AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Bachelier (60)

Au bout d’un mois, M.Maillart me fait appeler.
« Monsieur Vingtras, je ne puis décidément pas vous garder ! Ce serait vous voler votre temps - ce qui n’est pas honnête et ne m’avancerait à rien.
« C’est moi qui suis coupable d’avoir pu croire qu’un garçon lettré et d’imagination pouvait se rompre à la méthode et à l’argot commercial. Jamais vous n’aurez ce qu’il faut. Vous avez autre chose, mais ce serait folie de rester ici. Ne pensez plus au commerce, croyez-moi, et cherchez une voie plus en rapport avec votre intelligence et votre éducation.»
Commenter  J’apprécie          153
Que faire ?
Je n’ai qu’une ressource, aller trouver Matoussaint, l’ancien camarade qui restait rue de l’Arbre-Sec. S’il est là, je suis sauvé.
Il n’y est pas !
Matoussaint a quitté la maison depuis un mois, et l’on ne sait pas où il est allé.
On l’a vu partir avec des poètes, me dit le concierge… des gens qui avaient des cheveux jusque-là.
« C’est bien des poètes, n’est-ce pas ? et puis pas très bien mis ; des poètes, allez, monsieur », fait-il en branlant la tête.
Oh ! oui, ce sont des poètes, probablement !
Commenter  J’apprécie          100
Je me croise à chaque instant avec d'anciens cancres qui ne s'en portent pas plus mal. Ils n'ont pas du tout l'air de se souvenir qu'ils étaient les derniers de la classe.
Commenter  J’apprécie          70
Allons, Vingtras, en route pour la vie de pauvreté et de travail ! Tu ne peux charger ton fusil ! Prépare un beau livre !
Commenter  J’apprécie          60
A ceux qui
NOURRIS DE GREC ET DE LATIN
SONT MORTS DE FAIM
Je dédie ce livre
Commenter  J’apprécie          60
Moi, j’ai beaucoup de peine – plus qu’un autre – à me tenir au courant des nouveautés, à cause de mon chapeau.
Je le mettais à terre d’abord, mais on croyait que j’allais chanter, et l’on se retirait désappointé en voyant que je ne chantais pas – j’avais l’air de promettre et de ne pas tenir.
J’ai dû renoncer à mettre mon chapeau par terre.
Je ne puis, on le voit, suivre les progrès de l’esprit nouveau comme ceux qui peuvent lire des deux mains, - aussi, s’il venait à quelqu’un l’idée de m’accuser d’ignorance, qu’il réfléchisse d’abord avant de me condamner ! J’aurais appris, moi aussi, et je saurais plus que je ne sais, si j’avais pu mettre mon chapeau sur ma tête pendant que je lisais, si je n’avais pas eu les mains liées ! …
Commenter  J’apprécie          50
A CEUX qui nourris de grec et de latin sont morts de faim je dédie ce livre
Commenter  J’apprécie          50
Elles ont de la poudre de riz sur les joues, comme il y a du sucre sur les fraises.
Commenter  J’apprécie          50
Mon intelligence - mon éducation !
Comment devient-on bête ? Comment oublie-t-on ce qu'on a appris ? Que quelqu'un me le dise bien vite ! Criez-le moi, vous qui n'avez pas fait vos classes et qui gagnez le pain quotidien !
Commenter  J’apprécie          50
Vous pensiez que c'étaient grimaces d'enfant, et vous me forciez à subir la brutalité des maîtres, à rester dans ce bagne - par amour pour moi, pour mon bien, puisque vous pensiez que votre fils sortirait de là un savant et un homme. Je ne suis devenu savant que dans la douleur, et, si je suis un homme, c'est parce que dès l'enfance je me suis révolté - même contre vous.
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (1202) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La trilogie de Jules Vallès, L'Enfant, tome 1

    Quels sont les titres de la trilogie de Jules Vallès ?

    L'Enfant, L'Adolescent, Le Jeune homme
    Mon Père, Ma Mère, Mes Frères et mes soeurs
    L'Enfant, Le Bachelier, L'Insurgé

    10 questions
    220 lecteurs ont répondu
    Thème : Jules VallèsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}