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3,17

sur 547 notes
l'été est souvent l'occasion de découvrir les romans ignorés de l'oeuvre d'une romancière qu'on adore, et de l'oeuvre DE VIGAN qui m'avait épaté avec rien ne s'oppose à la nuit et l'an passé avec d'apres une histoire vraie il me manquait ces jolis garçons à découvrir, mais hélas j'aurais largement pu faire l'impasse sur ce court récit, composé de 3 textes assez indépendants les uns des autres qui se lisent comme des nouvelles autour d'une seule et même personne, une Emma et de ses rapports aux hommes... si la chute de la première histoire est plutôt étonnante et bienvenue le reste n'a que peu d'intéret et malgré les prémisses du style De Vigan à venir, tout se lit sans déplaisir mais sans passion aucune... par rapport au reste de l'oeuvre de l'auteur, une vraie déception..
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Une femme, Emma, et les 3 hommes qu'elle a aimés :
- Marc, un étrange avocat
- Ethan, écrivain dont le but ultime dans la vie est de tromper sa femme
- Milan, animateur TV qui veut faire de sa vie un show permanent.

Je ne connaissais pas ce court roman de Delphine de Vigan, auteure dont j'ai apprécié tous les livres lus jusqu'à présent. Franchement ces "Jolis garçons" on peut s'en passer. le style est là, mais....
La première histoire est intéressante et annonce qqch d'original. Marc est vraiment intrigant, son histoire avec Emma surprenante. En plus cette histoire est racontée à un tiers, flou au début.... Cette première histoire est vraiment bien et aurait pu être le coeur du roman.
Mais voilà l'auteure passe ensuite aux deux autres romances et c'est trop caricatural. Trop cousu de fil blanc.
Une déception.... heureusement rapidement lue puisque ce roman fait moins de 150 pages !
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J'avais bien aimé "Les heures souterraines" ou encore "Un soir de décembre" mais ce recueil m'a laissé de marbre.

L'écriture de Delphine de Vigan est agréable mais je n'ai pas été touché par ces trois nouvelles, qui une fois lues vont être aussi vite oubliés.

Alors si vous n'avez pas encore lu l'auteure, précipitez vous sur les deux titres que je cite plus haut mais passé votre chemin car "Les jolis garçons" sont bien fades.....
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Les jolis garçons n'ont pas fait revenir le chat du voisin, effrayé depuis sa rencontre avec Luca de Thilliez.
J'ai tenté de l'appeler en lui disant que j'avais entamé un De Vigan. En vain.
Promis Joli Coeur, je ne remettrai pas en musique celui qui crie ! Dirige tes oreilles félines par ici, j'ai mis les Partitas et Fugues de Bach !
Oui, les chats sont davantage branchés classique que métal.

En même temps, je crois qu'il n'a pas daigné laisser traîner ses moustaches car il a eu la fâcheuse impression que j'équeutais des haricots verts.
Les chats aiment les cerveaux qui réfléchissent, qui frémissent pour laisser échapper les ondes savoureuses qu'ils recherchent. Pour cette raison, ils accompagnent un grand nombre d'écrivains. Le peu d'intérêt qu'ils vouent à la ménagère est son sens de l'observation et de la déduction à remplir leur gamelle en temps utiles, à savoir souvent.

J'avoue avoir pensé à ma liste de courses au premier chapitre des Jolis Garçons. Pas de chocolat, pas de chat.
Je me suis demandée si j'allais continuer ma lecture et découvrir les deux autres récits du roman.
Je n'étais à tel point pas concentrée que je n'ai pas compris la chute de la nouvelle que je venais d'achever. Dans le doutage et la confusion, j'ai repris quelques phrases pour assimiler la chose. Ahhhhh! Rien de compliqué pourtant, j'étais simplement absente.
Une fois la cabriole entendue, j'ai été mal à l'aise. L'atmosphère ne m'a pas séduite, j'ai fait la grimace en gesticulant sur mon siège, pour finalement fermer l'ouvrage le temps d'une pause.

Cette oeuvre dont les trois parties pourraient quasiment se lire séparément, met en scène un personnage féminin qui ne saisit pas les codes sociaux et leurs conséquences.
Pour avoir lu la continuité de l'histoire avec davantage d'engouement, j'ai fini par apprivoiser cet être vulnérable, ne sachant pas se protéger. L'hémisphère gauche de son cerveau semblant fonctionner avec beaucoup de maladresse et peu de vitesse.

Perdue et désoeuvrée dans le premier chapitre, elle ne manquera pas de courage, de fantaisie et de réparties par la suite.
Emma, phonétiquement Aima, est un prénom qui résonne en elle comme une substance première. Capable d'aimer à l'exces et dans l'illusion, elle peut rapidement suivre une autre voie, perchée sur la même émotion. L'amour, sans en comprendre le fruit, ni en assimiler l'essence.

Quant aux trois garçons qui décorent joliment ce récit, ils ne seront rien d'autres qu'une façade, une apparence pour répondre à la mise en scène recherchée par la protagoniste emprisonnée en haut de sa tour.

Le final se détache des faux-semblants pour retrouver un chemin vers la liberté. Un espoir de se reconstruire et apprendre l'amour simplement.

Les jolis garçons n'est pas l'opus que je préfère de l'autrice. C'est loin d'être sa plus fascinante création. Je pense néanmoins me souvenir de sa matière colorée longtemps.

Lu en août 2019.
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"Parlez moi d'amour , redites moi des choses tendres ...... "

Trois nouvelles qui m'ont séduite, l'illusion au son de la musique des mots et d'une écriture légère, enlevée et juste.

- Marc
Une illusion à défaut d'un vide et d'un vertige incommensurable ,
Surprenant !

- Ethan
"Prenez un homme et une femme et mélangez " !
Lui, n'a aimé qu'une femme, on dit qu'elle était douce, fantasque, un peu sauvage.
Elle n'a aimé qu'un homme, un homme qui n'existe pas !

- Milan
Le mystificateur, n'était qu'un leurre.
"Mais Milan ne savait vivre autrement que dans la fable, et j'avais trouvé, en la matière, beaucoup plus fort que moi".

"Quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi ".
(J.J. Goldmann)

Delphine de Vigan m'a fait aimé l'inattendu, la douce folie, la Vie pendant
ces 149 pages.

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décidément, je ne me lasse pas de cette auteur, loin de là, j'aime démesurément son style, la légèreté des mots, la fluidité des phrases, la poésie des images, l'abondance des rythmes ternaires qui me sonnent particulièrement, la netteté du geste, le suspend des respirations...

J'aime tout il est vrai, même si depuis la lecture de "rien ne s'oppose à la nuit" le doute me turlupine, m'envahit, brouille ma lecture, interfère : où est le vrai? où est la part de réel, de souvenirs dans ce qu'elle raconte? Quels sont les sentiments qu'elle a ressenti et dont elle s'est servi, en les extrapolant ou non, pour écrire son histoire?

dans celui-ci, j'ai retrouvé la figure de sa grand-mère, avec des détails rapportés dans "rien ne s'oppose à la nuit" ... Je l'imaginais romancière et je m'aperçois, que comme beaucoup, elle travaille ses profondeurs, ses tourments intimes, elle exorcise, elle réinvente... Ce n'est pas une tare, hein, entendons-nous bien! Surtout qu'on sent le travail de l'écriture, le cheminement, la maturité des mots (moins dans celui-là cependant, il est vrai qu'il pourrait presque s'agir d'un "premier jet")!

comme les autres : à lire absolument, au moins pour la beauté de certaines formules.
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Un seul mot pour ce roman, lu il y a quelques années et dont l'histoire ne m'a pas laissé un souvenir impérissable : déception...
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J'ai une fois encore adoré ce livre. Je ne me lasse pas de cette auteure. C'est un livre qui nous parle encore de ce désir viscéral d'être aimé. Dans rien ne s'oppose à la nuit, elle explique la cause : l'absence mentale de sa mère. Dans jours sans faim, les symptômes et les conséquences.
Dans les Jolis Garçons, ce sont encore les conséquences de ce manque d'affection. Avec Marc, c'est l'amour à la limite de la folie. Avec Ethan et Milan, ce sont des relations avec des hommes qui ne peuvent pas la rendre heureuse mais peu importe pourvu qu'ils l'aiment et la regardent. Et ce n'est pas du narcissisme, mais bien une blessure profonde et ancienne qui plane sur tous ses livres qui se complètent et forment un puzzle très intéressant.
Elle nous en parle sans plainte, sans larmoiement, avec une grande subtilité au travers de ces 3 histoires romanesques et parfois ironiques.
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Petite déception à la lecture de ces Jolis Garçons (joli titre !) que je n'aurais pas lu si "Rien ne s'oppose à la nuit" ne m'avait durablement impressionné.
Dans ce court roman, Delphine de Vigan juxtapose trois histoires.
Trois rencontres d'une femme, Emma Pile (Cf Emma Peel de Chapeaux melons et bottes de cuir qui a suscité il y a de très nombreuses années mes premiers émois adolescents), avec trois hommes.
Le fil d'Ariane ? La télévision et son monde d'illusions dans lequel la réalité et le fantasme se confondent souvent.
La première nouvelle pousse l'illusion à son terme. C'est la plus dérangeante et la plus intéressante.
Les deuxième et troisième se ressemblent : l'amant de la deuxième est un écrivain à la mode type F Beigbeder, l'amant du troisième un présentateur vedette genre Nikos Aliagas.
Vite lu, pas désagréable, ce court roman est un exercice un peu vain qui s'oublie sitôt refermé.
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'Et alors?'. Voilà exactement ce que m'inspire ce livre !

Certes, Delphine de Vigan a une très jolie plume et le sens de la formule, le style est fluide et agréable, pour preuve les nombreuses citations relevées par les lecteurs sur babelio.
Certes, elle a aussi un sens de l'observation et de la critique aiguisé, du coup on se reconnaît dans certains sentiments ou situations des personnages.
Certes, la première histoire est bien trouvée et rondement menée, avec même un élément de surprise à la fin (en tout cas pour moi).

Mais l'ensemble m'a semblé bien vain, comme un exercice de style sur un thème imposé, quand on n'a rien de spécial à dire et qu'on brode autour d'idées générales et de belles phrases...

Pour moi, un bon livre, ce n'est pas ça ! Un bon livre peut nous faire vibrer, rire, rêver, voyager, ressentir, comprendre ou découvrir... Et, pour moi, rien de tout ça ici !
Le livre n'est pas désagréable à lire en soi. Et alors? Il n'apporte pas grand chose non plus ! À mon sens, on peut tout à fait s'en passer, et lire plutôt autre chose, par exemple 'Les heures souterraines' du même auteur, que j'ai trouvé bien plus fort et plus abouti.
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