J'avais lu l'Enfant il y a déjà longtemps, me promettant de trouver et lire la suite de la trilogie plus tard. le récent confinement m'en a donné l'occasion.
Si j'ai relu l'Enfant avec grand plaisir, son ironie, sa causticité, cette façon qu'a l'auteur de restituer les sévices subis de ses ses parents, le Bachelier, m'a semblé un long pensum. Ce bon à rien mauvais en tout qui passe des heures à pleurer sur son sort au lieu de conserver le moindre emploi qu'il trouve, cet enfant pour qui j'avais tellement d'empathie, m'est apparu comme un fantoche sans épaisseur, un rebelle de pacotille antipathique au possible.
Quant à l'Insurgé, il m'a déçu. Je l'espérais comme un récit qui m'en apprendrait plus sur la Commune, et finalement, elle n'apparait qu'à la fin du récit, et toujours au travers des errances et atermoiements de Vingtras, ce qui la réduit presque à un décor.
Seules les fins respectives de ces 2 derniers tomes ont trouvé grâce à mes yeux. Il faut reconnaitre ce talent à Vallès : il sait finir.
Donc voilà, j'ai finalisé un défi de lecture, et c'est à peu près le seul point positif qui ressorte de cette lecture.
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