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Critique de cedratier
« Les jolis garçons » Delphine de Vigan (140 pages, Poche).
Trois nouvelles, ou plutôt trois chapitres de la vie amoureuse d'une femme d'aujourd'hui, successivement avec trois hommes différents. Se suivent ainsi un avocat renommé, un écrivain célèbre, un présentateur télé, autant dire que tous les poncifs circulent avec ce beau monde people. Si la première histoire (le récit d'une pathologie érotomaniaque) peut à peine prétendre à un soupçon d'originalité (et encore), les deux autres s'enlisent dans une atmosphère pseudo dramatique ou dans une tentative d'humour qui rate totalement ses effets. Bref, ce premier roman de Delphine de Vigan publié sous son vrai nom est totalement artificiel, il pèse moins lourd (à tous les sens du mot) qu'un roman de gare, et c'est une déception par rapport à « Les heures souterraines », plus tardif et beaucoup plus solide, que j'avais beaucoup apprécié. Morale de l'histoire : tout le monde a le droit de progresser en écriture.
Trois nouvelles, ou plutôt trois chapitres de la vie amoureuse d'une femme d'aujourd'hui, successivement avec trois hommes différents. Se suivent ainsi un avocat renommé, un écrivain célèbre, un présentateur télé, autant dire que tous les poncifs circulent avec ce beau monde people. Si la première histoire (le récit d'une pathologie érotomaniaque) peut à peine prétendre à un soupçon d'originalité (et encore), les deux autres s'enlisent dans une atmosphère pseudo dramatique ou dans une tentative d'humour qui rate totalement ses effets. Bref, ce premier roman de Delphine de Vigan publié sous son vrai nom est totalement artificiel, il pèse moins lourd (à tous les sens du mot) qu'un roman de gare, et c'est une déception par rapport à « Les heures souterraines », plus tardif et beaucoup plus solide, que j'avais beaucoup apprécié. Morale de l'histoire : tout le monde a le droit de progresser en écriture.
