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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai acheté ce livre au hasard de mes pérégrinations au sein de la petite librairie à côté de mon bureau. Je ne connaissais ni l'auteur, ni l'éditeur. Simplement, la quatrième de couverture m'a plu. Je me suis lancée dans cette lecture en me disant « bon, ça ne va pas être très gai mais le thème m'intéresse ». Nous faisons ici la connaissance de Craig, jeune adolescent de 15 ans, brillant mais très anxieux. Craig a intégré une école prépa de choix avec succès mais ne semble pas gérer la pression qui en résulte. Il ne mange plus, ne dort plus, il fume de l'herbe et son meilleur ami (qui n'a d'ami que le nom) l'entraîne dans ses dérives et ne lui apporte aucun véritable soutien. Un soir, Craig prend une décision : il veut en finir. Il n'est pas fait pour vivre dans ce monde. Mais ne passe pas à l'acte qui veut. Craig, fébrile, appelle SOS suicide et finit par se faire interner en hôpital psychiatrique. Il y restera une petite semaine. Une semaine qui changera le cours de sa vie. A l'aide d'une plume délicate et touchante mais également drôle et tendre, l'auteur nous livre une très belle leçon de vie. Le sujet de ce roman est pesant mais l'histoire en elle-même ne l'est pas. Elle est très agréable à lire et le message d'espoir délivré dans les derniers chapitres est précieux.
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Il y a des éditions, comme La Belle Colère, dont on sait que les romans ne nous décevrons pas. Ainsi, quand j'ai vu ce livre trôner sur la table des nouveautés de ma bibliothèque, ni une, ni deux, je l'ai pris rapidement avant qu'une autre personne ne me devance ! Il faut savoir que cette maison d'édition est spécialisée dans les romans d'initiation consacrés aux adolescents. Point de mièvrerie, mais la réalité, dans tout ce qu'elle a de magique comme de cruelle.
Craig a quinze ans et des rêves plein la tête : faire des études prestigieuses, obtenir un bon travail, sortir avec la fille de ses rêves. Mais une fois accepté dans une école très sélective, il commence à se noyer devant les exigences demandées. Sans compter qu'il désire la petite amie de son meilleur ami. Petit à petit, il sombre dans la dépression ; il se fera interner dans un hôpital psychiatrique une fois le fond touché.
L'auteur, précoce vu qu'il a commencé à écrire dans la presse dès l'âge de 15 ans, était lui aussi dépressif, mais n'a pas pu la surmonter ; il s'est suicidé à l'âge de 32 ans. Ce qui explique très certainement sa capacité à retranscrire les émotions de Craig avec tant de justesse. Evitant l'écueil du pathos, Ned Vizzini nous livre ici un roman touchant, juste, qui prend aux tripes.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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La Belle Colère est une maison d'édition pas comme les autres : sa thématique, l'adolescence, est traitée à travers le prisme d'histoires, toutes différentes et à la fois toutes universelles. le monde de l'adolescence, traversé de part en part par des orages émotionnels qu'aucune vie adulte ne saurait contenir, nous montre une nouvelle facette à chaque publication de l' éditeur.



« Tout plutôt qu'être moi », It's a kind of a funny story en version originale (big up au traducteur pour le grand écart génialissime d'une ironie à l'autre) est une histoire à part. C'est pour cette raison que j'ai choisi d'écrire une vrai introduction à la chronique et de faire une infidélité à la traditionnelle citation qui ouvre mes billets d'habitude.
Nous l'apprenons en quatrième de couverture : jeune prodige, Ned Vizzini commence à publier des articles dans la presse new-yorkaise dès ses 15 ans. Il est doué, très, mais également dépressif. A 32 ans il se jette du haut d'un immeuble à Brooklyn.
Il est par conséquent assez étrange de lire ce roman, dont la première partie décrit avec minutie les sinuosités de la dépression du jeune narrateur.

« Ils sont allongés, non pas l'un sur l'autre mais l'un à côté de l'autre, et flottent dans l'espace. Leur bras et leurs jambes ne sont qu'à l'état d'ébauche car ce qui compte, ce sont les cerveaux – pleins et complètement achevés, avec un enchevêtrement de ponts, d'intersections, de places, de rond-points et de parcs. C'est la carte la plus élaborée que j'aie jamais dessinée : des voies publiques quadrillées, des contre-allées, des impasses, des tunnels, des péages. La feuille est au format A2, ce qui m'a donné la possibilité d'imaginer des villes immenses. Les corps sont petits et secondaires ; le plus important dans ce dessin, ce qui attire l'oeil immédiatement – car je commence à comprendre que l'art fonctionne de cette façon – est un pont qui semble s'élancer vers le ciel et qui relie les deux têtes, un pont plus long que le Verrazano, avec des rampes qui s'entrelacent tels des rubans. »

Lorsqu'on fait la rencontre de Craig, le narrateur, il est chez son ami, Aaron, avec Nia et Ronny. Un joint tourne et la télé diffuse un documentaire animalier. Un après-midi normal, entre potes. Sauf que. La voix de Craig, qui nous guide, nous fait comprendre rapidement que les apparences sont trompeuses. le premier chapitre s'ouvre sur « Quand te prend l'envie de te suicider, parler devient presque impossible. Rien à voir avec un quelconque problème mental – c'est physique, comme si tu étais incapable d'ouvrir la bouche. Les mots ont du mal à sortir ; on dirait des morceaux de glace pilée crachés par un distributeur. Et c'est plus fort que tout. »

Craig. 15 ans, une vie banale, une famille idem. Rien qui dépasse. Il vit avec ses parents et sa petite soeur à Brooklyn. Enfant, il aimait dessiner des cartes de villes imaginaires. Rien qui dépasse, je vous dis.
La première partie du roman est celle que j'ai trouvée la plus touchante. Ce gamin, dont le mal être crève les yeux, nous raconte non seulement comment « tout ça » a commencé, mais il décrit aussi ce qu'il ressent, ce qu'il pense, comment il le pense. Pour les non-initiés, « la dépression pour les nuls ». Et oui, ça secoue, d'abord parce qu'il s'agit d'un minot, ensuite parce que nous connaissons le fin mot de l'histoire, la vraie.
En ce qui concerne Craig, tout a commencé avec son admission dans une grande prépa' new yorkaise, de celles qui forment les « dirigeants de demain ». Il l'avait préparée, son admission, il avait bossé, il s'est acharné, il la voulait, cette école.
Le jour où il apprend qu'il est admis, c'est le plus heureux jour de sa vie. Il le partage avec Aaron et il culmine sur le pont de Brooklyn. Mais après, les vélos se mettent à tourner : tous les « si », tous les « pas assez », tous les « j'y arriverai pas ». Pas d'instant de tranquillité sans que ça tourne, ça tourne, ça tourne. Les tentacules l'étouffent : tous les devoirs, les bouquins, les comptes-rendus, les activités parascolaires, tous les « il faut », tous les « je dois ». Nous parlons d'un gamin de 15 ans. Ca le fait vomir dès qu'il mange. Ca lui fait chercher la tranquillité dans des salles de bains sans lumière . Ca le fait se sentir seul au milieu d'une foule.
Pourtant il est entouré, maladroitement, certes (rien ni personne ne prépare les parents à l'éventualité d'une dépression carabinée chez leur progéniture). Il voit des psys, il entame un traitement. Qu'il décide d'arrêter dès qu'il a l'impression que les vélos sont à l'arrêt.

Dans la deuxième partie du roman on découvre le « vrai » Craig, celui qui sommeille derrière le brouillard de la dépression. Il ne coupera pas au service psychiatrique de l'hôpital de Brooklyn. Il y va tout seul, comme un grand, notre Craig, suite à une discussion hallucinante avec SOS Suicide, de nuit, toute sa petite famille endormie à quelques mètres de lui.
Je vous laisserai découvrir comment Craig finit par intégrer le « Nord Six », après son passage aux urgences où il débarque à cinq heures trente du matin. Ce gamin a du cran !
Cette deuxième partie, plus enjouée, (qui n'est pas sans rappeler parfois Dieu me déteste de Hollis Seamon, une autre merveilleuse trouvaille de la Belle Colère) remet Craig au centre de sa vie.
Dans le « pavillon des fous » il n'a pas d'autres choix que de connaître les autres pensionnaires et les vies qu'ils abritent, de mettre sa propre existence en perspective, d'éprouver de nouveaux sentiments. Les dialogues sont drôles, touchants, parfois absurdes. Ils désamorcent souvent les situations dramatiques et rendent intelligibles les problèmes psychiques même pour le lecteur sceptique ou frileux.

Il y a tout dans Tout plutôt qu'être moi : de la souffrance, certes, mais surtout beaucoup d'amour, de l'humour, de la tendresse. Même si le sujet paraît lourd, le roman ne l'est pas : il arrive à parler de la dépression adolescente (et pas que) sans pathos et sans recours à la fatalité.


Je conseille Tout plutôt qu'être moi aux ados, aux adultes, aux parents. Je le conseille à tout le monde. C'est une brillante leçon de vie. Merci, La Belle Colère !

Tout plutôt qu'être moi, Ned Vizzini, Traduit par Fanny Ladd et Christel Gaillard-Paris, Editions La Belle Colère 2016
Lien : http://lavistelquilest.blogs..
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Cela faisait longtemps que j'avais envie de ce livre et je suis vraiment contente d'avoir pu le lire dans le cadre du Prix Littéraire des Chroniqueurs Web !

Ce livre aurait pu être un coup de coeur car j'ai beaucoup aimé l'histoire. La dépression et la tentative de suicide sont extrêmement bien traitées et la manière dont Craig en parle est très réaliste. J'ai aimé ce personnage, ses peurs, ses doutes, ses espoirs. Même si j'ai toujours du mal à juger l'écriture d'un auteur à partir d'une traduction, j'ai aimé le style de Ned Vizzini, qui m'a rappelé un peu celui de Stephen Chbosky dans le monde de Charlie avec un style très parlé et adolescent.

En revanche, je n'ai pas trop accroché aux personnages d'Aaron et surtout de Nia. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment compris ce que Craig lui trouvait et ses sentiments pour elle apparaissent bien trop rapidement pour moi.

J'ai trouvé du coup ses interactions avec les personnages de la seconde partie bien plus intéressantes. D'ailleurs toute cette galerie un peu farfelue était très réussie et ils m'ont tous paru attachants et je leur ai trouvé une vraie alchimie avec Craig.

Bien sûr on ne peut pas parler de ce livre sans évoqué la fin tragique de son auteur qui lui-même souffrait de dépression et s'est suicidé en se jetant d'un immeuble quelques années après la sortie de ce roman. Forcément on ressent que ce livre est très personnel et cela le rend d'autant plus poignant.

Finalement malgré le sujet traité et l'histoire de son auteur, il ressort avant tout de ce livre un message d'espoir qui pourra parler à chacun d'entre nous.
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Je me suis prit une claque : ce roman décrit avec justesse et émotion la dépression vécue par les adolescents. Dans ce roman, Craig, personnage bon élève et perfectionniste, réussit à entrer dans la prépa : L'Executive Pre-Professional, la prépa la plus prestigieuse de New-York. Dès les premiers temps, Craig se retrouve submergé par la lourde charge de travail imposée par le corps professoral. C'est à ce moment là qu'il prend la décision de consulter Mme Minerva, imminente psychologue, qui l'aidera petit à petit à dénouer sa problématique. Or, les symptômes de la dépression redouble d'intensité, et Craig demande alors à se faire interner car il n'a plus qu'une idée en tête : se suicider. Tout au long du livre, nous suivons Craig dès l'apparition des premiers symptômes; son séjour à l'hopital psychiatrique et son rétablissement. A travers le personne de Craig, Vizzini livre un témoignage poignant inspiré de son propore vécu. Il montre comment l'alliance thérapeutique entre lui et Mme Minerva qui le suivra tout du long lui permet dans un premier temps de comprendre sa pathologie, dans second temps lui permettre de trouver ses propres ressources pour y faire face, puis dans un troisième temps pour parvenir à se rétablir. Ce roman est une pépite à mettre entre toutes les mains d'adolescents.
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Craig est un adolescent américain de quinze ans. Il a eu la chance d'intégrer une grande école suite à un concours d'entrée. le problème de Craig, c'est qu'il est dépressif. Pas la petite déprime, non, une grave maladie qui le ronge chaque jour un peu plus.

La dépression est une maladie que je méconnais et je voyais en ce roman l'occasion de me familiariser avec. Craig est un personnage touchant, que j'ai apprécié découvrir. On se plonge dans sa tête, pleine de sombres pensées et on est exposé à tout ce que la maladie peut impliquer : perte de concentration, perte d'appétit, manque de sommeil, isolement et j'en passe. On suit Craig à différents stades de la maladie : avant, au début, pendant, au plus bas… Toutes ces étapes aident à comprendre comment on peut en arriver là tout en ayant une famille qui prend soin de nous et une enfance heureuse.

Si le sujet est dur, Ned Vizzini en parle avec justesse mais surtout avec un brin d'humour et beaucoup d'espoir. La dépression est un sujet grave et important dans la vie des adolescents. Un roman important et très bien traité dans lequel beaucoup de personnes mal dans leur peau pourraient se retrouver.
Lien : http://romansurcanape.fr/tou..
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La Belle Colère, est un éditeur spécialisé dans les romans dont les héros sont des adolescents, il n'en fallait pas plus pour me convaincre de mettre mon nez dans leur catalogue.

« Tout plutôt qu'être moi » de Ned Vizzini, It's a kind of a funny story en VO, après avoir vu et adoré le film en 2010, j'étais ravie d'apprendre qu'une maison d'édition se lançait enfin dans la traduction de ce roman.
Il aborde le thème difficile et vraiment pas marrant de la dépression chez les adolescents. Craig 15 ans, intègre une prestigieuse prépa de New York mais dépassé par le travail qu'il doit fournir pour réussir son année, Craig sombre dans la dépression et envisage même de se suicider. Après un appel à SOS Suicide, Craig se fait interner dans un hôpital psychiatrique. Durant son hospitalisation, il rencontre différentes personnes, toutes fracassées par la vie, mais qui vont malgré tout à leurs manières l'aider à surmonter sa dépression.

Ned Vizzini arrive avec ce livre à parler de la dépression adolescente sans tomber dans le pathos. Ce roman est vraiment émouvant mais souvent drôle aussi, heureusement vu le thème. Ce qui m'a beaucoup touché

Je conseille malgré tout à tout le monde aussi bien adolescents qu'adultes la lecture de ce livre.
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Choisi au hasard dans ma bibliothécaire, je ne suis vraiment pas déçu par cette lecture.
On suit ici Craig un adolescent qui va se faire interner. En effet il est mal dans sa peau, dans sa vie
Même si l'histoire est romancé j'ai apprécié ma lecture et les personnages
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Craig s'est donné à fond pour intégré l'école de ses rêves. Mais une fois rendu il ne sait plus ce qu'il doit faire, il se perd et a du mal à s'en sortir. Après une soirée difficile il décide de se faire interner en hôpital psychiatrique. Son séjour, bien qu'il soit court, va beaucoup lui apporter. Il va rencontrer des gens qui vont le soutenir et qu'en échange il va tenter de les aider du mieux qu'il peut. Ce séjour lui aura permis de se recentrer et de voir quel était réellement le problème.
On peut penser que c'est une histoire simple, mais les derniers paragraphes nous rappellent que la vie n'est pas aussi simple, mais qu'en se battant on peut y arriver.
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Craig nous raconte son histoire en plusieurs étapes : où il en est actuellement, comment il en est arrivé là, puis ensuite au jour le jour son séjour en hôpital psychiatrique.
Il a travaillé pendant des mois pour intégrer une classe prépa prestigieuse, mais quand il est accepté il se rend rapidement compte qu'il a beaucoup de mal à suivre le rythme. de plus il s'est mis à traîner avec son copain Aaron et à fumer avec lui, ce qui le fait culpabiliser car il prend du retard pour les cours, mais en même temps il voit que de toute façon il n'arrive pas à s'y mettre. Il fuit les choses compliquées, « ses tentacules » et leur préfère les choses simples ne nécessitant pas trop de réflexion, où il sait ce qu'il a à faire. Il se rend compte qu'il est dépressif, qu'il a du mal à se lever le matin, à manger, à dormir, à parler, etc. Il se cherche donc un psy avec le soutien de ses parents et de sa petite soeur. Un soir où il pense vraiment à en finir en sautant du pont de Brooklyn il appelle SOS suicide et sur leur conseil il se rend aux urgences de l'hôpital le plus proche. Là-bas il se fait interner volontairement, mais sur un malentendu. Il s'acclimate bien à l'hôpital et à ses pensionnaires. Il a rapidement moins d'angoisses, il peut manger sans vomir et réussit à dormir, ce qui l'aide aussi à aller mieux. La fin du roman est donc consacré à « cette renaissance », où son séjour l'aide à prendre conscience que cette école n'est sans doute pas une bonne chose pour lui et l'aide à redécouvrir « ses ancres » (= les choses qui lui font du bien et qui sont stables) comme les appelle sa psy.
Ce garçon est assez touchant. C'est un garçon somme toute « normal », pour ne pas dire banal. Il est entouré par une famille aimante, même s'il n'a pas de copine et a un peu de mal à se faire des amis ça n'a pas l'air d'aller trop mal pour lui. Entièrement consacré à son objectif de réussir à intégrer la prépa il se coupe un peu plus des autres et s'enferme dans ses fiches, mais une fois à l'école il se rend compte que la charge de travail est énorme, ainsi que les obligations annexes (activités parascolaires, etc). Il se met beaucoup la pression ce qui est contre-productif car il culpabilise encore plus de ne pas y arriver, il se sent bête et paresseux. En fait il fait une sorte de burn-out précoce. On assiste à sa dégringolade et à l'impuissance de ses parents. On est d'autant plus heureux de le voir reprendre le dessus grâce à son séjour à l'hôpital. de plus il y rencontre une foule de personnages aux comportements parfois incongrus, mais tous assez drôles ou attachants. Bien sûr tout n'est pas réglé, il est toujours dépressif, mais il se sent prêt à reprendre le dessus, il ne voit plus le suicide comme sa seule option. C'est un roman d'autant plus émouvant qu'on sait que l'auteur, lui-même dépressif, a fini par se suicider à 32 ans en sautant du pont de Brooklyn (comme le projetait Craig son héros).

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