À aucun moment vous n'avez raconté d'histoires sur vos exploits pendant la guerre...
Vous m'avez juste parlé du mal que vous vous étiez donné pour que vos compagnons ne meurent pas...
Quand on a du temps il y a mieux à faire qu'à pleurer...
C’est simple : on m’oublie très souvent… Quand il manque une assiette à table, c’est la mienne… Toute la famille part, sans moi… Après tout, je n’en fais pas toute une histoire… On est nombreux, c’est comme ça…
- Les garçons, il faut toujours qu'ils crient des "on a gagné !, "on a perdu !"... du coup, moi, j'ai toujours l'impression que la guerre n'est pas vraiment terminée !
Vous êtes revenu en vie, et je trouve que ça, c'est déjà largement suffisant...
- Je ne te connais ni d'Eve ni d'Adam... et je devrais te faire gratuitement des onigiri ?
Il faut éviter d'affoler le criminel.
- Encore une chose... Je ne veux plus te voir pleurer comme tu l'as fait tout à l'heure ! Pendant la guerre, ceux qui ont survécu ne pensaient qu'à vivre, c'est tout. Ils ne pleurnichaient jamais... comme moi...
- Vous êtes un chevalier... Un courageux chevalier qui a ramené vivants ses compagnons de guerre. Et vous abandonnez ? Un chevalier qui abandonne ?!
L'arrogance de l'homme est qu'il pense que la nature est sous son contrôle, et non l'inverse.
Cette histoire s'étale de l'après guerre jusqu'à nos jours... C'est le récit d'une jeune femme mignonne et courageuse.