Encore un pur moment de plaisir que m'a offert
Fred Vargas.
Le personnage de Veyrenc est tellement... unique!
Encore une fois l'histoire personnelle d'Adamsberg vient se mêler à ses enquêtes, ce qui le rend plus "humain", notre pelleteur de nuages ,
bien que je ne l'ai pas cru un instant tortionnaire de Veyrenc... ça ne collait pas...
Le suspense est très prenant, comme toujours, et le fin mot de l'histoire à la fois bien caché et pourtant "trouvable" - même si pour le coup je ne m'en suis douté que vers la fin, interprétant correctement en même temps que mon commissaire favoris la citation de ce cher C.
Mais justement c'est tant mieux comme ça, les romans policiers ou la vérité surgit de nulle part donnent vaguement l'impression d'un deus ex machina, et tombent à plat (enfin je trouve), l'inverse est préférable pourvu que l'auteur parvienne à égarer nos soupçons, à nous "mystifier" et nous perdre dans les méandres de son intrigue. Contrat rempli par Vargas ici, et comment!
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