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Critique de Marylou26


George Crozat, dit le Mur, est un flic du commissariat du 14e. C'est à la boxe qu'il doit son surnom. Il n'est pas sans savoir qu'il livre ses derniers combats. Lorsqu'on lui offre de l'argent pour aller tabasser un homme qui aurait été infidèle, il accepte sans hésiter cette rémunération qui lui permettra d'aller voir Mireille (deux seuls personnages féminins dans ce roman et elles sont des prostituées…), et surtout sans se demander qui peut bien être derrière tout cela. En alternance, la narration nous transporte en Algérie, entre 1957 et 1958, où Pascal Verini est envoyé pour deux ans au DOP Rabelais (DOP pour Dispositif opérationnel de protection), un centre de torture, une expérience éprouvante à laquelle il tente tant bien que mal de s'opposer. Les deux histoires vont évidemment finir pas se rejoindre. Je ressors mitigée de cette histoire pleine de testostérone et de gueules amochées, racontée dans un style direct et efficace cependant, qui se passe sur fond de salles de boxe et de guerre d'Algérie. J'ai trouvé intéressante la partie historique et le lien avec le père de l'auteur. J'aurais aimé que le personnage de George, très ancré dans le présent, soit plus développé; il n'y a pas beaucoup de mise en contexte pour ses comportements délinquants, pour sa morale élastique. Lu dans le contexte du prix Quai du polar reçu en 2012.
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