Je ne m'attendais pas à le finir en une journée. C'est un ouvrage bouleversant. Un de ces romans que je retiens et qui me tiennent tant à coeur à faire découvrir : des histoires de vie réelles et si justement retranscrites. La thématique est rude mais elle existe. L'écriture est splendide car je suis Viji, la soeur pleine d'amour et de tendresse pour ma soeur handicapée dont je n'aurai de cesse à penser uniquement à sa protection et son confort. Ses sourires et ses joies sont miennes car concrètement, tout ce que je fais et ferai sera pour notre futur, son bonheur. J'ai été captivée, émue et révoltée. C'est pour moi la première fois que je rencontre un roman jeunesse sur ce fait de société, mondialement connu et il doit être mis dans les mains de tous pour une plus grande empathie vers ces enfants perdus, errants et innocents. Certains passages sont des coups de poing au coeur. Ce roman est tout simplement beau dans les moments de joie et de peine.
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J'ai été attirée par la couverture, plusieurs m'ont conseillé de lire ce roman. de plus, je suis née à Chennai (Madras) et est peut-être une fille d'une fille des rues. L'auteur raconte l'histoire de Viji. C'est Viji qui nous raconte. En "tu". On comprend immédiatement qu'elle parle à sa soeur. j'ai compris également qui lui était donc arrivé quelque chose.
Viji vit avec sa mère son père et sa grande soeur Rukku, qui n'est pas comme les autres. Sa maman a tout fait pour quelle ne soit pas placée en hôpital psychiatrique.
Quand Viji, comprend que son père ne cessera pas de battre sa mère, mais qu'en plus il s'en prend à ses filles, elle décide de prendre un baluchon et de partir avec sa soeur. Pour un monde meilleur, espère-elle. Elle garde ne étoile du berger son rêve d'être un jour enseignante.
Les filles rencontrent des gens gentils comme la vendeuse de ChaÏ et des gens vraiment ignobles comme le responsable d'une décharge.
les deux soeurs peuvent compter l'une sur l'autre. ViJi prend soin de sa Rukku, à l'esprit simple. Mais elle va se former une famille en deux garçons trop jeunes, sans-abris, qui leur donnent le sentiment de sécurité et une raison de vivre et de s'entraider
L'auteur nous fait découvrir l'Inde les kolams, Ganesh, les kurta, les odeurs de Pakora, il y a la la misère la survie, la faim, la pitié, les inégalités Riches-pauvres, les croyances, la multitude de cultures.
L'auteur arrive à nous plonger dans ce dilemme en se mettant au niveau des enfants.
Ce livre est poignant, émouvant, magnifique haut en couleurs tant dans les émotions que dans les différentes images décrites.
Evidemment, l'Inde est remplie d'associations qui essayent de changer les choses, concernant les castes, les inégalités filles et garçons, la précarité...
Le fait que la narratrice parle en "tu" rend le texte émouvant tant on rentre dans son intimité et magnifique.
L'auteur fait beaucoup référence à tous ces dieux vers qui es humains se retournent et gardent la foi. J'aime beaucoup la philosophie qui est que ce qui importe c'est d'être bon. de reconnaître le bien et d'en faire sa ligne de conduite.
Je le conseille vraiment à tous les lecteurs tant il est intéressant, et qu'on ne s'ennuie pas une seconde, ce récit court est facile à lire.
Inspirés de faits réels, l'auteur nous consacre un chapitre à nous expliquer les vrais personnes, leur vie.
Je le conseillerais dès 11 ans.
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Voilà un roman jeunesse qui ne cache pas grand chose des horreurs que peuvent vivre les enfants en Inde (et ailleurs).
C'est cependant avec beaucoup de délicatesse que ces horreurs (violence, trafic, esclavage, etc.) sont traités. Il a aussi le mérite de parler du handicap mental, surtout dans un pays où visiblement la prise en charge est très arriérée.
Ce qu'on retient avant tout, c'est la luminosité qui traverse cette histoire, l'amour qui unit Viji et Rukku, mais aussi les deux soeurs à Arul et Muthu, ainsi qu'au chiot Kutti.
L'autrice étant une Indienne émigrée aux Etats-Unis, elle prend le temps de créer le paysage, l'atmosphère. Plats, couleurs, odeurs, religions, c'est une plongée dans l'Inde que l'on effectue.
Inspiré de faits vrais, ce roman n'a rien de misérabiliste. C'est parfois dur, cruel, mais jamais l'autrice ne cherche pas à apitoyer le lecteur.
Malgré les difficultés et les duretés, c'est un roman plein d'espoir et d'amour, qui peut donner confiance aux jeunes lecteurs.
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Service presse Coup de coeur
Au début, je n'étais pas convaincue. Mais j'ai été complètement emportée par ma lecture. J'ai beaucoup aimé ce roman. Je l'ai trouvé beau et touchant en diable. Tout n'est pas parfait, et ce n'est pas grave. Parce que ce qui compte, dans cette histoire, ce sont les relations humaines. Ce sont elles qui dictent les actions des personnages. Quand je parle de relations, ce sont les bonnes comme les mauvaises. Celles qu'on doit fuir et celles qu'on doit accepter pour survivre. Viji, Rukku et leurs amis me resteront longtemps en mémoire (même le chien Kutti).
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Viji est une petite indienne qui vit avec ses parents et sa petite soeur. le foyer est très modeste comme bien des familles de Chennai, elle rêve pourtant de devenir institutrice.
Mais l'amour pour sa petite soeur un peu différente va la pousser à fuire un père autoritaire, violent et absent.
Les deux petites filles vont rapidement découvrir un univers rempli de rebondissements au coeur de la réalité de parias.
Beaucoup de mésaventures les attendent mais aussi une nouvelle forme de famille.
Un livre touchant, empreint de vérité, troublant et attachant.
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