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A 38 ans, Sylvie tient sa famille à bout de bras en travaillant comme secrétaire pour une entreprise de literie. Elle se trouve grosse et moche, au travail plus personne ne fait attention à elle, et son mari est en dépression depuis plusieurs années. Alors que la rumeur court qu'un licenciement se prépare dans son entreprise et, se sentant sur la sellette, elle commence à écrire pour se changer les idées. Elle créé alors Charlotte, une héroïne bien dans sa peau se servant de sa beauté pour se venger des hommes. Partie dans sa lancée, elle ne peut plus s'arrêter et écrit des centaines de pages jusqu'au jour où on lui vole son ordinateur contenant son manuscrit. Croyant son héroïne perdue à jamais, elle est bien surprise lorsque un éditeur la contacte peu de temps après pour la publier.

J'avais été très intriguée par la quatrième, le scénario me paraissait vraiment original. La plume est agréable, l'histoire bien construite, et si j'y ai trouvé parfois quelques longueurs, j'ai au final passé un très bon moment de lecture. L'autrice a rendu son héroïne terriblement attachante ! On ressent vraiment tout son mal-être, que ce soit au boulot ou à la maison, et le ras le bol de cette routine dont elle se sent prisonnière. Cette idée de créer un personnage de papier à l'opposé d'elle même va lui servir de psychothérapie pour avancer et oser des choses qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir faire un jour. le suspens autour de la façon dont l'éditeur a pu recevoir son manuscrit est bien mené jusqu'au grand dénouement. J'ai aimé la voir détester son patron, secouer son mari, aider sa voisine et, au fil des pages observer son incroyable transformation ! En donnant vie à Charlotte, elle va donner un second souffle à sa vie. Et quel second souffle !
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Une jolie couverture qui donne envie et un titre parfaitement adapté à ce roman.
Où naissent les héroïnes est un joli condensé d'humour et de tendresse.
On y rencontre Sylvie, 38 ans, secrétaire dans une entreprise de matelas, en surpoids qui n'a aucune confiance en elle, et qui cumule ses complexes.
Sylvie est l'épouse et la mère parfaite. Mariée à Nino, qui lui, a traversé une phase de burn-out, se retrouve au chômage complètement déprimé.
Tous les deux ont deux adolescents.
Suite à des bruits de couloir, Sylvie pense qu'elle a de forte probabilité d'être licenciée. À la suite d'une humiliation, elle décide de transformer sa vie en un super roman. Elle va se mettre à écrire et ne pourra plus s'arrêter.
L'écriture va devenir son seul exutoire. Sylvie va se créer un personnage, Charlotte qui est tout l'opposée d'elle.
À la suite d'un événement, elle pense avoir perdu Charlotte jusqu'à l'appel d'un éditeur qui souhaite publier son roman.
Le succès est au rendez-vous ! Charlotte devient une héroïne à succès. Les femmes se reconnaissent en elles.
J'ai adoré ce roman qui se lit très vite. J'ai aimé l'envers du décor du monde de l'édition. La plume de l'autrice est rythmée, agréable, et d'une fluidité incroyable. le seul bémol pour moi, j'ai trouvé quelques longueurs.
Les personnages sont aussi bienveillants qu'attachants. Cette lecture est rafraîchissante, pétillante et remplie d'humour. Certaines situations sont drôles et cocasses.
Je suis séduite par cette chouette découverte et j'ai passé une agréable lecture que je vous recommande.
Lien : http://juliechronique.fr/202..
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Sylvie mène une vie banale, faite de petits tracas et de lassitude. Jusqu'au jour où elle se métamorphose en auteur de best seller.
Qu'est-ce qu'un écrivain ? Comment devient-on romancier ? Quel rapport entretient un auteur avec ses personnages ? Claire Vigarello répond avec beaucoup de finesse et de drôlerie à ces questions éternelles. Sa galerie de personnages est fabuleuse, plus vraie que nature, et on est happé par cette histoire un peu folle mais finalement, très réaliste.
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Sylvie, 38 ans, est assistante dans une entreprise qui vend des matelas. Obèse, elle est très complexée par son physique et manque totalement de confiance en elle. Mère de deux adolescents et épouse modèle d'un mari dépressif suite à son licenciement, elle a elle-même peur d'être licenciée. Alors, sans comprendre ni pourquoi ni comment, elle se réfugie dans l'écriture d'un roman érotique qui va devenir un best-seller.

Un premier roman surprenant, original, très bien écrit et construit, positif, lumineux, drôle. Juste parfois l'impression de ne pas avancer malgré les pages qui défilaient, ce qui ne m'a pas empêché de beaucoup l'apprécier.
Un roman réjouissant, parfois loufoque, qui nous invite à réveiller l'héroïne qui est en nous.
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Où naissent les héroïnes? Premier roman de Claire Vigarello qui réussit le pari d'être à la fois virevoltant, réjouissant, drôle, sensible, une bouffée d'oxygène! tout en abordant des thèmes plus profonds tels que le manque de confiance en soi, l'invisibilité en société, la dépression, le surpoids et la timidité qui en découle, le chômage, la mise au placard au boulot.

C'est avec bonheur que l'on suit Sylvie, une femme toute simple, effacée, qui s'ennuie au boulot, pilier de la maison pour mari et enfants, pour sa voisine et ses chats, qui un jour, à la suite d'une fois de trop, d'une humiliation de plus, va vivre un déclic salvateur qui va lui permettre de s'évader totalement de son quotidien, de changer totalement, devenir "autre" et de vivre une vie trépidante, aux 1001 rebondissements un peu déjantés, un peu loufoques et surréalistes!

Comment? Je vous laisse la surprise de le découvrir!

Une histoire qui donne le sourire, les pages défilent avec bonheur, et l'on suit Sylvie au fil de sa métamorphose et de ses multiples questionnements.

C'est une histoire où s'entremêlent la banalité du quotidien et la flamboyance d'une héroïne bien malgré elle.

Où naissent les héroïnes nous parle aussi des rapports entre un écrivain et son personnage, à quel moment devient on l'autre, à quel moment le personnage s'empare t'il de l'écrivain? Dans quelle mesure le change t'il? D'où vient cette force qui s'empare d'un auteur lorsque le personnage prend vie en lui et qu'écrire ne peut être que la seule échappatoire pour le faire vivre ses 1001 vies de personnage de papier?

Un très beau roman, de beaux personnages secondaires, une héroïne naïve, "normale" et loufoque à la fois.
Un vrai bonheur que ce premier roman!
Assurément, Claire Vigarello, avec son roman, a trouvé la réponse à sa question! 🙏💙📘
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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"Viens on s'en fout, le monde est à nous"

Sylvie est une quadra à la timidité maladive, avec vingt kilos en trop, et qui n'arrive pas à s'affirmer. Elle est l'assistante du Directeur Marketing dans une entreprise de matelas de la région de Bordeaux, mais elle reste complètement transparente aux yeux de ses collègues et de son patron qui ne se gêne pas pour la mettre au placard. A la maison, ce n'est pas mieux. Son mari est en fin de droits au chômage, en dépression, et ne pense qu'à se venger de son ancien employeur qui l'a licencié. Sylvie est donc seule à travailler et à assumer toutes les responsabilités de la maison ainsi que leurs deux enfants.
Quand la délégué syndicale de l'entreprise lui apprend qu'il y aura sans doute des licenciements massifs, Sylvie décide de mettre un peu de piquant dans sa vie et se met à écrire un roman érotique, ayant pour héroïne Charlotte, un personnage fantasque et exubérant imaginé par Sylvie.

J'étais plutôt enjouée par la première partie du roman. La lecture est fluide, légère, le ton humoristique, un peu à la "Bridget Jones". J'ai trouvé le pitch de départ plutôt drôle et j'avais hâte de voir comment l'autrice allait exploiter son sujet.

Malheureusement, plus j'avançais dans ma lecture, plus je lui trouvais des longueurs et de la redondance. J'attendais un retournement de situation qui ferait basculer l'histoire, un petit twist qui viendrait pimenter le tout, mais je n'ai rien trouvé de cela et j'ai trouvé le dénouement assez prévisible.

Ce fut donc une lecture en demi-teinte. Même si j'ai apprécié le pitch de départ, l'écriture légère, l'univers et les personnages, j'ai trouvé que l'histoire manquait de dynamisme et trainait en longueur.
Lien : https://mademoisellechristel..
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J'avais hâte de lire ce roman...et bien je suis déçu ! le roman est trop long,pas beaucoup d'action ! A vrai dire je ne suis pas allée au bout.... j'espérais la résilience de cette femme...peut être que a la fin du livre elle y arrivera mais je ne le saurai jamais puisque je ne continuerais pas ce livre!!!
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🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴

𝙊ù 𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙚́𝙧𝙤𝙞𝙣𝙚𝙨 de Claire Vigarello aux éditions @editionsalbinmichel, un roman page-turner!

*****
Sylvie, invisible, étiquettée par le monde de "grosse, timide et maladroite", vendeuse de matelas pour MaBelleNuit, est mariée à Nino, dépressif à tendance paranoïaque depuis un licenciement récent.

Sylvie, à l'estime de soi broyée par une mère étouffée par son orgueil, lutte contre elle-même, ses propres angoisses, à coup de plaquettes de chocolat.

Coincée dans une vie étriquée, menacée de licenciement à son tour, Sylvie se met à écrire en cachette de tous, ses proches, ses fils, son mari et sa mère, par peur du jugement et de l'incompréhension.

Elle s'invente une vie, une héroïne, Charlotte, son exacte opposée, une amie qui ne la jugera pas. Une héroïne de littérature érotique.

Charlotte reste cachée, tapie dans l'ombre, offrant amitié et réconfort à son auteure jusqu'à l'envoi du roman par un inconnu à une maison d'édition qui voudrait faire de Sylvie, une auteure à succès, sous le pseudonyme d'Alicia Clarks.

Sylvie, brusquement démasquée, envahit par le syndrome de l'imposteur, est rattrapée par ses peurs, celle d'être jugée...

Et si ce roman pouvait réveiller l'héroïne qui est vous?

👉Une lecture addictive, une écriture drôle, sensible et rythmée par de nombreux rebondissements.
Un joli coup de coeur 💜 !
J'ai adoré et je vous le recommande !

Vous pouvez me rejoindre sur mon blog, lien en bio.😊
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Lecture fort sympathique sylvie est un personnage à laquelle je me suis attachée elle est très discrète un peu maladroite en surpoids et elle va trouver une occupation en écrivant sur une héroïne à laquelle elle aimerait ressembler.
Son mari par contre m'a franchement agacé j'avais vraiment envie de l'étrangler parfois solide malgré quelques longueurs.
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Une chose m'a posé un problème tout au long de la lecture de ce roman (par ailleurs écrit de façon très fluide) c'est le principe concernant le personnage de Charlotte, personnage doublement imaginaire puisque héroïne du roman inventé par Sylvie, elle-même héroïne principale du roman de Claire Vigarello.
La seule raison d'être de Charlotte consiste à se venger des hommes grâce à ce pouvoir d'attraction hors du commun qu'elle a auprès d'eux.
Elle se plait à les attirer, les exciter, puis les jeter sans le moindre ménagement avant qu'ils aient pu satisfaire leur désir.
La raison ? Dans sa jeunesse, lorsqu'elle était en surpoids, certains représentant de la gent masculine ont maltraités, harcelés, ou pire, complètement ignorés, la jeune fille timide qu'elle était.
Depuis elle a perdu tous ses kilos mais pas un gramme de sa rancoeur.
C'est là l'essentiel de ce que Claire Vigarello nous livre sur le contenu du best-seller de Sylvie « La rose bleue ».
Même si elle ne nous en fait pas la visite guidée on en sait tout de même suffisamment pour conclure une chose simple : le roman de Sylvie est avant tout un livre de vengeance et non une « bluette érotique » comme le défini la narratrice.
La principale façon qu'a Charlotte de s'accomplir sexuellement consiste à s'en prendre à des hommes qui l'ont autrefois abusée.
Et à moins de légitimer ces pratiques sexuelles violentes dont ses partenaires font à leur tour les frais, il faut bien admettre que ce qui anime Charlotte ne peut porter d'autres noms que celui de perversion sexuelle. En effet la sexualité ne peut pas être un lieu de vengeance.
C'est apparemment un point mineur mais qui provoquera une difficulté dramaturgique majeure par la suite.
Car il ne peut pas être indifférent qu'un personnage ayant une sexualité si particulière sorte de la tête d'une auteure - Sylvie - sans que cela ne dise jamais rien de primordial sur elle. Comment la perversion sexuelle de Charlotte pourrait-elle ne pas prendre naissance en Sylvie ?
C'est une donnée cruciale qui ne sera pas du tout traité dans le roman qui persiste contre vents et marées à nous la décrire comme la naïveté et l'innocence personnifiées, incapable de faire le moindre mal à une mouche, ni même d'en avoir seulement l'idée.
A sa suite, tous les autres personnages de cette histoire sont contaminés par ce problème originel.
De l'éditeur (79 ans) qui clame à qui veut l'entendre (ou pas) que Charlotte le fait "bander », jusqu'à une collègue de bureau, représentative de la foule anonyme composant le fan-club de Sylvie, racontant par le menu comment sa sexualité de couple a pris un nouvel essor depuis sa lecture.
Mais aucun ne semble gêné par ce qu'il peut y avoir de pervers dans la sexualité de leur héroïne favorite. Pourtant c'est un thème intéressant une fois posé, et il est dommageable de ne pas en profiter : diverses réactions des personnages auraient pourtant pu donner davantage de réalité et de vérité. Tandis que dans le traitement ici proposé, le lien semble comme coupé entre eux et l'objet de leur passion.
Personne dans le roman n'est spécialement déplaisant ou susceptible de faire du mal à autrui, mais tous, tour à tour et tous en coeur, valorisent de fait une perversion qui dit pourtant très bien son nom sans que jamais son auteure ne pense à en tirer les conséquences qui s'imposent pour les personnages.
Pour cette raison, et même si l'écriture est généralement très fluide et si les péripéties ne manquent pas d'inventivité et de souffle, il résulte à la lecture de « Où naissent les héroïnes » une certaine sensation de stagnation oppressante.
La crédibilité, l'intérêt des situations, l'humour et la justesse des dialogues ne se déploient pas comme ils le pourraient et une fois le livre refermé, la sensation dominante est de ne pas avoir été véritablement touché par ses personnages mais seulement occupé par eux.
Malgré le talent de Claire Vigarello qui a le mérite de se sentir en permanence concernée par ce qu'elle raconte, on sent continuellement un hiatus, un malentendu qui crée un équilibre instable entre ce qui nous est annoncé et ce qui nous est effectivement proposé.

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