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Critique de Anneso


Mon Avis :

Dans cet ouvrage, le héros quitte son île paradisiaque pour la capitale française le temps d'un court séjour. Nous allons donc le suivre au cours de ses tribulations diverses et variées, du moment où il pose le pied sur le sol parisien jusqu'à ce qu'il le quitte, en passant par son trajet loufoque en taxi, ses déboires avec l'électroménager et les problèmes informatiques… Sa découverte de Paris sera loin de ce qu'il imaginait, puisqu'il repart sans même avoir eu l'occasion de monter en haut de la Tour Eiffel ! Mais quel peut-être le ressenti de cet étranger lorsqu'il arrive dans cette métropole agitée ? Paris sera-t-elle une terre de calme qui vient en aide aux plus faibles ou une ville qui semble renfermer des fous furieux ? En effet, n'oublions pas que le terme asile a cette double signification…

Paris, Terre d'asile promettait d'être un livre truculent d'humour. Grazou en avait fait l'article et avait considéré cet écrit de Maxime Vivas comme « une petite pépite d'humour »… Et là, boum patatra, je n'ai pas du tout accroché à la lecture de ce roman ! En effet, j'ai passé une grosse partie du temps consacré à cette lecture à m'ennuyer, à le lire sans vraiment parvenir à entrer dans l'intrigue. Ce titre n'a absolument rien d'innovant à mon sens : il décrit quelques jours d'un étranger à Paris, mettant en avant les travers de la ville des amoureux… Sauf que ce qu'il dit ne me semble pas vraiment justifié, ou du moins par réservé aux uniques Parisiens.

Il y a par exemple une anecdote avec un chauffeur de taxi qui lui fait faire plein de détours et est franchement désagréable. Notre principal protagoniste se heurte également aux complexités de l'électroménager : il achète une télévision, mais ne peut pas utiliser la télécommande, car les piles ne sont pas fournies. Il doit alors se rendre au supermarché pour en acheter. On assiste également à sa séance de montage de meubles, avec des explications incompréhensibles et des schémas de montage absents… Oui, mais tout ça, ça n'arrive pas qu'à Paris ! Je n'ai pas compris ce parti pris contre la capitale française, car je n'ai pas trouvé tout cela justifié. C'est trop caricaturé, c'est trop gros… c'est trop tout, mais pas assez drôle. L'écriture n'a rien de spécial non plus, et elle n'a pas su accaparer mon attention.

Je suis donc navrée, mais je suis passée totalement à côté de ce roman. Je suis pourtant sûre qu'il s'agit d'un ouvrage qui peut plaire, puisque je sais qu'il a déjà séduit plusieurs blogolectrices. Mais pour ma part, la comparaison avec Candide de Voltaire est exagérée, car Maxime Vivas est, selon moi, loin d'avoir le talent de ce philosophe des Lumières.
Lien : http://decouverteslivresques..
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