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Critique de frmwa


L'entrée du Christ à Bruxelles est au départ un tableau de James Ensor. Dimitri Verhulst a la brillante idée d'en faire une oeuvre littéraire et une visite de Bruxelles en 14 stations ! J'avais vu à l'époque le film "La merditude des choses" (De helaasheid der dingen) tiré d'un autre de ses livres dont j'avais apprécié la crudité empreinte de tendresse, ainsi que la justesse, ayant moi-même vécu quelques années en Flandre. Il n'est pas inintéressant de rappeler que l'auteur qui écrit en néerlandais a passé une partie de son enfance dans une famille d'accueil - dans la "merditude", mais aussi lorsqu'il évoque sa maman dans l'Entrée du Christ.
Il profite sinon de son idée de départ, ô combien porteuse, pour se livrer à une foule de réflexions, avec humour et causticité, sans échapper au risque d'une certaine superficialité - l'écume de l'actualité se dispersant vite. Excellente idée aussi : choisir une jeune demandeuse d'asile pour être l'interprète du fils de Dieu, supposé parler l'araméen ! le passage "Même les rabbins de la Grande Synagogue de la rue de la Régence, où, d'après certains, les nouvelles lois passent bien avant que la Chambre ou le Sénat ne se penchent dessus, se sont hissés sur une échelle armés d'une brosse et d'un pot de peinture, pour barbouiller sur leur mur, sabbat ou pas sabbat, la paraphrase : « Salut Jésus, Roi des Juifs. » m'a fait un peu tiquer je dois dire, mais bon, je lui accorde le bénéfice du doute.
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