraiment adoré ce roman qui m'a fait voyager, qui m'a fait ressentir de belles émotions, en un mot qui m'a fait vibrer.
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Je profite de ma période "Vikings" pour lire ce roman qui figurait dans mon pense-bête depuis longtemps.

Vigdis la farouche est une histoire d'amour tragique sur fond de décor norvégien et islandais.
C'est le temps des Vikings, le temps des sagas islandaises qui racontaient ces fameuses expéditions où les personnages se distinguaient par leur bravoure, le sens de l'amitié ou même par leur talent poétique.
Mais, c'est aussi un temps qui ne pardonnait pas, où chaque trahison était affaire de revanche, où chaque mauvais pas était la cause d'une honte insurmontable.

Dans ce court roman, Sigrid Undset nous offre un très beau portrait de femme, celui de Vigdis, belle, fière, indomptable, passionnée mais surtout meurtrie par Ljot, un marin islandais qui est tombé éperdument amoureux d'elle.
Comment Vigdis pourra-t-elle se reconstruire après ce déshonneur qu'elle a subie ? Et surtout comment Lojt pourra-t-il continuer à vivre après ce qu'il a fait subir à celle qu'il ne cessera jamais d'aimer ?

J'ai beaucoup apprécié l'écriture sobre et délicate de Sigrid Undset. C'est un beau roman qui suggère avec simplicité, à la manière d'un conte, toute la brutalité qui pouvait régner au temps des Vikings mais également toute cette pudeur qu'il pouvait y avoir entre les hommes et les femmes. Chez les Vikings, on n'étale pas ses sentiments mais cela ne veut pas dire qu'ils n'existaient pas !
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Ce court roman, Vigdis la farouche, est ma première incursion dans l'univers de Sigrid Undset. le nom de cette auteure revenait régulièrement dans des listes de lectures que je consultais (j'aime beaucoup la littérature nordique) mais, je ne sais trop pourquoi, je le repoussais toujours. Récemment, j'ai lu quelques bouquins de Knut Hamsun et ils m'ont tous déçu. En m'informant plus sur cet auteur, j'ai appris qu'il avait reçu le prix Nobel. le deuxième Norvégien à recevoir cet honneur après… Sigrid Undset. Je me suis dit : « C'est le moment de m'attaquer à elle. » Peut-être serais-je plus chanceux.

J'ai réservé plusieurs bouquins de cette auteure et le premier à arriver fut celui-ci, Vigdis la farouche. Il s'agit d'une incursion dans le haut Moyen Âge, dans l'univers des Vikings. Une vie rude, violente. Viga Ljot, jeune mais surtout impétueux, arrive d'Islande et est accueilli dans la maison du Norvégien Gunnar. le jeune homme tombe aussitôt sous le charme de la fille de son hôte, Vigdis. Peut-être est-ce réciproque…. Hélas, ce qui aurait pu devenir une belle histoire d'amour d'un autre âge se transforme en un abus, un viol. Heureusement, un lecteur sensible se verra épargner les détails. C'est résumé en deux ou trois phrases, un lecteur impatient ou inattentif pourrait passer par-dessus sans s'en rendre compte. Comme dans les tragédies grecques, tout se met en branle à partir de ce moment, le destin implacable suit sa course jusqu'à… à vous de découvrir.

Cette histoire riche en rebondissements a réussi à me surprendre et à me tenir intéressé tout au long de ma lecture. D'abord, il y a ce personnage féminin fort. Vigdis, malgré la pléthore de prétendants, n'entend pas se laisser marier à qui que ce soit qui ne lui plairait pas. Même son père n'oserait promettre la main de sa fille sans son consentement. Ensuite, après le viol dont elle est victime, elle décide de rester célibataire, d'élever son enfant et de le pousser à la venger. Si ce n'est pas prendre son destin en main… C'était tout de même audacieux pour un bouquin paru en 1909. Puis, les émotions sont au rendez-vous : l'amour, la passion, la colère, l'impétuosité!

Malgré cela, il y a bien un ou deux éléments qui auraient gagné à être améliorés. Par exemple, qui est le protagoniste? le titre du roman laissait entendre que ce serait Vigdis. Or, l'histoire commence avec Viga Ljot, son enfance, ses expériences en mer, etc. Et, quand Vigdis apparaît quelques chapitres plus tard – enfin! –, elle semble si effacée, comme un songe issu des rêves du jeune homme. Heureusement, elle fait connaitre sa vraie nature très rapidement. Fière et indépendante! Par la suite, la narration alterne entre les deux, allant de Vigdis à Viga Ljot puis vice-versa. Puis elle s'attarde longuement sur ce dernier, pendant une ou deux décennies.

Pareillement pour les descriptions plutôt minimalistes. le roman en compte bien un certain nombre mais j'aurais aimé en voir davantage. Après tout, je plongeais dans un univers médiéval et nordique, rempli de paysages magnifiques et sauvages comme devaient l'être l'Islande et la Norvège de jadis. Il en va de même pour les protagonistes. À plus d'un moment, pendant ma lecture, je me suis surpris à me demander à quoi ils ressemblaient. Il y a bien quelques indices donnés au début mais si peu par la suite pour les rappeler à la mémoire du lecteur. C'est un peu dommage.

Toutefois, il convient de préciser que Vigdis la farouche est une des premières oeuvres de Sigrid Undset. Incidemment, il ne faut pas être trop critique. Je vois beaucoup de potentiel dans ce roman (déjà bon) et je ne doute pas que les suivants seront meilleurs.

Je termine cette critique sur une petite parenthèse : à un moment, Vigdis se compare à un oiseau. « Je suis comme un oiseau couché par terre qui agite ses ailes brisées. Il ne peut s'éloigner de l'endroit où il est tombé et il ne voit pas au-delà des traces laissées par le sang qu'il perd. Si j'essaie de penser à ce qui a été autrefois, je me souviens seulement du présent. Si je me rappelle le temps où je vivais joyeuse et sans soucis, je me figure seulement que ce temps n'a été que pour préparer mon malheur d'aujourd'hui. » (p. 44). Ce passage est triste et puissant à la fois. Il témoigne de la puissance évocatrice de la plume de Sigrid Undset. Surtout, il fait écho à une autre lecture que j'ai faite il y a quelques jours à peine, Les ailes brisées, de Khalil Gibran, dans lequel la protagoniste se comparait elle aussi à un oiseau aux ailes brisées. C'est drôle comment, parfois, certaines lectures se répondent les unes aux autres.
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Je découvre cette auteure avec ce livre, et c'est une belle découverte! Je dis merci à Gwen21 de me l'avoir fait parvenir, et bien sur, merci également à Babelio. J'ai savouré ce livre avec beaucoup d'émoi, tout petit mais il est d'une grande intensité. A une cinquantaine de pages, on s'immerge dans une espèce de griserie tant l'histoire nous est contée comme on pompe de l'essence dans les stations. L'auteure nous sert de l'action sans répit et des émotions à faire dresser les cheveux sur la tête avec des personnages aux allures olympiennes et implacables dans leur prise de position. Sigrid Undset n'engorge pas son œuvre d'une multiple de descriptions, l'écriture est très concise au point que sauter une phrase risquerait de porter préjudice à la suite de la lecture. Pour 180 pages, j'ai eu a l'impression, à la fin, d'avoir parcouru un livre de 500 pages, et, évidemment, la lecture a été très captivante.

Vigdis la farouche dresse le portrait d'une femme brave et audacieuse de l'époque médiévale. Calfeutrer dans sa soif d'indépendance, elle relèvera des cendres la petite ville qui lui a été léguée par son père grâce à la perspicacité de son esprit. Dans un monde où les hommes font la loi, dessinent le destin de la femme selon leur volonté ou leurs caprices, Vigdis veut être seule à décider sur son mariage, elle ne se presse pas. Pendant ce temps, sous le feu de l'impatience, Ljot va prendre le chemin le plus court, celui d'abuser d'elle. Et le pauvre ouvre la boite de pandore, et c'est l'éveil d'une tigresse endormie...

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Il s'agit bien d'une histoire d'amour, mais point d'une romance. Il s'agit d'une tragédie, inspirée des sagas islandaises. C'est court et en même temps, dense et intense. L'histoire se situe au début du christianisme en Norvège, donc vers le Xème siècle, mais les croyances anciennes, et surtout le us et coutumes, sont encore perceptibles. Tant en Islande, pays de Lyot, qu'en Norvège, pays de Vigdis, la vie est rude, violente, les moeurs pleins de vengeance, de trahison, entre enlèvement de femmes, viol et meurtres. Vigdis s'y fraie son chemin, sa place, malgré toutes les difficultés qu'elle rencontre et les choix difficiles qu'elle doit faire. le titre norvégien est Viga Lyot et Vigdis, les deux personnages sont aussi importants dans l'histoire, tous les deux sont des caractères entiers. Mais c'est vrai que le personnage de Vigdis, emmurée vivante dans sa souffrance, est le plus remarquable. C'est lui que le titre français met en valeur, cependant, farouche, elle l'est plus parce que c'est une solitaire dont l'abord est difficile que parce qu'elle fuit craintivement les autres. C'est une personnalité forte, un caractère bien trempé, et ce qui ressort de ce récit, c'est que les femmes de cette époque avait quelque peu besoin d'être dures et déterminées. Ce roman date de 1909, c'était probablement très audacieux de raconter ainsi la vengeance d'une femme violée. le récit est plein de rebondissement et de péripéties, alternant l'histoire de la vie de Lyot et celle de Vigdis, jusqu'à la fin, digne d'une tragédie grecque entre vengeance, culpabilité et réparation impossible.
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La saga islandaise représente un genre littéraire du Moyen-Age, dans lequel on retrouve les notions de destin, d'honneur et de vengeance pour conter la vie d'un héros.

Sans avoir jamais lu de textes originels de ce genre, j'avais apprécié quelques années en arrière, la saga de Grimr de Jérémie Moreau qui s'en inspirait dans une bande dessinée qui a reçu le Fauve d'Or à Angoulême en 2018.

Sigrid Undset, fille d'archéologue, qui a traduit des sagas islandaises en norvégien, s'en était saisie bien des années auparavant, notamment en écrivant, en 1909, Vigdis la farouche.

On y trouve de longues navigations en Europe du Nord, des êtres forts, des alliances, une belle énergie et des péripéties pour relater toute la vie des héros et héroïnes.

Ma préférence dans cette lecture se porte sur les personnages féminins : nous ne sommes pas avec de faibles femmes qui comptent uniquement sur les hommes, mais bien avec des forces de la nature pour lesquelles chausser les skis plusieurs heures en portant un enfant ou se faire couper des membres gelés semble normal.

Quelle tristesse en revanche que le pardon soit impossible quand la meurtrissure a été trop forte, ce qui aboutit au malheur de tous et même à celui du protagoniste qui réclame la vengeance.

Un grand merci une fois encore à Gwen21 pour l'organisation du challenge solidaire qui m'aura fait découvrir Sigrid Undset, Prix Nobel de littérature en 1928 !


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Lorsque Ljot, rencontre la belle Vigdis en Norvège, il en tombe éperdument amoureux. Encore puéril et maladroit, il multiplie les offenses à l'encontre du père de sa bien-aimée au point de gâcher toutes ses chances d'obtenir la main de Vigdis.
A partir de ce qui ne pourrait être qu'une banale et malheureuse histoire d'amour, Sigrid Undset nous propose le magnifique portrait d'une femme noble et courageuse, au tempérament de feu qui ne laisse à personne le droit de décider de son destin.
Dans un monde violent ou la nature est hostile et les hommes dominateurs, Vigdis se fera une place, seule avec son fils, elle obtiendra le respect de tous.
L'écriture est limpide et agréable et permet de se faire une idée des moeurs en Norvège au Moyen Age et de la place importante de Christianisme.
Je ne connaissais absolument pas Sigrid Undset, pourtant Nobel de littérature, je remercie donc particulièrement, l'amie Babeliote qui en me faisant partager ses coup de coeur m'a permis cette magnifique découverte.

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C'est une histoire d'amour tragique jusqu'au dernier souffle que j'ai découverte en ouvrant pour la première fois un roman de Sigrid Undset.
Le décor est planté dans une Scandinavie moyenâgeuse, à l'époque où les vikings partaient sur les mers à la conquête d'autres contrées. Et quand on parle vikings, on voit des hommes, des guerriers, des drakkars, des armes,... Ici, point de tout cela, ou si peu. L'autrice a mis en lumière une femme forte, courageuse et indépendante.
Si au début de ma lecture le style m'a un peu déconcertée car je le trouvais assez simpliste tout en étant d'une modernité étonnante (le roman a quand même été écrit au début du 20e siècle, franchement il n'a pris aucune ride), je me suis laissée emportée par la plume de Sigrid Undset. Finalement, ce récit aurait pu se raconter au coin du feu; il a, en effet, toutes les caractéristiques de ces histoires qu'on se transmettait de génération en génération par la tradition orale. Surtout que l'autrice prend le temps, sans s'étendre non plus, de bien décrire ses personnages et que tout est là pour tenir en haleine: quelques combats, de l'amour, de la vengeance, des rêves de voyage, des hors-la-loi, un roi... Oui, décidément, j'imagine bien les vikings raconter, les soirs de veillée, la légende de Vigdis la farouche !
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