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Critique de BazaR
Je suis sûr que vous aussi, comme moi, vous voyez de temps en temps quelque chose qui vous interpelle, et à cette occasion vous vous dites « Tiens ! Curieux ça ! Pourquoi c'est comme ça ? »
Et puis, comme moi, vous passez à autre chose…
Eh bien haut les coeurs ! Toutes ces questions non prononcées qui vous pourrissent la vie, Philippe Vandel a trimé comme un robot asimovien pour en découvrir les réponses.
Et ces réponses sont souvent étonnantes, amusantes, ou banalement logiques, et toujours formulées avec la légèreté et l'humour qui caractérisent l'auteur. C'est simple, il écrit comme il parle ; j'ai l'impression en lisant de l'entendre sur France info.
Et j'apprécie sa phrase de fin : « jusqu'à preuve du contraire ». Ce n'est pas simplement une formule, c'est une prière à Descartes, c'est un hymne au doute souverain, c'est un rappel que toute connaissance peut – doit – être remise en question car elle peut très bien cacher derrière sa belle forme une vérité plus fondamentale, un modèle du réel plus fécond. Seule la religion échappe à ce principe ; c'est là son drame.
J'ai savouré ce succulent plat sur une année, une page par-ci par-là, quand je n'avais pas le temps d'attaquer quelque chose de plus long. Vous pouvez si vous préférez le servir en une seule fois à une grande tablée, ou l'écouter à la radio. C'est agréable dans tous les cas.
Et puis, comme moi, vous passez à autre chose…
Eh bien haut les coeurs ! Toutes ces questions non prononcées qui vous pourrissent la vie, Philippe Vandel a trimé comme un robot asimovien pour en découvrir les réponses.
Et ces réponses sont souvent étonnantes, amusantes, ou banalement logiques, et toujours formulées avec la légèreté et l'humour qui caractérisent l'auteur. C'est simple, il écrit comme il parle ; j'ai l'impression en lisant de l'entendre sur France info.
Et j'apprécie sa phrase de fin : « jusqu'à preuve du contraire ». Ce n'est pas simplement une formule, c'est une prière à Descartes, c'est un hymne au doute souverain, c'est un rappel que toute connaissance peut – doit – être remise en question car elle peut très bien cacher derrière sa belle forme une vérité plus fondamentale, un modèle du réel plus fécond. Seule la religion échappe à ce principe ; c'est là son drame.
J'ai savouré ce succulent plat sur une année, une page par-ci par-là, quand je n'avais pas le temps d'attaquer quelque chose de plus long. Vous pouvez si vous préférez le servir en une seule fois à une grande tablée, ou l'écouter à la radio. C'est agréable dans tous les cas.
