Dans cette oeuvre que l'on peut difficilement cataloguer, l'auteur y met en scène
Paolo Pinocchio, personnage qu'il a introduit 10 ans plus tôt dans son livre intitulé tout simplement au nom de ce personnage.
Dans cette relecture personnelle et irrévérencieuse de
la Divine Comédie (parmi d'autres oeuvres), Varela fait de
Paolo Pinocchio son
Dante à lui.
Il va devenir le point de convergence de toute chose car le marionnettiste qui lui a donné vie l'a doté d'une relique qui, si elle venait à tomber entre de mauvaise mains, risque de provoquer la fin du monde tel que nous le connaissons.
Nous embarquons successivement, tout comme
Dante, pour une traversée des Enfers et du Purgatoire, pour finir dans les Jardins d'Eden mais Varela s'approprie ces concepts et les remanie à sa manière.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant le synopsis du livre mais une chose est sûre, c'est que je ne me suis pas ennuyé un seul instant dans ma lecture.
Bien que macabre à certains moment et absurde la plupart du temps, c'est un livre que je n'ai pas pu refermer avant d'arriver à la fin.
Les dessins, variant du corail au cyan, nous enchantent dès les premières pages et on a l'impression de traverser un rêve des plus fantasmagoriques et déroutants.
Une expérience qui ne peut s'expliquer en quelques lignes mais qui vaut d'être vécue ne serait-ce que pour la beauté du graphisme et des couleurs.
Merci infiniment à Babelio qui m'a permis de découvrir cette pépite à l'occasion de la Masse critique BD