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Critique de jmb33320


L'écriture d'Antoine Volodine et de ses autres avatars post-exotiques est toujours aussi exigeante. Mais de temps en temps j'aime m'y perdre. Depuis « Terminus Radieux », pas vraiment de changements dans ce monde en déliquescence, où des voix se succèdent, vivantes ou pas.

Trois textes forment cet ensemble.
La première partie donne la parole à Eliane Schubert, une artiste, membre de la troupe théâtrale de la Grande-nichée, qui essaye de survivre dans un nord-est oriental en guerre. La forme de cette partie, c'est un dialogue, presque un interrogatoire, entre Eliane et cette voix incluse dans le flux du texte, qui la pousse à préciser son histoire.

La seconde partie, plus courte, est un texte poétique qu'Eliane Schubert, connaissait par coeur. Un « cantopéra » appelé Vociférations. Ce sont des slogans hurlés et peut être chamaniques.

Enfin le troisième texte, qui court sur toute la seconde moitié du livre, est un torrent verbal, sans respirations. On n'y trouvera pas de phrases se terminant par un point. Des virgules, des points de suspension en rafales, qui obligent à une lecture rapide et épuisante, se suivent sans relâche. La voix qui s'exprime est celle d'un être indestructible animé d'une grande violence et qui prend l'apparence de toutes sortes de personnes, hommes ou femmes, à travers les siècles.

J'ai peiné à trouver une unité entre ces trois textes, mais de toute manière avec Volodine il faut lâcher prise pour se laisser emporter.
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