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Citations sur Le papou d'Amsterdam (8)

Lorsqu’on regarde trop longtemps la même personne on a souvent l’air agressif et l’on attire l’attention...
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u’ils soient maquereaux ou banquiers, ils sont essentiellement identiques. Les arrivistes ont pigé le truc. Ils savent ce dont les gens ont besoin. Les gens ont besoin de se laisser manœuvrer et les arrivistes les manipulent. Ils découvrent ou plutôt ils paient d’autres gens (les arrivistes s’entourent d’esclaves très intelligents), pour découvrir ce dont les gens ont besoin, ils l’achètent alors à bas prix et le revendent à des prix que toi et moi on peut imaginer. Ça marche aussi bien pour les marchandises que pour les gens. Tout s’achète, tout se vend. Les arrivistes gagnent toujours de l’argent. Ils ne font jamais la queue et passent la moitié de leur temps en vacances.
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Les gens suicidaires ne font plus aucun effort d’autodiscipline. Ils ne se rasent plus et ne mangent plus à heures régulières. Ils font tomber les objets et eux-mêmes se cognent. Ils ne refont pas leur lit. C’est ce que nous enseignait le psychologue à l’école de police. Ça se peut. Cependant, j’imagine très bien qu’un homme soigné se pende. Il choisirait une corde de bonne qualité, confectionnerait un nœud coulant parfait et pendrait le tout à un solide crochet fermement vissé dans une poutre maîtresse. Pourquoi pas ? Il se peut qu’il y ait des suicides propres ; il faudra qu’on se documente à la librairie, on peut aussi demander au commissaire. Il paraît que la psychologie c’est son dada.
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On ne choisit jamais réellement, c’est la vie qui décide pour nous. Nous sommes victimes de circonstances, de certaines forces qui nous contrôlent. Se suicider, c’est vraiment faire un choix.
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La mort doit ressembler à un tunnel, c’est du moins ce que je pense, un tunnel débouchant sur l’indicible.
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Le Piet en question est un gars dépressif. Il a envie de mourir. La vie ne correspond pas à l’idée qu’il s’en faisait. D’ailleurs, il n’a jamais demandé à venir au monde. Le voilà seul, dans la chambre d’une vieille maison délabrée à Haarlemmer Houttuinen, administrateur d’une fondation bidon qui ne marche même pas bien et qui lui procure tout un tas de soucis, sans compter les dettes. Il fait le bilan. Il a désormais plus de quarante ans et ne dispose pas suffisamment de ressources pour avoir une vieillesse convenable. De plus, il est “petit” et ça l’ennuie de toujours avoir à lever la tête pour regarder les gens en face. Il est donc assis, seul dans sa chambre vide. Tout est fichu, il n’a plus d’illusions, ses idées n’étaient que chimères. Tout ce qui lui reste, c’est sa propre solitude, ça le panique. Il abdique, il veut fuir. Mais il veut sortir par la grande porte, la porte étincelante que l’on ouvre avec la clef d’argent
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C’était pratiquement toujours la même chose : vol à la tire, petits revendeurs de drogue, fugueurs et jeunes qui se prostituaient. Tous les suspects sentaient mauvais. Avant de les boucler il les faisait vider leurs poches et, chaque fois, il avait été horrifié de les voir retourner leurs haillons crasseux et déballer leurs minables babioles, bien entendu ils n’avaient jamais un sou. Il avait regardé les photos qu’ils trimbalaient avec eux. Elles représentaient toutes des « saints hommes », des « gurus » ou des « yogis ». Ils avaient davantage l’air de squelettes aux cheveux emmêlés et aux yeux hallucinés. Tels étaient les maîtres qui prêchaient la bonne parole et vous mettaient sur la voie.
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La statue représentait une déesse en train de danser. La noblesse de la tête, la fragilité et la pureté du cou contrastaient étrangement avec les seins qu’elle avait nus, et la façon quelque peu lascive qu’elle avait de lever le pied. Grijpstra s’étonna qu’en dépit de son aspect très sexué la statue lui fît penser à une divinité. Il n’y avait aucun doute, par sa forme la statue dégageait une impression de liberté, de détachement et de puissance, quelque chose de supérieur mais surtout elle donnait la sensation d’une extrême liberté.
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