Ce n’est peut-être pas dans la perfection que les choses prennent leur sens, mais dans le chaos.
- Tu es exactement là où l'univers veut que tu sois.
- Dans ton lit ? le taquinai-je
- Non, fit-il en posant les lèvres sur ma bouche. Dans mes bras.
- Où que je sois, quoique je fasse, vivant ou mort, jeune ou vieux, mon cœur sera toujours avec le tien. Chacun des battements que tu sens au bout de tes doigts (...) c'est moi qui t'appelle. C'est toi qui réponds. C'est nous qui parlons, qui communiquons, qui nous lions, qui partageons. Qui vivons, Kiersten, nous qui vivons.
(...) Alors il n'y aura jamais de raison de craindre que nous manquions de temps, car nous garderons notre rythme.
— Qu'est-ce que tu aimes le plus ? taquina-t-elle. Mes cheveux ou mon cœur ?
— Pourquoi ne me donner que deux choix ? N'omets pas tes jambes, ton rire, la façon dont tu te mords la lèvre lorsque tu réfléchis, la sensation de ton souffle sur mon visage, le son de ta voix le matin, la façon dont tu goûtes, les trois tâches de rousseur sur ton nez, la répartition de tes cils, l'esprit de compassion, l'âme déterminée... Alors pourquoi s'arrêter à tes cheveux ou ton cœur ? Comment veux-tu que je choisisse ? Quand ce que j'aime le plus chez toi, c'est toi.
Ce n'est peut-être pas dans la perfection que les choses prennent leur sens, mais dans le chaos.
Un condamné n'avait-il pas droit à un dernier vœu ? Même les prisonniers du couloir de la mort avaient droit à un dernier repas. Kiersten était le mien.
Je vais te donner un premier baiser tellement inoubliable que plus jamais tu ne voudras être embrassée par un autre. Quand l’homme dont tu tomberas amoureuse t’embrassera, il aura tout intérêt à te faire oublier ce fameux baiser, autrement cela signifiera qu’il n’est pas le bon. Car de mon côté, je vais faire ça bien, et je veux que celui qui gagnera ton cœur, qui le tiendra dans la paume de sa main… Je veux que cet homme soit capable de te faire ressentir ce que moi je vais t’inoculer maintenant. Est-ce que tu comprends, Kiersten ? (...) Je veux que la terre tremble.
- Vis, répéta oncle Jo d'une voix pâteuse. Fais des bêtises. Fais-toi arrêter. Pour consommation de drogues, s'il le faut !
- Quand je t'ai rencontrée... eh bien, tu m'as soigné. De l'intérieur, tout entier. Ensemble on a vaincu nos peurs, on a appris, on a ri et on a aimé. Je te jure, tu as fait battre mon coeur plus intensément au cours des mois écoulés que durant toute ma vie.
- La vie est remplie de ces trois trucs-là.
- Trois ?
- "Si seulement, j'aurais dû, j'aurais pu."