AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Cycle de Lyonesse, tome 1 : Le Jardin de Suldrun (28)

Dans le jardin, le premier jour s'écoula avec lenteur, un instant hésitant après l'autre, chacun approchant timidement, comme sur la pointe des pieds, pour franchir à la hâte le plan du présent et se perdre dans les tristesses et les ténèbres du passé.
Commenter  J’apprécie          10
" Cette plume, dit-il, est indispensable pour la conduite des affaires de chaque jour en ce qu'elle détecte infailliblement chaque fraude.
- Stupéfiant ! déclara Desmëi d'un ton d'ennui.
- Diriez-vous que voici une plume ordinaire prise sur le corps d'un geai bleu mort ?
- Oui. Mort ou même vivant. C'est ce que je penserais.
- Vous vous tromperiez autant que trompe peut tromper.
- Vraiment. Comment s'utilise cette plume miraculeuse ?
- Rien de plus simple. Quand vous suspectez quelqu'un d'être un imposteur, un menteur ou un escroc, touchez-le avec la plume. Si la plume devient jaune, vos soupçons sont confirmés.
- Si la plume reste bleue ?
- Alors la personne avec qui vous avez affaire est sûre et sincère ! Cette excellente plume est à vous pour six couronnes d'or. "
Desmëi émit un rire métallique. " Me croyez-vous si crédule ? C'est presque insultant. Évidemment, vous vous attendez à ce que j'expérimente la plume puis, comme elle restera bleue, à ce que je vous donne mon or !
- Précisément ! La plume prouvera mes assertions ! "
Desmëi prit la plume et en effleura le nez fendu. Aussitôt la plume devint jaune vif. Desmëi émit de nouveau son rire méprisant. " C'est bien ce dont je me doutais ! La plume déclare que vous êtes un imposteur !
- Ah, ah ! La plume n'a-t-elle pas réagi exactement comme je l'avais affirmé ? Comment peut-on me traiter d'imposteur ? "
Commenter  J’apprécie          00
Que sont les rêves ? L'expérience ordinaire est un rêve. Les yeux, les oreilles, le nez : ils apportent des images au cerveau et ces images sont appelées "réalités". La nuit, quand nous rêvons, d'autres images, de sources inconnue, s'impriment. Parfois les images de rêve sont plus réelles que la "réalité". Qui est substance, qui est illusion ? Pourquoi prendre la peine d'établir la distinction ?
Commenter  J’apprécie          40
Casimir se considérait comme un protecteur des arts magiques. Dans une chambre secrète, il conservait un certain nombre de curiosités et d'accessoires magiques, y compris un livre d'incantations transcrites avec une écriture indéchiffrables mais qui luisait dans l'obscurité. Quand Casimir posait le doigt sur les runes, une sensation particulière à chaque incantation s'imposait à son esprit.
Commenter  J’apprécie          20
On devrait se réjouir de ce que l'on a, plutôt que se lamenter sur ce qu'on n'a pas.
(chap. XX)
Commenter  J’apprécie          130
Il s'arrêta court. Une vibration dans l'air : poum-poum-poum. Dhrun quitta la chaussée d'un bond et se cacha derrière un arbre. Sur la route survint un ogre qui oscillait d'un côté à l'autre sur de lourdes jambes arquées. Il avait quatre mètres cinquante de haut ; ses bras et son torse, comme ses jambes, étaient tout noueux de bourrelets de muscles. Son ventre saillait en avant sous forme de bedaine. Un grand chapeau mou ombrageait un visage gris d'une laideur non pareille. Sur son dos, il portait un panier d'osier contenant une paire d'enfants.
(chap. XVIII)
Commenter  J’apprécie          130
Le forgeron Flink donna à Dhrun une épée fée. "Le nom de cette épée est Dassenach. Elle grandira en même temps que toi et sera toujours accordée à ta stature. Son tranchant ne s'émoussera jamais et elle viendra dans ta main chaque fois que tu crieras son nom."
Boab plaça un médaillon autour de son cou. "Ceci est un talisman contre la peur. Porte toujours cette pierre noire et le courage ne te fera jamais défaut."
Nismus lui apporta une flûte de Pan. "Voici de la musique. Quand tu joueras, les talons s'envoleront et tu ne manqueras jamais de joyeuse compagnie."
Le roi Throbius et la reine Bossum embrassèrent tous deux Dhrun sur le front. La reine lui donna une petite bourse contenant une couronne d'or, un florin en argent et un sou en cuivre. "Cette bourse est magique, lui dit-elle. Elle ne sera jamais vide et, mieux, si jamais tu donnes une pièce et veux la récupérer, tu n'auras qu'à taper sur la bourse et la pièce te reviendra aussitôt."
(chap. XVIII)
Commenter  J’apprécie          112
Eh bien donc, vous connaissez le chemin. Ne vous enfoncez pas dans les bois, surtout après la tombée de la nuit ; vous risqueriez de trouver des choses que vous ne cherchez pas.
(chap. XVII)
Commenter  J’apprécie          130
Ehirme vit les sinistres préparatifs avec des yeux voilés. Zerling dit : "Femme, une escorte est en route pour ramener l'enfant de Glymwode. Le roi exige que, pour obéir à son ordre, vous répondiez à la question ; sinon votre mari et vos fils perdront chacun une main et un pied. Je vous le demande : où est l'enfant ?"
Padraig s'écria : "Parle, mère ! Le silence n'a plus de sens !"
Ehirme dit dans un croassement laborieux : "Le bébé est à Glymwode. Voilà, vous êtes content."
Zerling libéra les hommes et les fit sortir sur l'Urquial. Puis il prit une pince, tira hors de sa tête la langue d'Ehirme et la trancha. Avec un fer rouge, il cautérisa la plaie pour arrêter le sang - et tel fut l'ultime supplice que Casmir infligea à Ehirme.
(chap. XVI)
Commenter  J’apprécie          130
Les kilomètres défilèrent. Shimrod passa au-dessus de forts de fées : Aster Noir, Catterlein, Fier Foiry et Shadow Thawn, résidence de Rhodion, roi de toutes les fées. Il passa au-dessus de la demeure de gobelins, sous les racines épaisses des chênes, et des ruines naguère occupées par l'ogre Fidaugh.
(chap. XIII)
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (702) Voir plus




    {* *}