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Citations sur Le Cycle de Lyonesse, tome 1 : Le Jardin de Suldrun (28)

On devrait se réjouir de ce que l'on a, plutôt que se lamenter sur ce qu'on n'a pas.
(chap. XX)
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Il s'arrêta court. Une vibration dans l'air : poum-poum-poum. Dhrun quitta la chaussée d'un bond et se cacha derrière un arbre. Sur la route survint un ogre qui oscillait d'un côté à l'autre sur de lourdes jambes arquées. Il avait quatre mètres cinquante de haut ; ses bras et son torse, comme ses jambes, étaient tout noueux de bourrelets de muscles. Son ventre saillait en avant sous forme de bedaine. Un grand chapeau mou ombrageait un visage gris d'une laideur non pareille. Sur son dos, il portait un panier d'osier contenant une paire d'enfants.
(chap. XVIII)
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Eh bien donc, vous connaissez le chemin. Ne vous enfoncez pas dans les bois, surtout après la tombée de la nuit ; vous risqueriez de trouver des choses que vous ne cherchez pas.
(chap. XVII)
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Ehirme vit les sinistres préparatifs avec des yeux voilés. Zerling dit : "Femme, une escorte est en route pour ramener l'enfant de Glymwode. Le roi exige que, pour obéir à son ordre, vous répondiez à la question ; sinon votre mari et vos fils perdront chacun une main et un pied. Je vous le demande : où est l'enfant ?"
Padraig s'écria : "Parle, mère ! Le silence n'a plus de sens !"
Ehirme dit dans un croassement laborieux : "Le bébé est à Glymwode. Voilà, vous êtes content."
Zerling libéra les hommes et les fit sortir sur l'Urquial. Puis il prit une pince, tira hors de sa tête la langue d'Ehirme et la trancha. Avec un fer rouge, il cautérisa la plaie pour arrêter le sang - et tel fut l'ultime supplice que Casmir infligea à Ehirme.
(chap. XVI)
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Suldrun refusa de regarder du côté de son père. "Je suis représentée comme quelque chose que je ne tiens pas à être.
-Vous n'appréciez pas l'admiration des hommes ?
-Je n'ai rien fait d'admirable.
-Non plus qu'une rose ou un saphir aux maintes facettes.
-Ce sont des ornements ; ils n'ont pas de vie à eux."
(chap. VII)
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Le forgeron Flink donna à Dhrun une épée fée. "Le nom de cette épée est Dassenach. Elle grandira en même temps que toi et sera toujours accordée à ta stature. Son tranchant ne s'émoussera jamais et elle viendra dans ta main chaque fois que tu crieras son nom."
Boab plaça un médaillon autour de son cou. "Ceci est un talisman contre la peur. Porte toujours cette pierre noire et le courage ne te fera jamais défaut."
Nismus lui apporta une flûte de Pan. "Voici de la musique. Quand tu joueras, les talons s'envoleront et tu ne manqueras jamais de joyeuse compagnie."
Le roi Throbius et la reine Bossum embrassèrent tous deux Dhrun sur le front. La reine lui donna une petite bourse contenant une couronne d'or, un florin en argent et un sou en cuivre. "Cette bourse est magique, lui dit-elle. Elle ne sera jamais vide et, mieux, si jamais tu donnes une pièce et veux la récupérer, tu n'auras qu'à taper sur la bourse et la pièce te reviendra aussitôt."
(chap. XVIII)
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Les kilomètres défilèrent. Shimrod passa au-dessus de forts de fées : Aster Noir, Catterlein, Fier Foiry et Shadow Thawn, résidence de Rhodion, roi de toutes les fées. Il passa au-dessus de la demeure de gobelins, sous les racines épaisses des chênes, et des ruines naguère occupées par l'ogre Fidaugh.
(chap. XIII)
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-Sire, vous-même semblez en excellente santé.
-Vrai, garçon, et je vais partager avec toi mon petit secret. Tous les jours à cette heure même, je prends une coupe ou deux de bon vin rouge. Cela enrichit le sang, fait briller le regard, parfume l'haleine et raidit le membre frontal. Les magiciens cherchent partout l'élixir de vie et ils l'ont à portée de la main, si seulement ils connaissaient notre petit secret. Hein, garçon ?
Et Granice assena une claque dans le dos d'Aillas.
(chap. VIII)
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Il n’y a pas de mal à jouir de son jardin secret.
(Chap. V)
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Le soleil atteignait le zénith. Les Skas furent extraits de la forteresse. Chacun fut assujetti nu, pieds et bras écartés, sur un cadre et suspendu la tête en bas, face à la mer. Du Peinhador vint Zerling, le bourreau en chef. Il marcha le long de la rangée, s'arrêtant près de chaque homme pour lui fendre l'abdomen, tirer au-dehors les intestins avec un croc à deux dents, de sorte qu'ils retombaient sur la poitrine et la tête, puis il passait au suivant. Un drapeau jaune et noir fut hissé à l'entrée du port - et les mourants furent laissés à eux-mêmes.
(chap. IV)
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