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Critique de BazaR


Et c'est la fin de l'arc du Pays Qâ, ou plutôt la deuxième fin.

Ayant réglé les choses chez les Xinjins, il est temps pour Thorgal, Aaricia et Jolan de rentrer à la maison. Seulement, Jolan est encore gamin et sensible à la flatterie. Entre être vénéré comme un dieu et s'enterrer sur une île déserte avec seulement son chien pour compagnon, pas difficile d'imaginer où va sa préférence. Et puis, dans les histoires de Thorgal, il se trouve toujours un ou deux individus malins, sans scrupules et assoiffés de pouvoir pour profiter de la situation.

La famille va passer tout près de la fin, alors qu'elle est condamnée au supplice de la Bouche du Soleil que vous voyez sur la couverture. le dessin parle de lui-même : ils vont avoir chaud. On a du mal à croire que le « dieu » bienveillant Tanatloc ait permis l'existence de cette torture chez les Xinjins. de plus, la chance et les dieux du scénario vont être à côté de nos héros car c'est quand même un miracle s'ils s'en sortent. Mais bah ! C'est nécessaire pour maintenir un héros en vie sur des dizaines d'années.
A part ça le scénario est bien ficelé, les méchants sont sournois et, surtout, Kriss de Valnor nous offre un one-woman show d'avidité, de ruse, d'habileté et de cruauté. Je l'adore !

La première fois que j'ai lu cet opus, j'ai cru voir un changement dans le dessin de Rosinski. Je n'en suis plus convaincu maintenant. Quoi qu'il en soit, il nous régale avec ses paysages désertiques brûlés par le soleil. Dans la saga du Viking Thorgal, ce genre de paysage est assez rare pour qu'on les apprécie.
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