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Denise May (Traducteur)
EAN : 9782869301306
311 pages
Payot et Rivages (01/02/1988)
3.42/5   26 notes
Résumé :

Quand un policier hollandais quitte son paisible pays et débarque en Amérique, c'est pour découvrir une contrée où la violence et les larmes parlent quotidiennement. Une série de meurtres, une population locale qui pratique la loi du silence et une femme, aussi belle que mystérieuse, sont au coeur de ce massacre" qui a reçu les éloges de la presse et le Grand Prix de la littérature policière 1984."
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique


Le romancier neerlandais Janwillem van de Wetering offre toujours à ses lecteurs de bons romans aux intrigues soignées. Chi va piano, va sano, l'auteur prend son temps, déroule sa trame, le style est dense, les personnages ont de la consistance. le Massacre du Maine appartient au cycle Henk Grijpstra et Rinus de Gier, officiers de police de la ville d'Amsterdam. Cette fois ci les policiers bataves prennent l'avion pour le Maine. La soeur du commissaire, habitante de la petite ville de Jameson Maine, vient de perdre son mari. Son frère décide de lui venir en aide, et de Grier suit son supérieur, qu'il juge trop âgé et de santé fragile pour effectuer seul le voyage.

Les paysages sauvages de Jameson ne peuvent occulter la réalité des lieux. Nombre de demeures sont vides, plusieurs propriétaires ont trépassé et les causes semblent bien peu naturelles.Même loin de l'Européenne Amsterdam, de Grier mène l'enquête, tranquillement comme toujours, avec patience et sagacité.

J'aime beaucoup les romans de van de Wetering. le parcours singulier de cet homme doté d'une grande curiosité intellectuelle, qui étudia en philosophie, vécut au Japon où il passa dix-huit mois dans un monastère zen de Kyoto , commerça en Amérique du sud puis en Australie, écrivit une biographe de Robert van Gulik se reflète dans son oeuvre et donne à ses romans policiers un caractère singulier et authentique à la fois.
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J'avais trouvé ce livre en même temps que les autres du même auteur et je n'avais pas envie de le lire : j'aime bien ces trois policiers qui enquêtent à Amsterdam et je les imaginais perdus dans une mégapole américaine, face au crime organisé...Mais ce n'est pas ça l'histoire.
La soeur du commissaire, qui vit aux Etats Unis vient de perdre son mari, mort accidentellement. On l'a toujours connue plus larmoyante qu'efficace, et là, il faut qu'elle règle la succession, qu'elle vende la maison puisqu'elle souhaite revenir à Amsterdam : elle ne va jamais y arriver toute seule, le commissaire doit aller l'aider.
Ses hommes sont inquiets pour lui : sa santé est fragile et là-bas, dans le Maine, il fait très froid. L'adjudant Grijpstra a une idée : il existe des programmes d'échange entre les polices : le sergent de Gier va partir, il "observera" le travail du shériff de Jameson.
Le commissaire et de Gier arrivent sur place à quelques heures d'intervalle. le sergent loge au poste de police : l'hiver tous les hôtels sont fermés. mais l'endroit est bien tenu par les prisonniers qui assurent aussi les repas, plutôt bons.
Le commissaire et de Gier apprennent presque en même temps que, avant le beau frère, trois de ses voisins ont également été victimes d'accidents et qu'un quatrième a préféré disparaître. Cela n'avait pas étonné le shériff précédent mais le nouveau trouve ça étrange.
Il ne peut pas enquêter sur des meurtres, il doit prévenir la police d'état, mais le sergent étranger, peut être...
Mais qui peut être coupable ? Bien sûr, comme on est aux Etats Unis, à Jameson il y a un "gang". Mais il s'agit plutôt de jeunes désoeuvrés qui commettent des enfantillages...A moins que l'une de leurs "expériences" ?
Et pourquoi les terrains ont ils l'air abandonnés ? Pourquoi deux des maisons vides ont-elle brûlé ?
Il fait froid, très froid et les routes sont couvertes de glace : difficile de conduire quand on a l'habitude d'une grande ville européenne. Et la bas, les habitants ont plus l'habitude de garder leurs impressions pour eux que d'en faire part au premier venu. Et ce n'est pas Suzanne, la soeur, qui va aider beaucoup...Elle est trop occupée à emballer ses précieuses (hideuses) porcelaines pour ça...
Mais bien sûr, aidés par toute la police locale (pas grand monde) le commissaire et le sergent vont trouver la raison de tous ces accidents...
Un livre "sérieux" qui a obtenu le grand prix de littérature policière en 1984.
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Un mélange unique de sérénité, une touche de zen, une touche d'humour, des personnages intriguants et un mystère, ce livre a tout pour plaire ! Les personnages sont dépeints avec une profondeur intrigante, le mystère est bien construit avec de nombreux rebondissements et surtout, l'humour se cache dans les actions les plus anodines.
Dans les livres de Jan-Willem van de Wetering, il y a une telle sensation d'espace qu'ils ont un effet remarquablement apaisant. C'est peut-être un avis étrange pour une série de mystères, mais l'histoire elle-même passe au second plan.

L'histoire emmène les lecteurs dans le Maine, aux États-Unis. Elle commence lorsque le commissaire apprend la mort de son beau-frère, ce qui l'amène à entreprendre un voyage aux États-Unis. de Gier l'a suivi à son insu pour l'aider (le commissaire n'est pas content quand il l'apprend !) mais lorsque Grijpstra comprend que la mort du beau-frère n'est peut-être pas accidentelle, le duo se lance dans une enquête qui les confronte à une galerie de personnages variés. Alors que les pièces du puzzle commencent à s'assembler, le mystère prend forme à chaque tournant.

Le style d'écriture de Janwillem van de Wetering reste fidèle à lui-même, avec sa narration lente imprégnée d'esprit zen et d'observations perspicaces. En plus, l'humour typique est bien présent.
L'auteur explore également les complexités de la nature humaine, en abordant les thèmes du bien et du mal chez l'homme. Cette exploration de la nature du mal, à la fois chez les gens bons et chez les 'mauvais', apporte de la profondeur au récit.

En résumé, "Le massacre du Maine" est une fois de plus une aventure mystérieuse, captivante et délicieusement humoristique de cette série avec cette touche de zen, cette ambiance que j'aime tellement chez l'auteur.
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très beau roman , malgré le faite que j ai eu un peu de mal avec la plume de l auteur .
je découvrais cet auteur, j ai pas forcément accrocher à la plume, mais l univers était top.
les personnes sont top
l intrigue est top jusque là fin je n avais aucune idée du coupable
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les Indiens ne s'embêtent pas à couper du bois quand ils sont forcés de camper à l'improviste. Ils dénichent un arbre mort au tronc creux et ils le font brûler. Un arbre de bonne taille brûle toute la nuit. Les Indiens se couchent à cinq mètres de l'arbre et ne dorment pas trop profondément, car l'arbre risque de tomber. L'arbre fait un bruit bizarre en brûlant. Les flammes font monter l'air et l'arbre devient une flûte.
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Les Européens sont des dégonflés, fit Bernie. C'est pour ça qu'il a fallu qu'on vienne deux fois vous donner un coup de main, à vous autres.
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Il secoua la tête en se rappelant les plages touts simples de la Hollande, cent cinquante kilomètres de sable jaune, protégées d'un côté par des dunes monotones et assiégées de l'autre côté par des lames régulières. Il avait toujours apprécié les plages hollandaises mais ici c'était une beauté différente, une beauté presque convulsée, qui datait des commencements de la planète, lorsque les premières formes avaient emmergé du chaos.
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Une belle pièce, mais le papier peint était trop chargé. Suzanne avait du l'acheter en Hollande : un fermier et sa femme, en costume folklorique et sabots, dansant la gigue dans un paysage de moulins à vent. Seigneur ! Il se détourna, mais son regard rencontra toujours le même décor; On dansait la gigue sur les quatre murs.
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- Enculé, fit de Gier en tendant son assiette à Albert pour qu'il lui serve de la salade. Est-ce que le suspect est un pervers sexuel ?
- Pas que je sache. C'est seulement une expression. On a affaire à deux sortes de gens. Les sujets et les enculés. Tous sont des sujets tant qu'on n'a pas un motif qui tiendra en justice. Dans ce cas, ça fait d'eux des enculés. Et le juge peut encore modifier leur statut. S'il confirme l'inculpation, cela fait d'eux des prisonniers.
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