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Critique de Lorraine47


Un hymne à la résilience, voilà comment je qualifierais cette autobiographie sincère et bouleversante de Delphine de Vigan. Oui, il a bien fallu que Papa Boris (Cyrulnik) se soit penché au-dessus du berceau de Delphine pour que cette dernière soit capable d'écrire tout court puis d'oser écrire son histoire familiale.
Amateurs de glauque, passez votre chemin, Delphine après une enquête minutieuse nous livre le portrait de sa mère, ses démons et son terrible secret.
Le roman se déroule en trois actes, comme une tragédie antique. le dernier acte, le mieux écrit selon moi étant celui qui relate les derniers instants de sa mère. Les deux premières parties souffrent de cette tergiversation tout à l'honneur de l'auteur dont on sent le souci de préserver l'image de sa mère et l'affection de ses parents proches restés vivants.
Il est toujours délicat dans les affaires familiales d'ouvrir la boîte de Pandore sans qu'il n'y ait quelques dégâts collatéraux. Je ne vais pas faire de la psychanalyse de comptoir, esprit de Boris es-tu là?
J'ai une admiration sans borne pour ceux qui se livrent à un tel travail mais je me suis sentie voyeuse en lisant ce livre et cela m'a gênée profondément .
Autant la tragédie vécue par Annie Duperey relatée dans son autobiographie "Le voile noir" m'avait émue aux larmes, autant j'ai eu l'impression de rester sur le pas de la porte avec "Rien ne s'oppose à la nuit avec la désagréable sensation d'avoir regardé par le trou de la serrure.
Je referme cet ouvrage en gardant un certain intérêt pour l'auteur.
Je suis persuadée qu'elle saura me charmer en me racontant d'autres histoires que la sienne. Affaire à suivre...
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