Thorgal, tome 38 : La Selkie

Bien que la série, imaginée et créée par Jean van Hamme (au scénario) et Grzegorz Rosinski (aux dessins), soit désormais entre les mains de deux nouveaux acteurs, il est remarquable que l'on conserve le fil directeur. Et visiblement, les légendes nordiques, que Thorgal a contribué à populariser dans les pays francophones au moins, parallèlement à leur indéniables succès dans les jeux de rôles et jeux vidéos, ont encore de quoi accompagner nos vies…

Ainsi, on n'est désarçonné ni par les dessins, ni par le scénario. Alors que mes relectures des premiers tomes sont encore toutes fraîches, il y a une indéniable filiation. de ce point de vue, déjà, franc succès !

Le scénario est également très bien ficelé, avec un juste équilibre entre réalisme et fantastique. L'histoire est agréable à lire, on y trouve même des éléments de morale tout à fait intéressants – ce n'est pas parce que je ne comprends pas les coutumes d'un autre peuple qu'elles n'ont pas des raisons d'être parfaitement valables, ou, du moins, audibles -. Voilà un discours que l'on aimerait entendre plus souvent…

Dans la construction, on a quelques allers-retours, mais on s'y retrouve d'autant plus aisément que l'ambiance des dessins accompagne ces changements de lieu : sombres, pratiquement en nuances de gris lorsque l'on est avec Louve enfermée, en couleurs (plus ou moins vives, mais en couleurs – occasion de préciser que c'est Gaétan Georges qui est aux couleurs) lorsque l'on est avec Thorgal.

Bref, pour les amateurs de cette série, un épisode qui se déguste avec grand plaisir. le seul réel problème : oui, il va falloir trouver une place de plus dans la bibliothèque, la série va bientôt prendre, à elle seule, une étagère entière…
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Louve s'est faite capturée par des feroiens et aussitôt Thorgal et Jolan prennent la mer pour la délivrer.
Un opus sympathique de Thorgal qui va aller jusqu'aux îles Feroe où la vie est rude. Un moyen pour aborder le conte des Selkies, femmes se transformant en phoques grâce à leur fourrure ocellee. Ainsi que la terrible tradition du Grindadrap qui consiste à acculer les animaux marins dans la baie puis à tous les massacrer dans un bain de sang.
Le dessin est très bien et ne dénature pas les personnages créés par Rosinski.

Cette fois, les aventures de Thorgal nous entraînent dans les îles Féroé. L'idée est bonne, d'autant qu'elle permet de faire découvrir certaines spécificités de ce lieu dont le tristement célèbre grindadráp (bien que, si je ne m'abuse, celui-ci a plutôt pour cible les dauphins que les phoques).
Nous suivons, pour l'essentiel les mésaventures de Louve qui se retrouve prisonnière d'un Féroïen, Grimur, qui compte bien la donner en mariage à son fils. Grimur a une femme étrange dont on dit qu'elle est une Selkie, créature fantastique qui, à grâce à sa peau de phoque ocelée pour se transformer en cet animal.
L'histoire est sympathique et n'a rien à envier à d'autres épisodes one-shot de la (trop ? )longue série créée par Van Hamme et Rosinski.
Parce qu'il faut bien admettre que si ce tome est à la hauteur, il n'apporte pas grand chose non plus. L'histoire est vite expédiée, Thorgal et Jolan font des apparitions fort brèves et, si l'histoire est distrayante, elle semble surtout être un prétexte pour exposer le mythe de la Selkie (qui est un mythe écossais ceci-dit).
Bref, une histoire distrayante mais qui ne marquera ni ma mémoire ni la saga, je pense.

La Selkie est le trente-huitième album de la série mythique Thorgal. Louve est enlevée. Thorgal et Jolan partent pour l'île de Kalsoy pour la délivrer. le duo Yann et Fred Vigneaux prend ses marques et signe un nouveau tome isolé de bonne facture. Les dessins sont convaincants et l'intrigue tient la route même si le développement est un peu rapide.

Niveau dessin, rien à dire, le dessin est joli et se rapproche de ceux de Rosinski avant son passage en peinture directe.
Niveau scénario, on reste sur un one-shot, en terre nordique et en exploitant une légende des îles Féroé. le seul défaut, c'est qu'aucun de nos héros ( à part Jolan à un seul moment) n'a de réel impact sur l'histoire, les autres subissent les événements et c'est un peu dommage dans un récit d'aventure.

Louve a été enlevée et emmenée dans une ile mystérieuse (les Feroe?). Recluse dans une cabane, elle rencontre deux enfants dont une petite fille présentant des caractéristiques physiques étranges, selon son frère c'est parce que sa mère est une selkie, une femme-phoque qui se transforme en humaine quand elle met le pied sur la terre ferme.
Les Selkies sont très présentes dans cette ile qui subit une malédiction de la part d'une ancienne Selkie qui a été retenue trop longtemps en otage par un ilien tout comme l'actuelle femme du kidnappeur de Louve.
Thorgal et Jolan ne seront pas trop de deux pour délivrer Louve, les enfants et l'ile toute entière de cette malédiction.
Du Thorgal plutôt bien fait. Un one shot sur une légende des iles du nord.
Le dessin est assez proche de celui de Rosinski, moins précis que celui de Surzhenko mais graphiquement plus enlevé.
C'est raffraichissant par rapport à la saga Aniel!

J'ai attaqué ce 38ème tome avec un peu d'appréhension, mais l'histoire vous entraine rapidement. mais tout de même, quelle famille ! Cette fois c'est Louve, la fille de Thorgal qui se fait enlever par un peuple vivant sur des iles éloignées. Pas de solidarité dans ce village, alors Thorgal part avec Jolan et un vieil homme à la recherche de sa fille. C'est l'occasion de découvrir l'origine de l'étrange comportement de cette tribu isolée...

Avec des dessins de Vignaux très proches de ceux de Rosinski dans sa période d'avant-peinture, ce volume reflète aussi l'esprit de Thorgal des premières aventures. Il s'agit certes d'un « one-shot » mais l'histoire explore une autre légende nordique, de celles que Thorgal a permis de populariser en France.
Un très bon moment passé en compagnie de notre héro favori et de son fils.

Encore une aventure de Thorgal qui se dévore trop vite !
Action, aventure, culture viking, et un zest de magie (ou de poésie ?), le plus sage des Vikings possède toujours son bon sens, son pacifisme (mais faut pas pousser non plus) et ses réflexes de survie pour sa famille. le seul défaut que je trouve à cette album est qu'il est trop court !