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Critique de xalatan
Coup de coeur pour ce roman de Nicolas Vanier. Il se déroule au fin fond de la sibérie, au sein du peuple Evène. Dépaysement assuré.
Serguei est fils du chef et se voit confier la garde du troupeau de rennes de la tribu. Il doit entre autres les défendre contre les loups, ennemis héréditaires de ce peuple nomade. Mais Serguei va s'attacher à une louve et ses petits et sa vie sera dès lors écartelée entre « ses loups », et son clan, au risque de se faire exclure des siens.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait découvrir un coin de la planète que je ne connaissais pas du tout, un peuple dont je ne soupçonnais même pas l'existence et une nature aux paysages grandioses. On apprend beaucoup de choses sur les Evènes et j'ai particulièrement été captivée par le long périple que s'oblige à faire Serguei pour ramener un russe survivant d'un accident d'hélicoptère. Ses moyens de survie dans ce milieu totalement sauvage sont admirablement bien racontés par Nicolas Vanier, qui connaît son sujet.
On apprendra aussi que d'autres menaces pèsent sur le peuple Evène, les « pirates » coupeurs de bois, le réchauffement climatique, les chasseurs étrangers qui paient des guides russes pour se procurer des trophées de chasse sont bien présents et Serguei y sera confronté. le progrès et la modernité qui n'ont pas encore touché ce peuple ne sont pas loin et le chef de clan se demande combien de temps encore ils pourront vivre selon leurs coutumes dans ces espaces sauvages qui sont devenus convoités par d'autres. Nicolas Vanier ne cache pas non plus que ces coutumes, à l'ancienne, sont très rigides, et peuvent aller jusqu'à l'exclusion d'un membre de la tribu.
Serguei est fils du chef et se voit confier la garde du troupeau de rennes de la tribu. Il doit entre autres les défendre contre les loups, ennemis héréditaires de ce peuple nomade. Mais Serguei va s'attacher à une louve et ses petits et sa vie sera dès lors écartelée entre « ses loups », et son clan, au risque de se faire exclure des siens.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait découvrir un coin de la planète que je ne connaissais pas du tout, un peuple dont je ne soupçonnais même pas l'existence et une nature aux paysages grandioses. On apprend beaucoup de choses sur les Evènes et j'ai particulièrement été captivée par le long périple que s'oblige à faire Serguei pour ramener un russe survivant d'un accident d'hélicoptère. Ses moyens de survie dans ce milieu totalement sauvage sont admirablement bien racontés par Nicolas Vanier, qui connaît son sujet.
On apprendra aussi que d'autres menaces pèsent sur le peuple Evène, les « pirates » coupeurs de bois, le réchauffement climatique, les chasseurs étrangers qui paient des guides russes pour se procurer des trophées de chasse sont bien présents et Serguei y sera confronté. le progrès et la modernité qui n'ont pas encore touché ce peuple ne sont pas loin et le chef de clan se demande combien de temps encore ils pourront vivre selon leurs coutumes dans ces espaces sauvages qui sont devenus convoités par d'autres. Nicolas Vanier ne cache pas non plus que ces coutumes, à l'ancienne, sont très rigides, et peuvent aller jusqu'à l'exclusion d'un membre de la tribu.
